Les espoirs de bon classement général côté français ne reposent désormais que sur le seul Romain Bardet depuis que le Tour est sorti des Pyrénées. 6ème du classement général, l’Auvergnat devra lutter pour conserver sa position dès aujourd’hui sur les rampes du Mont Ventoux, muni de son Focus Izalco Max en taille M.

Si le leader de l’équipe Ag2r La Mondiale est à l’avant-garde dans de nombreux domaines (alimentation, diététique, entraînement), il utilise pourtant un groupe mécanique sur les étapes de montagne. Non pas pour une question de fiabilité, mais en raison de son coup de pédale. Romain Bardet utilise régulièrement le 32 dents à l’arrière, là où le SRAM E-Tap ne permet pas d’aller au-delà des 28 dents. En revanche à l’avant le 53-39 reste de mise.

Au poste de pilotage également, le grimpeur de l’équipe Ag2r La Mondiale n’utilise pas forcément les matériaux les plus poussés. Potence (110 mm) et cintre (42 cm) sont en aluminium et non en carbone pour plus de sécurité. Il y appose deux rubans de guidon Fizik. La texture proche du velours lui garantit de meilleures sensations.

Muni de roues Zipp 202, voire 303 selon le dénivelé, le Focus Izalco Max de Romain Bardet n’excède pas les 6,8 kg.

L’actuel 6ème du classement général a opté récemment pour une nouvelle selle. Son choix s’est porté sur l’Arione de Fizik qu’il a sélectionnée pour deux grandes raisons : son poids et le confort qu’elle lui apporte.

Comme la grande majorité des coureurs, Romain Bardet opte pour des boyaux de 25 de section. Ces boyaux Continental, généralement gonflés à 8,5 bars au Dauphiné, lui apportent un meilleur rendement et un confort supplémentaire.

Dans l’air du temps, le coureur de l’équipe Ag2r La Mondiale est attentif aux données livrées par son capteur de puissance. Mais quand les circonstances l’exigent, le 2ème du dernier Dauphiné sait détourner le regard de son Quarq.

Très méticuleux dans son approche, Romain Bardet apporte un soin tout particulier à son matériel et recherche toujours le détail qui lui permettrait d’améliorer ses performances. Blocages, pression, vitesses, douille de direction. Tout est contrôlé par l’Auvergnat avant de se présenter au départ.