2ème étape : Nîmes-Gruissan (203,4 km)

« C’est un classique que nous avons l’habitude de faire sur le Tour de France. D’un point de vue du profil, cette étape ne présente pas de difficulté. En revanche elle risque d’être ventée ! Après avoir contourné Montpellier par le sud, on va rejoindre la mer Méditerranée sur des routes très exposées. La course va longer les étangs qui bordent le Golfe du Lion et traverser ainsi les marais sur de nombreux kilomètres.

Ca va être joli, il y aura probablement des vacanciers sur le bord de la route, mais ça va être stressant. En fonction du vent, il peut y avoir des bordures sur ces routes qui disposent de nombreux aménagements urbains. On va passer beaucoup de ronds-points. Gare à la chute ! Chacun des favoris va devoir courir devant, ce qui va générer du stress et de la tension nerveuse dans le peloton. Personne ne voudra se faire piéger.

Au terme de cette journée stressante, un sprinteur devrait pouvoir s’imposer à Gruissan. Ils ne sont pas nombreux à avoir fait le déplacement sur le Tour d’Espagne, ce qui pourrait privilégier comme souvent la révélation de nouveaux sprinteurs. »