Laurent, on est à un mois jour pour jour des 1ères Bosses de Provence, quelles sont les grosses étapes qui restent à franchir sur ces 3 aspects ? Administratives et on sait combien la sécurité est devenue un enjeu fort ? Côté bénévoles par ex, avez-vous des réunions programmées dans les villes traversées pour en mobiliser de nouveaux ? Faire le point avec les équipiers des années précédentes? Et au niveau des sponsors privés ? 

Effectivement, nous sommes maintenant à moins d’un mois de l’épreuve et nous entamons un long sprint jusqu’au 25 septembre…

Du coté administratif, les grosses étapes sont bouclées bien en amont notamment sur le volet de la sécurité avec les forces de l’ordre  et les différentes autorités concernées. La sécurité a toujours été la première priorité  sur notre épreuve et cette année encore nous pourrons compter notamment sur le soutien de la gendarmerie et la Police Municipale de différentes communes sur de nombreux points du parcours.

Concernant les bénévoles, nous avons également la chance d’avoir un gros noyau de fidèles depuis de nombreuses années qui maitrisent très bien les différentes missions à mettre en œuvre tout au long du week-end et que nous ne remercierons jamais assez pour le travail qu’ils accomplissent.

Comme pour la majorité des autres cyclosportives, les Bosses de Provence ne pourraient tout simplement pas se dérouler sans le travail de tous les bénévoles.

Au niveau des sponsors privés, c’est une démarche compliquée sur laquelle nous devrons très certainement nous pencher de façon plus intense sur les années à venir. Nous avons certains partenaires depuis plusieurs années sur lesquels nous pouvons compter et qui nous apportent un gros soutien en matériel, dotation et fournitures diverses et que nous remercions pour leur présence à nos côtés.
Il faut souligner également la fidélité du Conseil Départemental des Bouches-du-Rhône qui reste notre partenaire principal et historique, sans lequel nous ne pourrions pas maintenir les prestations actuelles  à un tarif modéré.

Même si on sait que ça n’aurait pas été facile, la nouvelle appellation des Bosses de Provence n’a-t-elle pas été ou n’aurait-elle pas été l’occasion de refondre les parcours de fond en comble, ou bien, à l’instar du Roc d’Azur à Fréjus avec les clapiers, le Bougnon, les Bosses ont vocation à visiter la Gineste, l’Espigoulier, Roquefort-la-Bédoule, Cassis, etc….et nous faire respirer une dernière fois avant l’hiver (pour les non Provençaux !) les odeurs de la garrigue et entendre le son des cigales ?

Il est vrai que c’est une question qui nous revient régulièrement, mais beaucoup de participants aiment bien aussi comparer les résultats d’une année sur l’autre ce qui nous conforte dans notre choix de maintenir les mêmes parcours chaque année.

On se doit de vous dire également que les autorisations ne nous sont accordées que pour ces parcours-là.

D’autre part, il est difficile de trouver un lieu d’accueil tel que celui que nous avons aujourd’hui au sein du campus universitaire de Luminy situé en plein cœur du parc National des Calanques et qui dispose de toutes les infrastructures pour accueillir notre épreuve et offrir un maximum de confort aux participants.

Il faut noter aussi que notre situation nous permet d’emprunter le col de la Gineste à l’aller comme au retour sur une route fermée à la circulation et bénéficiant d’un panorama remarquable sur la méditerranée… sans oublier le reste des parcours qui offre son lot de difficultés et de paysages typiquement provençaux, de quoi prolonger l’été encore un peu.

Cette répétitivité n’est-elle pas la limite finalement bonne pour l’épreuve à une augmentation trop importante du nombre de participants qui pourrait nuire à la convivialité de l’épreuve, voire même devenir critique vu les zones urbaines traversées ?

Effectivement, « sport et convivialité » est depuis le début la devise de notre épreuve chère à notre président d’honneur Jean-Pierre Carminati, et que nous nous efforçons de renforcer au fil des années.

Notre volonté première n’est pas forcément d’augmenter le nombre de participants (même si comme pour chaque cyclosportives, il y a un seuil en deçà duquel notre épreuve ne serait plus viable…), mais plutôt d’offrir le maximum à nos participants en termes de confort et de sécurité.
C’est pour cela que nos parcours évitent au maximum les zones urbaines au profit de l’arrière-pays et des villages provençaux, notamment autour du massif de la Sainte Baume.

Vous avez souvent des têtes d’affiches, quelles seront-elles cette année ?

Effectivement nous avons souvent le plaisir de voir quelques personnalités participer à notre épreuve et cette année encore nous pourrons compter sur la présence de certains d’entre eux avec notamment notre incontournable marraine Nathalie Simon, Jean-Pierre Papin et son association 9 de Cœur, mais aussi certains coureurs professionnels dont une partie de l’équipe Delko Marseille Provence KTM

Côté nouveautés, à quoi doivent s’attendre les coureurs cette année ?

Coté nouveautés, nous en avons deux principales cette année. La première concerne le cadeau qui sera offert aux participants, à savoir un beau gilet de qualité aux nouvelles couleurs de l’épreuve qui permet de couper un peu avec le traditionnel maillot.

Autre nouveauté cette année, chaque participant du grand parcours va être équipé d’un traceur GPS permettant au public et aux proches, de suivre en direct le déroulement de la course.
Si la solution est un plus pour la sécurité des coureurs (recensement, recherche en cas de chute, etc…), elle rassure les familles, et permet à chacun de recueillir des données précieuses afin de revivre son exploit à postériori, tout en se comparant aux autres… Pour votre confort, un écran sera installé sur la zone d’arrivée et permettra de suivre en « Live » la chevauchée des coureurs classés en temps réel du premier au dernier, un vrai plus pour Sergio notre animateur de talent!!
L’innovation mise au point par notre partenaire Liveinsport (ATS Sport Chrono) ne connaît pas de précédent dans le milieu cyclosportif, et JP Carminatti, créateur de l’épreuve séduit par le concept, lançait en souriant : « Je n’imaginais pas que notre épreuve pourrait un jour être suivie en direct depuis les quatre coins du globe… »

Nous allons également maintenir les nouveautés qui ont été mises en place l’an dernier avec un nouveau lieu d’accueil au sein du technosport de Luminy qui nous permet d’offrir un maximum de qualité et de confort aux participants avec notamment l’accès aux douches à proximité, un repas très complet avec entre autres des pates bio au menu de cette année, la mise en place d’un parc à vélos gardienné…

On parlait de la mobilisation de nouveaux bénévoles plus haut, quel est votre secret pour garder les ??? que vous avez chaque année ?

Comme je le disais plus haut les bénévoles sont indispensables pour la mise en place et la bonne marche de notre épreuve. Nous n’avons pas vraiment de secret pour les garder, mais notre devise  « sport et convivialité » s’adapte aussi bien aux bénévoles qu’aux participants et même si les nuits de ce week-end-là sont courtes, la bonne humeur est toujours au rendez-vous.
Chaque année nous organisons également une soirée avec un repas en l’honneur de nos bénévoles, l’occasion encore une fois de les remercier pour leur investissement à nos côtés.