Laury, que devenez-vous depuis la remise de votre couronne de Miss France ?
Cela fait six mois maintenant que j’ai rendu ma couronne à Delphine Wespiser, Miss Alsace et aujourd’hui Miss France 2012. Depuis, je suis rentrée en Bretagne. Je voulais terminer mon diplôme à l’école de commerce de Brest. J’étais en deuxième année et j’ai validé mes partiels la semaine dernière. Je suis super contente ! A côté de cela j’ai monté ma société, qui intègre toutes mes activités médiatiques. Je suis consultante sur Eurosport pour la natation depuis décembre 2011. Je vais couvrir les Jeux Olympiques à Londres, où j’animerai une quotidienne. Ma société intègre en outre tous mes droits à l’image. J’ai signé un certain nombre de contrats d’ambassadrice ou d’égérie avec des marques bretonnes, nationales et bientôt japonaises. Je fais aussi un peu de communication avec le Crédit Agricole dans le cadre des Tonnerres de Brest, un événement maritime. Je n’ai vraiment pas le temps de m’ennuyer !

Vous êtes sur le Tour aujourd’hui entre Orchies et Boulogne-sur-Mer. Dans quelles circonstances ?
Je suis devenue ambassadrice de Skoda. J’ai piloté pour eux en début d’année à l’occasion du Trophée Andros. J’adore le pilotage, j’ai toujours adoré ça. Là c’était sur glace, ils ont vu que le courant passait bien et ils m’ont demandé à être leur ambassadrice. Aujourd’hui je roule en Skoda et je fais un certain nombre de choses pour la marque.

Le Tour, vous l’aviez découvert l’an dernier en qualité de Miss France. Ça reste un souvenir particulier dans votre règne ?
Ça reste effectivement un moment très particulier, avec l’écharpe autour du cou. J’étais au départ de la première étape à Fromentine, puis je suis revenue pour l’étape de l’Alpe d’Huez, qui était un moment fort du Tour. C’était fou de voir comment les routes se resserraient en raison du public complètement en extase. J’avais la fenêtre ouverte, je disais bonjour à tout le monde. Le public de Miss France, c’est un peu celui du Tour, c’est-à-dire que ce sont deux événements très populaires. On est très reconnu et les gens sont vraiment heureux de nous rencontrer. J’ai été très heureuse de participer à cet événement qu’on regarde à la télé tous les ans. Vraiment cool !

Le cyclisme, vous vous y intéressez ?
Mon papa est très à cheval sur le vélo. Il fait un peu de cyclisme et regarde le Tour tous les ans. Moi je m’y connais un peu moins. Mais j’ai des bases. J’ai été pilotée par Bernard Hinault sur une reconnaissance d’étape que nous avions faite avant le Tour au Cap Fréhel. Je connais l’histoire de Lance Armstrong, je côtoie Richard Virenque par le biais d’Eurosport, il y a un tas de personnages que je connais bien. Aujourd’hui, je ne suis pas une experte, mais ça viendra !

Y a-t-il un souvenir particulier, dans votre tendre enfance ou un peu plus tard, qui vous revienne en mémoire quant au Tour ?
Oui. C’était au moment du Grand Départ du Tour à Brest, chez moi, en 2008. Il faisait un grand beau temps. Je n’y étais pas personnellement, mon père si évidemment. Depuis le sud de la France, où je me trouvais alors, je priais pour que ce grand soleil se maintienne sur la Bretagne. On dit toujours qu’il n’y fait pas beau, mais ce n’est pas le cas… tout le temps ! On a pu le prouver sur ce Grand Départ et c’était parfait.

Le vélo, est-ce quelque chose que vous pratiquez ?
Oui, dans le cadre du triathlon. J’ai fait beaucoup d’athlétisme, et j’alliais souvent mes compétitions avec du triathlon. Je m’entraînais pour ça. Là, je suis venue sur le Tour pour deux jours, aujourd’hui et demain. Tous les matins, avec l’équipe de Skoda, nous enfilons notre attirail de cyclistes, cuissard, tout ça, on enclenche les chaussures dans les pédales automatiques, et on part pour une heure de vélo à 6h45. Il faut se lever tôt mais on fait ça avec d’anciens cyclistes, j’adore !

Vous faites du triathlon, quelle est des trois disciplines celle dans laquelle vous excellez le plus ?
J’excelle plus en course à pied, étant issue de l’athlé. Le vélo vient après mais mon père m’a très vite appris à faire du vélo, sans petites roues, à l’âge de 4 ans. Je suis une habituée.

Côté peloton, y a-t-il un coureur du Tour de France qui vous marque le plus par son style, par sa classe ?
Peter Sagan est pas mal, je trouve. Il a su montrer quand même pas mal de qualités dans sa façon de rouler. Il est tout jeune, il a 22 ans, et je trouve qu’il se débrouille plutôt bien. C’est un coureur que j’ai bien envie de supporter cette année.

En tant qu’ancienne Miss France, quel petit conseil fashion donneriez-vous aux coureurs du Tour ?
Disons qu’il faudrait qu’ils rattrapent un peu le bronzage après les étapes ! La marque du cuissard et du maillot, ça fait un peu bronzage agricole, genre marque du short et du marcel, et c’est un peu anti-glamour. Mais il existe de l’autobronzant, des UV, ça se rattrape ! Ou alors qu’ils fassent du nudisme, c’est une idée !

Propos recueillis à Orchies le 3 juillet 2012.