Team Katusha. La positivité au Meldonium d’Eduard Vorganov n’aura aucune incidence pour le Team Katusha. Saisie par l’UCI, la Commission Disciplinaire a déterminé que « les conditions pour prononcer une suspension du Team Katusha en application du règlement antidopage de l’UCI ne sont pas réunies. » La formation russe ayant été concernée par deux cas de dopage en l’espace de douze mois, la fédération internationale avait, en vertu de l’article 7.12.1, saisi la Commission Disciplinaire. Celle-ci estime que l’usage de cocaïne par Luca Paolini en juillet dernier n’avait pas de lien avec une intention d’influer sur la performance sportive. En ce sens, elle motive sa décision par le fait que le dispositif prévu par l’article ne s’applique pas à la formation WorldTour et qu’une suspension du Team Katusha aurait été disproportionnée.

Greg Van Avermaet. Les coureurs du Tour du Qatar ont pu se faire une idée plus précise de ce qui les attendra au mois d’octobre pour les Championnats du Monde lors de la 2ème étape remportée par Alexander Kristoff (Team Katusha) hier. Et force est de constater que le circuit dénué de difficulté qui a été retenu n’est pas au goût de Greg Van Avermaet (BMC Racing Team) qui déplore son manque d’attrait. « Ce n’est pas un beau parcours, admet tout de go le Belge. Il faut constamment tourner et traverser des ronds-points. Je crois que beaucoup de coureurs du peloton des Mondiaux viendront s’habituer à ce type de parcours sur nos kermesses en Belgique. C’est le tracé d’un critérium et il est fait pour les sprinters. Le vent ne jouera pas un rôle sur ce parcours. Peut-être lors des 80 premiers kilomètres, mais tout devrait rentrer dans l’ordre par la suite sur les circuits locaux où il n’y a jamais de longue ligne droite. »

Brian Cookson. Devant l’ampleur du scandale qui a suivi le premier cas de triche mécanique de Femke Van Den Driessche aux Championnats du Monde de cyclo-cross fin janvier, Brian Cookson est dans l’obligation d’agir. Présent sur le Tour du Qatar, le président de l’Union Cycliste Internationale a annoncé que toutes les mesures seraient prises pour endiguer ce fléau y compris le contrôle systématique des vélos. « Si cela devient nécessaire de contrôler tous les vélos au niveau individuel, pour chaque coureur et sur toutes les courses, ainsi que les vélos d’appoint, alors peut-être que nous devrons le faire, affirme le Britannique. C’est une procédure que nous sommes en train de considérer très activement en ce moment. Beaucoup de gens pensaient que ce n’était pas un problème sérieux, alors qu’il l’est. C’est une menace pour notre sport. »

Mauro Finetto. C’est un joli coup qu’a réalisé la formation continentale Unieuro Wilier Trevigiani en signant Mauro Finetto. Sept ans après son départ, l’Italien de 30 ans est devenu un coureur respecté. Sa pointe de vitesse fait régulièrement mouche sur les classiques vallonnées. Vainqueur du GP de Lugano et du Tour du Limousin en 2014, il avait réalisé une excellente fin de saison dernière (2ème de la Coppa Bernocchi, 3ème de la Coppa Sabatini et 8ème du Tour d’Émilie) qui n’avait pourtant pas incité l’équipe Southeast à prolonger son contrat. « J’aurais pu accepter d’autres solutions, mais j’ai fait ce choix pour bien des raisons, explique l’intéressé. Avec Unieuro Wilier Trevigiani, je suis de retour dans la famille où j’ai appris le métier de cycliste professionnel, les sacrifices qui l’accompagnent et à travailler méthodiquement. »