Jan Bakelants. Cette saison 2013 restera celle de la confirmation pour Jan Bakelants (RadioShack-Leopard). Après sa victoire d’étape à Ajaccio, le Belge a remporté hier le GP de Wallonie devant Thomas Voeckler. Tout sauf une surprise pour l’ancien vainqueur du Tour de l’Avenir qui vise maintenant beaucoup plus haut. « Je savais que je pouvais être bien ici, affirme le deuxième porteur du maillot jaune sur le Tour 2013. Deux semaines après mon stage en altitude en Italie, je savais que je pouvais marcher dans cette région. J’y ai gagné de nombreuses courses en Espoir. Maintenant, je peux affirmer que Liège-Bastogne-Liège sera l’un de mes principaux objectifs l’an prochain. Mais avant cela, Florence ! Philippe Gilbert sera notre leader et je travaillerai pour lui avec plaisir tout en espérant avoir quelques libertés. »

Florian Vachon. Au GP de Wallonie, il s’en est fallu de peu pour que Florian Vachon (Bretagne-Séché Environnement) crée la surprise. Mais il lui a manqué un peu de jus dans le final pour revenir sur Bakelants et Voeckler. « On part en contre à trois coureurs à 10 bornes de l’arrivée, relate l’ancien vainqueur de Paris-Bourges. On s’entendait bien et on revenait sur les hommes de tête. Mais on a un peu buté dans la dernière montée de la Citadelle. Devant les trois de tête coinçaient aussi et on a un peu temporisé. Je ressors de mon groupe à 1 kilomètre de l’arrivée, mais il m’a manqué un petit peu de jambes pour pouvoir faire la jonction. J’aurais peut-être dû attaquer un peu plus tôt, car devant aussi ils étaient un peu marqués et cela m’aurait permis de rentrer. C’est une belle performance certes, mais il y a comme un petit goût d’inachevé. »

Sylvain Chavanel. Tony Gallopin a expliqué sa non-sélection pour les Mondiaux sur Twitter le soir de l’annonce de la FFC, Sylvain Chavanel (Omega Pharma-Quick Step) a lui attendu le lendemain matin pour s’expliquer dans l’Équipe. « Ce n’est pas pour moi, lance-t-il dans les colonnes du quotidien sportif. Je suis quelqu’un de très lucide. Je sais ce que je vaux à tel ou tel moment. Or, actuellement, je ne me sens pas capable d’être dans le coup pour un final comme celui de Florence la semaine prochaine. En fait, je ne veux pas me sentir inutile. Je ne pense pas que l’équipe de France actuelle ait besoin de moi. Il faut savoir laisser les clés à la nouvelle génération. On a des jeunes coureurs très talentueux, et si on leur met toujours les anciens dans les pattes, ils n’auront pas la possibilité de s’épanouir. »

Espagne. Après avoir raflé cinq titres en dix éditions entre 1995 et 2004, l’Espagne est depuis bredouille. Quand bien même les différentes sélections ont eu de l’allure depuis Vérone et le dernier sacre d’Oscar Freire, les Ibériques se sont révélés incapables de créer une véritable équipe. Les rivalités entre différentes équipes et entre les différentes régions se sont clairement faites ressentir et les stratégies de courses des Espagnols ont surpris ces dernières années. Cette édition sera-t-elle la bonne ? En tout cas, ils auront trois belles cartes à jouer avec Alberto Contador (Team Saxo-Tinkoff), Joaquim Rodriguez (Team Katusha) et Alejandro Valverde (Movistar Team), quatre fois médaillé depuis Hamilton en 2003. Jonathan Castroviejo et José Herrada (Movistar Team), Egoi Martinez et Samuel Sanchez (Euskaltel-Euskadi), Daniel Moreno (Team Katusha) et Luis-Leon Sanchez (Belkin) les accompagneront.

Giro 2014. Le tracé du Tour d’Italie 2014 prend forme petit à petit. Jusqu’ici on avait trois certitudes : un Grand Départ d’Irlande du Nord, une arrivée finale à Trieste, et le Zoncolan la veille de l’arrivée. On peut maintenant en ajouter une quatrième : un long contre-la-montre. Comme cette année, les organisateurs transalpins vont permettre aux gros moteurs de s’expliquer autour de Barolo dans le vignoble piémontais. Ce chrono se tiendra le jeudi 22 mai, donc en milieu de deuxième semaine, et fera 46,5 kilomètres. Ce sera donc dix kilomètres moins long que celui de Saltara, mais les écarts pourront malgré tout se créer. Michele Acquarone ouvre donc la porte aux coureurs complets alors que le Giro était la chasse gardée des purs grimpeurs jusqu’ici. Cette année, Alex Dowsett avait devancé Bradley Wiggins lors ce rendez-vous.