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Un seul nom pour parler de Velox : Guidoline. Si vous pensez qu’il s’agit d’un simple terme technique, détrompez-vous ! Guidoline est une marque déposée par Velox depuis 1950. Un peu à l’image de ce que sont Caddie pour les charriots et Frigidaire pour les réfrigérateurs. Pour l’entreprise, cette Guidoline est donc un symbole qu’elle s’acharne à défendre. Patrick Guinard a racheté l’entreprise voilà maintenant deux ans. Il en a fait son cheval de bataille. « Cela fait des années que cette marque est déposée par Velox, se défend le patron de l’entreprise. J’ai décidé de la remettre plus en avant qu’à une époque. Ensuite, il faut expliquer cela aux gens. Ça coûte un peu d’argent car j’ai un avocat qui s’en occupe. Mais ce n’est pas pour être en rivalité avec nos concurrents. »

Et des concurrents, Velox en a vu passer en 110 ans d’histoire. Comme un symbole, l’entreprise est née en 1903, la même année que le Tour de France. Aujourd’hui, elle emploie dix salariés dans ses locaux en région parisienne. Depuis sa création, la marque est spécialisée dans les domaines de la roue, du fond de jante aux traitements pour la réparation. Mais Velox a d’autres arguments à faire valoir et notamment cette Guidoline qui, s’il est son produit symbolique, n’est pas son produit-phare. L’entreprise peut en revanche se targuer de fabriquer en France, à Argenteuil. Tous les produits sont fabriqués dans la région parisienne par les ouvriers, souvent présents depuis de nombreuses années. Dotés d’un savoir-faire et d’une qualité de travail inestimables, ils contribuent à donner à la société cette image haut de gamme qui fait son succès… à l’étranger. En France, c’est une autre histoire. 70 % des ventes se font en dehors des frontières hexagonales, aux Etats-Unis, en Australie et même en Chine, où le « made in France » fait recette.

« Ce fabriqué en France est un de nos arguments principaux… [Lire la suite]