Les sprinteurs sont à la fête en ce dimanche 21 août. Que ce soit en Espagne sur la première étape de la Vuelta ou à Hambourg lors de la Vattenfall Cyclassics, les sprinteurs ont plusieurs opportunités pour accrocher à leur palmarès une de leurs plus belles victoires. Un succès sur la Vattenfall Cyclassics constitue toujours un moment fort dans la carrière d’un coureur. Certes, la classique d’Hambourg ne bénéficie pas du mythe qui entoure les cinq Monuments que sont Milan-Remo, le Tour des Flandres, Paris-Roubaix, Liège-Bastogne-Liège et le Tour de Lombardie, mais elle reste une classique inscrite au calendrier World Tour et au palmarès prestigieux. Paolo Bettini, Jan Ullrich, Johan Museeuw ou encore Erik Zabel s’y sont notamment imposés.

Ainsi, sur la ligne de départ ce matin, les 168 coureurs rêvent tous de lever les bras au terme des 220 kilomètres de course. Du coup, certains anticipent la bagarre finale en s’échappant dès les premiers kilomètres. Ils sont cinq à l’avant de la course : Jan Barta (Team Netapp), Pavel Brutt (Team Katusha), Lars Bak (HTC-Highroad), Daniel Sesma (Euskaltel-Euskadi) et Thomas De Gendt (Vacansoleil-DCM). Une échappée qui a de l’allure mais qui subit le jeu du peloton. A 35 kilomètres de l’arrivée, l’avance est inférieure à la minute. Brutt et Bak insistent en tête de course et lâchent leurs compagnon de route. Lors de la troisième ascension du Waseberg, principale difficulté de la classique, Brutt fait le forcing mais est rattrapé par un groupe de contre de neuf coureurs.

La course prend alors une nouvelle physionomie. On retrouve en tête Rinaldo Nocentini (Ag2r La Mondiale), Geraint Thomas et Christian Knees (Team Sky), Björn Leukemans et Marco Marcato (Vacansoleil-DCM), Ruben Perez (Euskaltel-Euskadi), Maarten Tjallingii (Rabobank), Matteo Trentin (Quick Step), Jurgen Roelandts (Omega Pharma-Lotto) et donc Pavel Brutt. Mais ces dix là sont repris dans la dernière ascension du Wasebard. Une ascension qui scinde le peloton en deux. Le premier groupe, d’environ quarante unités, est emmené par le Team Sky d’Edvald Boasson-Hagen. Les principaux sprinteurs sont piégés à une quinzaine de secondes derrière. La victoire se joue au sprint parmi les coureurs du peloton réduit. Bien lancé par Geraint Thomas, Boasson-Hagen surclasse ses adversaires et remporte la Vattenfall Cyclassics. Deuxième l’an passé, le Norvégien s’impose cette fois-ci en devançant Gerald Ciolek (Quick Step) et Borut Bozic (Vacansoleil-DCM).

Classement :

1. Edvald Boasson Hagen (NOR, Team Sky) les 216 km en 4h49’40 »
2. Gerald Ciolek (ALL, Quick Step) m.t.
3. Borut Bozic (SLO, Vacansoleil-DCM) m.t.
4. Simone Ponzi (ITA, Liquigas-Cannondale) m.t.
5. Jose Joaquin Rojas Gil (ESP, Movistar Team) m.t.
6. Jurgen Roelandts (BEL, Omega Pharma-Lotto) m.t.
7. Simon Clarke (AUS, Astana) m.t.
8. Manuel Cardoso (POR, RadioShack) m.t.
9. Grega Bole (SLO, Lampre-ISD) m.t.
10. Michel Kreder (PBS, Garmin-Cervelo) m.t.