La Louis Pasteur, cyclosportive désormais célèbre dans la région franc-comtoise et au-delà, commence à être bien ancrée dans la calendrier des habitués. Car pour la 22ème fois l’épreuve effectue une boucle autour de Dole, ville natale de l’inventeur du vaccin contre la rage. Cette année quatre boucles différentes sont même proposées pour que la fête convienne à tous. Un grand parcours de 133 km, un moyen de 110, un petit de 75 et un mini randonnée de 45. Le petit parcours a vu sa distance réduite de 13 kilomètres, ceci afin d’intégrer des jeunes nés jusqu’en 2002 et fait découvrir à ses participants quelques bosses du nord du Jura en ajoutant de la dénivellation. Seule la plus longue distance va s’aventurer sur le premier plateau jurassien. Ce ne sont pas les plus hauts sommets du massif et le parcours reste très roulant, malgré quelques côtes casses-pattes qui viennent ajouter de la difficulté.

La route est surtout très belle et va chercher les vignobles du côté d’Arbois, bien connu pour son vin jaune. Et ce dans une sécurité absolue pour les coureurs, due à une organisation parfaitement rodée qui a l’habitude de ce genre de manifestation. Pas de couacs à déplorer et il paraît important d’insister sur ce point quand on voit ce qu’il peut, certaines dois, se passer sur certaines épreuves. Parce que ce sont quand même entre 600 et 800 participants qui viennent rouler toute la journée dans cet accueil chaleureux, où chacun à l’impression d’être le bienvenu et ne se sent pas comme un numéro en plus sur la ligne de départ. Au vu du nombre de dossards fournis c’est d’autant plus important. Le grand parcours et ses 133 kilomètres commencent par de longs bouts droits, sans difficultés apparentes pendant une grosse trentaine de bornes. Puis l’arrivée à Arbois marque la début du passage compliqué du jour.

Avec la montée du fer à cheval, environ 6 kilomètres. La pente n’est pas forcément très raide mais c’est ici que les meilleurs ont pu faire la différence. S’en suivent des routes qui serpentent pendant plus de vingt kilomètres avant de redescendre sur Mouchard, Arc-et-Senans et d’entamer la traversée de la forêt de Chaux. Mieux vaut être accompagné sur cette longue ligne droite de 10 000 mètres. Le kilomètre 90 est par la suite vite atteint et le final va alors se passer sur le massif de la Serre, au nord de Dole. Les vingt bornes en casses-pattes épuisent les plus fatigués et permet à ceux qui ont encore « les jambes » de partir. C’est ici que la course se jouera après d’être décantée dans les premières difficultés. S’en suivra le classique repas d’après course et une remise des prix à l’image de l’épreuve, rodée et sans rien à y redire.

Certains auront même pris le temps de visiter la ville, de profiter du temps magnifique et chaud que la météo avait réservé pour le week-end. Pour continuer de faire de cette épreuve une redndez-vous à ne pas manquer.