Tu prends la 27ème place sur la finale de la Coupe du Monde à Hoogerheide. Quelle analyse fais-tu, à froid, sur ta course ?

Ça m’embête de terminer si loin malgré les bonnes jambes que j’avais. Je suis parti en 8ème ligne, j’ai voulu forcer le passage après environ 75 mètres de course pour passer entre les barrières et un Irlandais. Malheureusement l’Irlandais a continué de se rapprocher de la barrière avec moi entre les deux, et je suis tombé. J’ai alors dû faire la première partie du circuit à pied, jusqu’au poste. Heureusement, le poste était juste à l’entrée du circuit. Le point positif c’est que j’ai bien travaillé les portages ses deux dernières semaines, avec une casse de dérailleur à Nommay la semaine dernière.

Quand tu vois ton coéquipier Anthony Courriere prendre une belle 6ème place, cela te donne des idées ?

C’est vraiment génial pour Anthony mais également pour toute l’équipe. Je pense que ça va nous faire du bien mentalement de savoir qu’on est capable de le faire.

Connais-tu le circuit physique de Valkenburg ? Comment le trouves-tu ? 

Oui je le connais, c’était ma première Coupe du Monde l’an passé. J’avais pris beaucoup de plaisir sur ce circuit. Il a un peu évolué cette année, j’ai vu la semaine dernière des vidéos et des interviews. Sven Nys a dit que c’était le plus beau circuit de ces 20 dernières années. Je suis donc vraiment impatient d’y être et d’en découdre avec les meilleurs coureurs au monde.

Quelles seront tes ambitions au départ du championnat du monde ?

C’est difficile d’avoir une idée sur mes capacités car je n’ai pas pu vraiment m’exprimer à 100% face aux autres avec les problèmes que j’ai eus. C’est une course d’un jour, tout est possible. De toute façon ce sera la guerre et ce sera dur on le sait tous.

Quel sera ton programme au niveau de l’entraînement pour cette dernière semaine avant l’ultime objectif de la saison ?

La préparation est terminée, je vais juste entretenir la forme et m’imprégner du circuit un maximum.

Comment est l’ambiance au sein de l’équipe de France ? Tu apprends de nouvelles choses aux côtés des coureurs plus expérimentés ?

C’est vraiment génial ! J’en apprends tous les jours grâce à chacun d’entre eux. On est tous amis en dehors du vélo, ça permet de se détendre en dehors de l’entraînement.

Vas-tu couper après les mondiaux avant de reprendre la route ? comment abordes-tu cette future saison ?

Bien-sûr je vais couper, la saison n’a pas été longue pour moi mais très intense. Je ne sais pas encore, pour le moment je suis à fond dans le cyclo-cross et j’avoue ne pas y avoir trop réfléchi. Je verrai tout ça pendant ma coupure.

Tu es plutôt Van der Poel ou Van Aert ? 

Van der Poel ! Je ne sais pas pourquoi, je l’ai toujours admiré depuis qu’il est junior. Sûrement parce qu’il fait plus le spectacle, je ne sais pas… Mais j’admire aussi Van Aert car sans lui et VDP, le cyclo-cross ne serait pas ce qu’il est devenu : un véritable spectacle.

Quel est ton pécher mignon ?

La nourriture en général ! Pas forcément les fastfoods mais la nourriture tout simplement (sourire).

Par Maëlle Grossetête