N°1 – Silvan Dillier à Paris-Roubaix

Sûrement l’une des plus belles échappées de l’année. Parti dans l’échappée matinale du mythique Paris-Roubaix, le Suisse de la formation Ag2r La Mondiale, Silvan Dillier participait cette année à son deuxième Paris-Roubaix. Dans le final, l’échappée se réduisait petit à petit et voyait revenir un Peter Sagan en quête d’une victoire. Sur le vélodrome, les deux hommes se sont joué la victoire, mais l’impérial Sagan n’a laissé aucune chance au Suisse qui conclut tout de même à une belle deuxième place !

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N°2 – Vincenzo Nibali à Milan-San-Remo

Sur une édition relativement calme de Milan-San-Remo où une échappée matinale avait mis en valeur des équipes moins habituées à la lumière, c’est dans le Poggio, à environ 10 kilomètres de l’arrivée que les hostilités ont vraiment commencé, comme souvent sur cette course. Plusieurs attaques ont alors eu lieu, à l’image de Marcus Burghardt (Bora-Hansgrohe) et Jempy Drucker (BMC Racing Team). C’est suite à ces premières attaques que l’Italien Vincenzo Nibali (Bahrain Merida) est sorti une première fois du peloton en revenant alors sur l’homme de tête puis en le lâchant. Le requin de Messine était alors seul en tête à presque 6 kilomètres de l’arrivée. Derrière, les favoris se neutralisent laissant Nibali attaquer la descente en solitaire, dans un exercice qu’il apprécie particulièrement. Ce dernier signe là sa première victoire sur la classique Italienne avec une classe remarquable !

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N°3 – Nans Peters sur la Vuelta

C’est à l’occasion de la 11ème étape de la Vuelta que le coureur de la formation AG2R La Mondiale Nans Peters s’est révélé selon nous. Une échappée compliquée à prendre malgré de multiples attaques dès le départ, c’est un groupe de 20 coureurs qui s’est enfui ce jour-là. Arrivé dans un final pour costauds ou Alessandro De Marchi (BMC Racing Team) s’impose d’ailleurs, le Français se retrouve alors au milieu de grands noms du cyclisme: Jhonatan Restrepo (Team Katusha-Alpecin), 2ème au final,  Thibaut Pinot (Groupama-FDJ) ou encore Pierre Rolland (Team EF Education First – Drapac), Nans Peters, sûrement bien moins fort que certains, grâce à une remarquable intelligence de course,  prendra une superbe 4ème place.

nullNans Peters / ©AG2R La Mondiale

N°4 – Bob Jungels Liège-Bastogne-Liège

On le sait d’office, l’équipe Belge Quick-Step Floors est une équipe taillée pour remporter les classiques. Néanmoins, il lui est parfois compliqué, au vu du nombre des potentiels vainqueurs présents dans l’équipe, de définir qui fait quoi et quand. Ceci dit une cohésion de groupe quasi-parfaite règne dans le collectif et permet aux coureurs de s’adapter en temps réel à la course. Parti dans la Roche-aux-Faucons, soit l’avant-dernière côte du jour, le Luxembourgeois Bob Jungels prenait la suite de son coéquipier Philippe Gilbert et partait seul en tête de la course. Derrière, un groupe d’une vingtaine de coureurs tentait de s’organiser avec la présence de Julian Alaphilippe, en vain … Une victoire en partie due à une superbe organisation de l’équipe ce jour-là.

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N°5 – Michaël Woods sur la Vuelta

Le Canadien de l’équipe EF Education First-Drapac est sûrement l’auteur d’une des victoires les plus émouvantes de l’année. C’est à l’occasion de la 17ème étape de la Vuelta que Michael Woods est venu s’imposer sur l’une des arrivées les plus compliquées de cette année 2018. Sur les pentes du Balcon de Bizkaia, il a su se surpasser pour venir s’offrir la plus belle victoire de sa carrière. C’est après avoir franchi la ligne que ce dernier a expliqué que son bébé était mort lors de l’accouchement de sa femme deux mois plus tôt et que dans l’oreillette, son directeur sportif lui a dit de penser à sa famille pour couvrir les derniers kilomètres. Une victoire émouvante et « qui fait peur » tant on voit que le Canadien est allé au-delà de lui-même.

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