En guise de préparation du Tour de France, le Critérium du Dauphiné s’affirme comme une épreuve incontournable. De par ses étapes alpestres aux cols mythiques ou par ses deux chronos – prologue et course contre-la-montre – cette épreuve a comme des airs de Grande Boucle. La haute montagne se profile dès demain avec l’arrivée en altitude à Risoul et emmènera les coureurs les jours suivant sur les célèbres pentes du col du Lautaret, du Glandon et surtout de l’Alpe d’Huez samedi. Mais avant de pouvoir en découdre avec les petits braquets, il restait aux 170 coureurs présents une étape contre-la-montre à accomplir. 49 kilomètres d’épreuve chronométrée entre Monteux et Sorgues. 49 kilomètres pour bouleverser la hiérarchie établie sur le prologue dimanche dernier. La distance n’est pas anodine. Les coureurs ne pourront pas faire de plus long contre-la-montre avant le Tour de France, puisque le Tour de Suisse propose un chrono de seulement 27 bornes. Ainsi c’était l’occasion ou jamais pour les rouleurs ou pour les favoris du mois de Juillet de tester leur condition sur ce type d’effort si particulier.
Les regards étaient surtout, et à juste titre, tournés vers le champion d’Espagne de l’effort individuel Alberto Contador. Après avoir remporté le prologue trois jours auparavant, il faisait figure de favori même si l’on émettait des doutes sur sa motivation à vouloir faire le chrono « à bloc ». Les doutes ont vite été confirmés quand, au bout de 15,5 km au premier pointage intermédiaire, l’espagnol accusait déjà 31 secondes de retard. Puis 57 secondes au bout de 31 km. On comprit rapidement qu’il ne fallait pas compter sur lui pour la victoire d’étape. Ni pour le podium puisque Contador franchit la ligne d’arrivée en sixième position à 1’46 » du vainqueur du jour et perd ainsi sa tunique de leader ! En temps normal, on pourrait légitimement parler de contre-performance tant l’espagnol nous a habitué à dominer les chronos depuis l’an dernier. Pourtant, à la vue de son visage serein pendant l’effort et de sa volonté à travailler sa position et son coup de pédale sur son nouveau vélo, on doit s’attendre à revoir El Pistolero aux avant-poste ce week-end dans son domaine de prédilection : la montagne.
Le grand gagnant du jour nous vient de Slovénie : Janez Brajkovic. Troisième du prologue dimanche dernier, le champion national de contre-la-montre a réalisé une véritable performance sur ce parcours vauclusien exigeant. En tête à tous les intermédiaires, le Slovène de la formation Radio Shack a su enrouler de gros braquets sur les routes au goudron rugueux et surtout dans une première partie de chrono rendue difficile par l’ascension d’un col troisième catégorie. Une victoire synonyme de retour au premier plan pour Brajkovic après tous les espoirs placés en lui notamment suite au Tour d’Espagne 2006. Il prend ainsi le maillot jaune de leader et s’affirme comme un favori probable pour le classement général final en raison de sa forme actuelle. De plus, il marque les esprits en vue de la sélection de Radio Shack pour le Tour de France.
Au classement général, le Slovène devant dorénavant David Millar (Garmin -Transitions) de 36 secondes. L’écossais, qui avait fait de ce chrono un objectif doit se contenter de la seconde place du contre-la-montre à près de trente secondes de Brajkovic. Edvald Boassen-Hagen (Team Sky) complète le podium après avoir longtemps mené le classement provisoire. Du même coup, le norvégien prend la troisième place du classement général. La bonne affaire vient de Denis Menchov (Rabobank). Inexistant sur les premières étapes, le russe réapparaît à son meilleur niveau. Il finit cinquième du chrono et du coup remonte à la huitième place du classement général, à 2’47 » de Brajkovic.
Au rang des déceptions, hormis celle de Contador, on peut noter la 41ème place de Jean-Christophe Peraud (Omega Pharma-Lotto). Jamais dans le rythme, le néo-routier concède près de quatre minutes (3’51 »). Samuel Sanchez, en retrait déjà sur le prologue accuse un retard quant à lui de 4’14 » (48ème). A moindre titre, Jérôme Coppel termine 27ème sur une chrono sûrement un peu trop long pour le Savoyard.
L’étape de demain, jeudi, emmènera les coureurs de Saint-Paul-Trois-Chateaux à Risoul pour une étape de montagne longue de 210 kilomètres.

En guise de préparation du Tour de France, le Critérium du Dauphiné s’affirme comme une épreuve incontournable. De par ses étapes alpestres aux cols mythiques ou par ses deux chronos – prologue et course contre-la-montre – cette épreuve a comme des airs de Grande Boucle. La haute montagne se profile dès demain avec l’arrivée en altitude à Risoul et emmènera les coureurs les jours suivants sur les célèbres pentes du col du Lautaret, du Glandon et surtout de l’Alpe d’Huez samedi. Mais avant de pouvoir en découdre avec les petits braquets, il restait aux 170 coureurs présents une étape contre-la-montre à accomplir. 49 kilomètres d’épreuve chronométrée entre Monteux et Sorgues. 49 kilomètres pour bouleverser la hiérarchie établie sur le prologue dimanche dernier. La distance n’est pas anodine. Les coureurs ne pourront pas faire de plus long contre-la-montre avant le Tour de France, puisque le Tour de Suisse propose un chrono de seulement 27 bornes. Ainsi c’était l’occasion ou jamais pour les rouleurs ou pour les favoris du mois de Juillet de tester leur condition sur ce type d’effort si particulier.

