Pendant cette Vuelta, allez-vous rester ensemble dans les chambres et sur la course ou vous séparer de temps en temps ? 

Pour la chambre ? On la partage durant toute la Vuelta. Mais ca fait longtemps que nous n’avons pas couru ensemble. Cette année, on avait prévu de faire la Vuelta ensemble et d’avoir presque le même programme. Mais on a dû le changer par ce que Simon faisait le Tour. Je crois que c’est notre deuxième course ensemble cette année. Après, ce n’est pas seulement Adam et moi, mais l’équipe entière essaie de rouler ensemble. Il arrive que l’on soit séparé. 

Se pourrait-il que vous soyez dans deux équipes différentes ?

Pourquoi pas. Quand nous étions jeunes, on courrait pour des équipes différentes et ça ne posait pas de problème. On peut courir chacun de son côté ou ensemble. Ce n’est pas difficile pour nous. Mais actuellement, nous sommes très contents d’être là où nous sommes, à Orica-Scott, une équipe fantastique. Il n’y a aucune raison d’en changer. 

Pensez-vous que d’un niveau marketing, avoir deux frères est un plus ? 

J’espère ! (Rires) Je n’en sais rien. Il faut demander aux sponsors. En tout cas, nous sommes bien ensemble et c’est bon pour l’équipe. 

Le rêve dans ce genre de Grand Tour, c’est d’être ensemble sur le podium ?

Oui pourquoi pas. Être deux sur le podium serait fantastique. Mais on va d’abord voir ce qu’il se passe sur la course. On verra ça dans trois semaines. Mais c’est sûr que c’est toujours un bon objectif à viser. On va faire de notre mieux et voir ce qu’il va se passer. 

Il y a très peu de sprinteurs sur cette Vuelta donc très peu d’équipes à chasser l’échappée. De plus, les étapes sont souvent accidentées. Cela peut signifier une priorité aux attaquants. Allez-vous tenter des choses différentes que pendant le Tour de France par exemple ?

Je crois que la Vuelta est toujours la même. Il y a toujours beaucoup d’arrivée en montée, d’étapes avec de la montagne. Certaines étapes peuvent paraître plates sur le papier, mais elles ne le sont pas vraiment. C’est toujours une course où on ne voit pas beaucoup les sprinteurs. Donc on va essayer d’en tirer profit et on espère que ca nous avantagera. 

Chris Froome est présent sur la Vuelta après sa victoire au Tour. Pensez-vous qu’il est possible d’enchaîner victorieusement le Tour de France et la Vuelta ? Et pensez-vous que son équipe est plus faible que celle alignée sur le Tour ?

Froome a été tout près de le faire l’année dernière. Il faut voir comment il a récupéré. Vous savez, certaines années, on peut récupérer très bien et d’autres très mal. Il a aussi une équipe très forte avec de bons coureurs. Donc c’est certain qu’il a un soutien de choix.