Brice, on vous a vu à l’attaque dans le final vers Saint-Félicien hier…
Oui, toute l’équipe devait être à l’attaque au départ de l’étape afin de glisser un coureur dans la bonne échappée. On n’a pas réussi et c’est dommage, ça aurait été pas mal qu’on soit représenté. Alors quand les quatre de tête ont été repris j’ai plus suivi une attaque de Rémi Pauriol que déclenché quoi que ce soit. Derrière ça a malheureusement relancé, sinon ça aurait pu être un bon coup pour rejoindre les quatre devant et faire un petit bout ensemble. Quoi qu’il en soit, c’est de bon augure pour la suite.

La 2ème place de Julien Simon, est-ce une déception ou un espoir pour la suite ?
C’est un peu des deux. Faire 2ème c’est passer très proche de la gagne. C’est forcément frustrant mais c’est aussi encourageant. Julien a déjà prouvé qu’il pouvait faire de belles choses et sur le Dauphiné, qui est une course très relevée, il confirme et montre qu’il n’est pas là par hasard.

On vous a vu à l’attaque mais aussi aller chercher des bidons, quel est votre rôle sur ce Dauphiné ?
Disons qu’il faut que chacun travaille un peu. Jérôme Coppel va très bien, c’est un peu son terrain ici et il faut qu’il fasse son maximum. Mais il a envie de bien faire, alors, nous, on se doit de l’entourer. Personnellement, j’aimerais bien faire un bon résultat. Peut-être en fin de semaine, je pense qu’il y aura plus d’occasions de s’illustrer. Aussi, en vue du Championnat de France du contre-la-montre, j’aimerais faire une belle performance jeudi même si ça m’étonnerait que je devienne champion de France de l’exercice.

Et en vue des deux longs contre-la-montre du Tour de France ?
Le Tour, ça dépendra ! Pour l’instant je n’ai pas encore validé mon billet mais je l’espère vivement ! Il faut rester concentré sur la course, on aura le temps de penser au mois de juillet plus tard.

Avec le recul désormais, quel bilan tirez-vous de votre passage chez Leopard-Trek ?
J’étais très bien, je pense que c’était une très belle équipe. Ça m’a sans aucun doute servi tout comme mon expérience chez Vacansoleil. C’était malgré tout très dur de s’adapter car c’était une équipe étrangère mais aussi une mentalité différente que celle que j’avais l’habitude de voir en France. Au bout d’un an je me suis finalement adapté et avec du recul c’était une superbe expérience, j’étais vraiment très content d’y aller. A la fin il y a eu une fusion et bon nombre de coureurs, moi compris, se sont retrouvé un peu à la porte mais c’est le jeu, le sport.

Saur-Sojasun, ce n’est pas non plus un choix par défaut ?
Non, pas du tout. C’est vraiment une très belle équipe dans laquelle je me sens très bien. J’espère pouvoir évoluer du mieux possible au sein de cette équipe. Il faut maintenant que les résultats viennent.

Propos recueillis par Simon Bernard à Saint-Félicien le 5 juin 2012.