Critérium International. Deux des trois membres du podium final du Tour de France 2014 se retrouveront au Critérium International les 28 et 29 mars prochains. Jean-Christophe Péraud (Ag2r La Mondiale) et Thibaut Pinot (FDJ) seront les deux principales têtes d’affiche de l’épreuve corse lors du week-end. Le Toulousain défendra donc son titre acquis l’an dernier face à Matthias Frank (IAM Cycling). Le Suisse, vainqueur à l’Ospédale en 2014 juste devant Jean-Christophe Péraud, fait partie de la longue liste de prétendants pour le Critérium International, au même titre que Julian Arredondo, Bob Jungels et Bauke Mollema (Trek Factory Racing), Eduardo Sepulveda (Bretagne-Séché Environnement), Janez Brajkovic (Unitedhealthcare), Nicolas Edet (Cofidis), Davide Formolo (Cannondale-Garmin) et Oliver Zaugg (Tinkoff-Saxo).

Michal Kwiatkowski. Nice n’est pas bien loin de la côte ligure et cela n’a pas échappé à Michal Kwiatkowski (Etixx-Quick Step). Le Polonais, au lendemain de la dernière étape de Paris-Nice, a pris la direction de San Remo pour reconnaître les 70 derniers kilomètres de la Primavera en compagnie de Michal Golas. Les deux hommes ont reconnu les endroits stratégiques de Milan-San Remo, notamment la zone des Capi (Melo, Cerve, Berta) et la Cipressa. Pour étudier tous les détails du Poggio, deux ascensions ont été nécessaires. « C’était une supère expérience, relate le champion du monde qui n’a jamais terminé la course en deux participations. Je sais qu’après 280 kilomètres, le Poggio devient un réel obstacle. La partie que j’ai préférée, c’est la descente. Je l’ai faite deux fois et j’ai adoré ! »

Peter Sagan. Hier sur Tirreno-Adriatico, Peter Sagan (Tinkoff-Saxo) a mis fin à près de neuf mois de disette. Pour la première fois depuis le Championnat de Slovaquie l’an dernier et surtout pour la première fois sous les couleurs de sa nouvelle formation, le triple Maillot Vert du Tour a levé les bras. Pour remporter cette victoire qui lui fait du bien à moins d’une semaine de Milan-San Remo, le Slovaque a pu compter sur une équipe qui lui était entièrement dévouée. « Tout le monde m’a aidé, y compris Alberto Contador qui a mené le rythme dans les deux dernières ascensions pour essayer de scinder le peloton, signale Peter Sagan. Nous avons pu lâcher un certain nombre de sprinteurs et avons roulé ensuite pendant 80 kilomètres. C’est une superbe victoire, autant pour moi que pour l’équipe. L’étape n’aurait pas pu se dérouler d’une meilleure façon. »

Gerald Ciolek. Dans des conditions climatiques qui étaient proches de celles de son Milan-San Remo victorieux en 2013, Gerald Ciolek (MTN-Qhubeka) s’est rappelé au bon souvenir des suiveurs à six jours de sa course fétiche. Le sprinteur teuton a pris la 2ème place de la 6ème étape de Tirreno-Adriatico juste derrière Peter Sagan. Avec lui, c’est toute la formation sud-africaine qui fait bonne figure. C’est un vrai train qu’a fédéré autour de lui le finisseur allemand qui a pu compter hier sur le soutien de Matthew Goss et d’Edvald Boasson-Hagen dans les derniers kilomètres. « L’équipe a parfaitement travaillé pendant toute la course, souligne l’Allemand. Ils m’ont emmené dans un fauteuil dans le final. Peter Sagan avait simplement plus d’explosivité. Je suis ravi de voir que l’équipe va bien et qu’elle travaille parfaitement ensemble. »

Lance Armstrong. Verra-t-on Lance Armstrong rouler sur le parcours du Tour de France en juillet ? C’est en tout cas ce que croit savoir le Daily Mail. Pas dans le peloton professionnel de la Grande Boucle, bien entendu, mais 24 heures avant le passage de la caravane, dans le cadre d’une opération destinée à récolter 1 million de livres (1,4 million d’euros) pour lutter contre la leucémie. La personne en charge du projet n’est autre que Geoff Thomas, ancien footballeur international anglais et qui a dû lui même faire face à la maladie. D’après le tabloïd britannique, il aurait convaincu Lance Armstrong, banni à vie de toute compétition cycliste, de participer à ce projet. Il espère profiter de la notoriété de l’Américain pour attirer les cyclistes fortunés. Car ceux qui voudront parcourir le Tour un jour avant les pros devront débourser 50 000 livres, soit 70 000 euros.