Tejay Van Garderen. Après avoir du se retirer du Tour de Romandie à cause d’une chute survenue au cours du prologue, le mois dernier, Tejay Van Garderen (BMC Racing Team) est de retour à la compétition sur le Critérium du Dauphiné. « La dernière course par étapes que j’ai disputée entièrement était le Tour du Pays Basque, en avril, il y a déjà un certain temps, donc, confirmait-il en conférence de presse. Alors, forcément, je ne vais pas aller au Dauphiné en me disant que la victoire sera facile, et encore moins compte tenu de la concurrence. Mais l’équipe et moi souhaitons prendre cette course comme une répétition générale pour le Tour de France. Je vais donc prendre le départ pour terminer le mieux classé possible au classement général, tester mes limites, et tester l’équipe, vérifier que tout fonctionne bien. »

Chris Horner. Il y a quelques jours, l’équipe Lampre-Merida annonçait que Chris Horner, de retour de blessure, serait très certainement son leader sur le prochain Tour de Suisse. Le manager de l’équipe, Brent Copeland, est revenu sur sa décision, dans un entretien accordé à Cyclingnews. « Nous ne l’aurons pas avec nous en Suisse, a-t-il tranché. Il y aura de bonnes conditions en Italie et il a un très bon programme d’entrainement qui l’attend, donc je préfère qu’il récupère complètement ainsi. Il pourrait ensuite courir en Slovénie, pour avoir quatre jours de course dans les jambes avant d’aller au Tour de France. Nous sommes vraiment heureux de la façon dont se déroule sa préparation. Sa récupération a été incroyable. Nous verrons en temps voulu mais si nous pouvons prendre le départ du Tour avec deux cartes pour le classement général, Chris Horner et Rui Costa, ce serait parfait pour nous. Si Chris a la condition qu’il avait sur la dernière Vuelta, alors il sera présent pour le général. Son rôle dépendra vraiment de sa condition au départ. »

Boucles de la Mayenne. Pour la 40ème édition de l’épreuve, les organisateurs ont souhaité faire dans le classique, au moins, pour le lancement des hostilités. C’est donc par un prologue, hier, dans les rues de Laval, le même depuis 2007, qu’ont commencé les Boucles de la Mayenne. Avec une distance de 4,5 kilomètres à parcourir, on attendait un spécialiste de ce type d’effort. Spécialiste des prologues, c’est Jimmy Engoulvent qui s’impose (Team Europcar) pour 1″ devant Florian Sénéchal et 4″ devant l’étonnant Mathieu Van Der Poel (BKCP-Powerplus), troisième, dont on a du mal à cerner les limites. Parmi les hommes à surveiller pour le classement général, à noter la présence dans le Top 10 de Brice Feillu (Bretagne-Séché Environnement). Le Français semble revenir en grande forme et devrait pouvoir tirer son épingle du jeu dans la Mayenne, ce week-end.

Classement du prologue :

1. Jimmy Engoulvent (FRA, Team Europcar) en 5’48 »
2. Florian Sénéchal (FRA, Cofidis) à 1 sec.
3. Mathieu Van Der Poel (PBS, BKCP-Powerplus) à 4 sec.
4. Mike Teunissen (PBS, Rabobank Development Team) à 5 sec.
5. Bryan Nauleau (FRA, Team Europcar) m.t.
6. Arnaud Gérard (FRA, Bretagne-Séché Environnement) m.t.
7. Benoît Vaugrenard (FRA, FDJ.fr) à 7 sec.
8. Brice Feillu (FRA, Bretagne-Séché Environnement) à 8 sec.
9. Illart Zuazubiskar Gallastegi (ESP, Euskadi) m.t.
10. Stéphane Rossetto (FRA, Bigmat-Auber 93) à 10 sec.

Classement général :

1. Jimmy Engoulvent (FRA, Team Europcar) en 5’48 »
2. Florian Sénéchal (FRA, Cofidis) à 1 sec.
3. Mathieu Van Der Poel (PBS, BKCP-Powerplus) à 4 sec.
4. Mike Teunissen (PBS, Rabobank Development Team) à 5 sec.
5. Bryan Nauleau (FRA, Team Europcar) m.t.
6. Arnaud Gérard (FRA, Bretagne-Séché Environnement) m.t.
7. Benoît Vaugrenard (FRA, FDJ.fr) à 7 sec.
8. Brice Feillu (FRA, Bretagne-Séché Environnement) à 8 sec.
9. Illart Zuazubiskar Gallastegi (ESP, Euskadi) m.t.
10. Stéphane Rossetto (FRA, Bigmat-Auber 93) à 10 sec.

Danny Van Poppel. Vainqueur du prologue du Tour de Luxembourg, le Néerlandais Danny Van Poppel (Trek Factory Racing) a du se contenter de la troisième place, hier, au terme de la première étape disputée au sprint. « Je suis un peu déçu, a-t-il dit à l’arrivée. C’était une journée difficile avec une succession de montées et à la fin de l’étape, je l’ai vraiment ressenti dans mes jambes. L’équipe a fait un très bon travail en prenant très tôt le contrôle de la course et en réduisant l’écart avec l’échappée. Nous avons également demandé à l’équipe Lotto-Belisol de nous aider. C’était un sprint dangereux, comme toujours certes, mais un peu plus encore cette fois avec ces petites équipes au départ. Greipel a lancé son sprint très tôt et j’ai pensé pouvoir revenir, mais soudainement j’ai senti que je n’avais plus rien dans les jambes et ce au moment où j’en avais le plus besoin. »