Les regards étaient surtout, et à juste titre, tournés vers le champion d’Espagne de l’effort individuel Alberto Contador. Après avoir remporté le prologue trois jours auparavant, il faisait figure de favori même si l’on émettait des doutes sur sa motivation à vouloir faire le chrono « à bloc ». Les doutes ont vite été confirmés quand, au bout de 15,5 km au premier pointage intermédiaire, l’Espagnol accusait déjà 31 secondes de retard. Puis 57 secondes au bout de 31 km. On comprit rapidement qu’il ne fallait pas compter sur lui pour la victoire d’étape. Ni pour le podium puisque Contador franchit la ligne d’arrivée en sixième position à 1’46 » du vainqueur du jour et perd ainsi sa tunique de leader ! En temps normal, on pourrait légitimement parler de contre-performance tant l’Espagnol nous a habitués à dominer les chronos depuis l’an dernier. Pourtant, à la vue de son visage serein pendant l’effort et de sa volonté à travailler sa position et son coup de pédale sur son nouveau vélo, on doit s’attendre à revoir El Pistolero aux avant-postes ce week-end dans son domaine de prédilection : la montagne.

Le grand gagnant du jour nous vient de Slovénie : Janez Brajkovic. Troisième du prologue dimanche dernier, le champion national de contre-la-montre a réalisé une véritable performance sur ce parcours vauclusien exigeant. En tête à tous les intermédiaires, le Slovène de la formation RadioShack a su enrouler de gros braquets sur les routes au goudron rugueux et surtout dans une première partie de chrono rendue difficile par l’ascension d’un col troisième catégorie. Une victoire synonyme de retour au premier plan pour Brajkovic après tous les espoirs placés en lui notamment suite au Tour d’Espagne 2006.

Il prend ainsi le Maillot Jaune de leader et s’affirme comme un favori probable pour le classement général final en raison de sa forme actuelle. De plus, il marque les esprits en vue de la sélection de RadioShack pour le Tour de France. Au classement général, le Slovène devance dorénavant David Millar (Garmin -Transitions) de 36 secondes. L’Ecossais, qui avait fait de ce chrono un objectif doit se contenter de la seconde place du contre-la-montre à près de trente secondes de Brajkovic. Edvald Boassen-Hagen (Team Sky) complète le podium après avoir longtemps mené le classement provisoire. Du même coup, le Norvégien prend la troisième place du classement général. La bonne affaire vient de Denis Menchov (Rabobank). Inexistant sur les premières étapes, le Russe réapparaît à son meilleur niveau. Il finit cinquième du chrono et du coup remonte à la huitième place du classement général, à 2’47 » de Brajkovic.

Au rang des déceptions, hormis celle de Contador, on peut noter la 41ème place de Jean-Christophe Peraud (Omega Pharma-Lotto). Jamais dans le rythme, le néo-routier concède près de quatre minutes (3’51 »). Samuel Sanchez, en retrait déjà sur le prologue accuse un retard quant à lui de 4’14 » (48ème). A moindre titre, Jérôme Coppel termine 27ème sur un chrono sûrement un peu trop long pour le Savoyard.

L’étape de demain, jeudi, emmènera les coureurs de Saint-Paul-Trois-Chateaux à Risoul pour une étape de montagne longue de 210 kilomètres.

Classement 3ème étape :

1. Janez Brajkovic (SLO, Team RadioShack) les 49km en 1h01’51 »
2. David Millar (GBR, Garmin-Transitions) à 27 sec.
3. Edvald Boassen Hagen (NOR, Team Sky) à 44 sec.
4. Tejay Van Garderen (USA, HTC-Columbia) à 54 sec.
5. Denis Menchov (RUS, Rabobank) à 55 sec.
6. Alberto Contador (ESP, Astana) à 1’46 »
7. Geraint Thomas (GBR, Team Sky) à 1’56 ».
8. Christian Knees (ALL, Team Milram) à 2’09 »
9. Lazlo Bodrogi (FRA, Katusha) à 2’14 »
10. Patrick Gretsch (ALL, HTC-Columbia) à 2’15 »
Classement complet

Classement général :

1. Janez Brajkovic (SLO, Team RadioShack) en 10h22’04 »
2. David Millar (GBR, Garmin-Transitions) à 36 sec.
3. Tejay Van Garderen (USA, HTC-Columbia) à 50 sec.
4. Alberto Contador (ESP, Astana) à 1’41 »
5. Geraint Thomas (GBR, Team Sky) à 2’01 »
6. Christian Knees (ALL, Milram) à 2’20 »
7. Vladimir Gusev (RUS, Katusha) à 2’45 »
8. Denis Menchov (RUS, Rabobank) à 2’47 »
9. Gorka Verdugo (ESP, Euskaltel) à 2’49 »
10. Christophe Riblon (FRA, Ag2r la mondiale) à 2’53 »