Cofidis. La poursuite du partenariat entre Look et Cofidis demeurait une incertitude quant à l’année 2011. Finalement, la marque nivernaise a confirmé son soutien à l’équipe nordiste jusqu’en 2012. L’an prochain, la formation d’Eric Boyer roulera sur le nouveau cadre Look 695 et les pédales Kéo Power. Le cadre 596 – issu de la technologie piste – sera utilisé pour les contre-la-montre, associé à la Kéo Blade Aéro. « Je suis très heureux que nous poursuivions ce partenariat avec l’équipe Cofidis, a annoncé le PDG de Look Dominique Bergin. Il est essentiel pour une marque comme Look de pouvoir être présent dans le peloton au plus haut niveau. Le sponsoring est un vecteur d’image important, mais également une source d’innovations. » La marque équipe l’équipe Cofidis, candidate à un retour en première division l’an prochain, depuis deux saisons.

Fabian Cancellara. Le Suisse Fabian Cancellara (Team Saxo Bank) n’a pas oublié son désir de s’imposer chaque année sur une classique nouvelle. Après avoir conquis Paris-Roubaix (2006, 2010), Milan-San Remo (2008) et le Tour des Flandres (2010), son regard se tourne à présent vers les Ardennaises. L’an prochain, il devrait ainsi faire l’impasse sur le Tour des Flandres et Paris-Roubaix pour tenter de remporter Liège-Bastogne-Liège. Bien qu’il ne possède aucune référence sur cette classique, il se pense en mesure d’y jouer les premiers rôles. La suite de sa saison 2011 devrait être bâtie en fonction du Championnat du Monde en ligne et du Tour de Lombardie, les deux autres événements auxquels Fabian Cancellara rêve d’ajouter son nom au palmarès. Sa préparation devrait pour cela passer par le Tour de France et la Vuelta. Bien qu’il n’ait pas précisé sa destination en 2011, le Suisse serait proche de l’équipe des Schleck.

AFLD. Un mois après la démission de Pierre Bordry et la nomination à sa présidence de Bruno Genevois, l’Agence Française de Lutte contre le Dopage (AFLD) a tendu une nouvelle main à l’Union Cycliste Internationale, avec laquelle elle s’était brouillée il y a un an en émettant des doutes sur la fiabilité des contrôles antidopage réalisés sur le Tour de France 2009. « L’AFLD est disposée à joindre ses efforts à ceux déployés par l’UCI, aussi bien avant que pendant les compétitions, et ceci à l’occasion des compétitions majeures de la prochaine saison : Paris-Nice, le Dauphiné et le Tour, a annoncé l’agence française. L’efficacité des contrôles n’en doit pas moins être améliorée. L’application de plusieurs recommandations des observateurs indépendants de l’Agence Mondiale Antidopage compléterait utilement le programme antidopage. »

Floyd Landis. Le Californien Floyd Landis avait dépensé des millions pour assurer sa défense à la suite d’un contrôle antidopage positif à la testostérone sur le Tour de France 2006, dont il avait rapporté le Maillot Jaune à Paris. Depuis, l’Américain est passé aux aveux mais il n’en a guère fini avec les ennuis. La justice française soupçonne en effet Floyd Landis et son avocat Arnie Baker d’avoir eu accès par piratage informatique à des documents du Laboratoire National de Dépistage du Dopage (LNDD) pour mieux préparer leur défense. Ils auraient fait appel aux services du hacker présumé Alain Quiros. Les deux hommes ont toujours ignoré les convocations du juge d’instruction, si bien qu’un mandat d’arrêt international a été déposé à leur encontre. Hier, Landis et Baker ont été renvoyés devant le tribunal correctionnel de Nanterre, où ils seront jugés pour « recel d’intrusion frauduleuse dans un système de traitement automatisé. »

Grégory Baugé. Le double champion du monde de vitesse individuelle Grégory Baugé (US Créteil) mettra un terme à sa carrière cycliste après les Jeux Olympiques de Londres en 2012… mais pas à sa carrière sportive. Dans une interview accordée au Dauphiné Libéré en marge des Six Jours de Grenoble, le Guadeloupéen a confié ses projets d’avenir, qu’il envisage sur les pistes d’athlétisme. « Quoi qu’il arrive à Londres, je mettrai un terme à ma carrière de cycliste après les Jeux. C’est mûrement réfléchi, et je me mettrai à l’athlétisme. Je n’ai pas envie de passer plus de temps sur le vélo, où j’évolue en équipe de France Elite depuis l’âge de 19 ans. » Baugé dresse en outre un triste constat pour le cyclisme sur piste, parent pauvre de notre sport. « Après les derniers Jeux, il y a eu quand même pas mal de médailles, mais on n’a rien vu venir. »