Ludovic, nous sommes à trois semaines de la première manche du Cyclo’Tour Rotor en Corse. Où en sont les inscriptions par rapport à votre objectif de 500 participants ?
Les inscriptions vont bon train. Sur la Cyclo’Corse, nous sommes un peu en dessous des espérances. A ce jour, il y a environ 200 inscrits. Ce qui est étonnant, c’est que 80 % des inscriptions se sont faites par Internet sur cette épreuve (www.velo101.com/epreuves/la_cyclo_corse_2010), quand habituellement les inscriptions en ligne représentent 25 à 30 %. A ce jour, les inscriptions pour cette épreuve sont constituées à deux tiers de continentaux et un tiers d’insulaires. Nous pouvons donc estimer un nombre final d’inscrits compris entre 300 et 400.

Organiser une cyclo en Corse, ce n’est pas une première mais quelles difficultés particulières rencontrez-vous ?
Il y a déjà eu une organisation de la Cyclo’Corse dix ans en arrière. Mais dix ans après, il faut repartir à zéro. Il n’y a as de difficulté majeure, et je dirais même que les autorités locales sont très réceptives. Pour exemple, le service de sécurité de l’épreuve va être impressionnant, avec pas moins de 30 motards (dont 8 de la gendarmerie nationale) pour encadrer l’épreuve. Nous devons d’ailleurs remercier dès à présent nos interlocuteurs locaux (mairie, DDJS, gendarmerie, police, ville de Bastia…) qui se mobilisent très largement avec une attention toute particulière pour cette épreuve cycliste de masse. Le seul souci que l’on peut relever, mais ce n’est pas propre à l’épreuve, est le surcoût des matières et marchandises qui entraînent quelques difficultés concernant les prestations offertes au coureurs (repas, cadeaux…). Mais nous composons avec cela et je peux à ce jour vous garantir que la prestation finale des participants sera largement à la hauteur. Ces dernières années, l’île de beauté se développe énormément au niveau du cyclisme. Elle se prépare à recevoir de grandes épreuves cyclistes internationales (Critérium International les 27 et 28 mars), alors l’organisation d’une cyclo retient l’attention de tous.

Côté parcours, on imagine un fort potentiel sur les routes escarpées de la Corse. Présentez-nous les spécificités du parcours et de cette manifestation ?
Ce n’est pas nouveau, l’île est un réel paradis pour cycliste. Pour la Cyclo’Corse, nous avons souhaité axer le parcours sur le Cap Corse. C’est une partie moins connue que le reste de l’île, mais pas la moins belle, bien au contraire. Par son côté sauvage et typique, le Cap réserve des souvenirs inoubliables aux participants de l’épreuve. Au départ de Bastia, les coureurs du grand parcours s’échaufferont par 10 kilomètres en bord de mer avant de remonter les défilés du Lancôme. Là, déjà, le spectacle est superbe. Une fois en haut, on bascule sur le côté ouest de l’île et face à nous se présente le magnifique golfe de Saint-Florent, où le premier ravitaillement animera le passage dans le village.

Ensuite ?
Ensuite, direction le Cap Corse pour en faire le tour. Une superbe route accrochée à la montagne va mener les coureurs, de haut en bas, tout au long de la mer jusqu’au Moulin Mattei (Col de la Serra), troisième ravitaillement. Une fois au moulin, on descend jusqu’à Bastia pour l’arrivée. Enfin, on descend du nord vers le sud. Le petit parcours, lui, coupera à Pino par le Col de Sainte-Lucie, superbe montée régulière et ombragée. Très agréable. Une fois au sommet, troisième ravitaillement pour eux, ils plongeront sur Luri par une belle descente pour rejoindre la côte est de l’île. L’arrivée sera jugée sur la Place Saint-Nicolas en plein cœur de la ville.

Bénéficiez-vous d’appuis techniques et humains en Corse qui vous permettent de mieux gérer l’organisation ?
Oui, bien entendu. Ce sont même eux qui sont organisateurs et à l’origine de l’épreuve. Moi, je ne suis ici que prestataire. Le SRC Bastia avec Pierre Jean et Paul Antoine, sont totalement impliqués dans l’épreuve. Sans eux, rien de serait possible aujourd’hui. Au niveau des appuis techniques, nous bénéficions d’un énorme soutien logistique de la ville de Bastia. Sur le plan encadrement et sécurité de la course, on doit aussi remercier la gendarmerie nationale et la police municipale.

Les trois autres manches du challenge sont identiques à l’an passé ?
Oui. A la suite de la Cyclo’Corse, il y aura les trois autres manches du challenge. Suite au succès que ces épreuves connaissent depuis deux à trois ans, nous avons décidé de garder les mêmes formules : circuits, horaires, sites de départ, repas, cadeaux du terroir… Pour les dates, ce n’est jamais facile de positionner les épreuves, et nous l’avons vu encore cette année avec deux changements, mais là je pense avoir trouvé un bon équilibre pour le challenge. Quatre épreuves, quatre mois, quatre terroirs, quatre régions différentes… Une réelle opportunité de découvrir notre pays en se faisant plaisir sur le vélo. La Lozérienne suivra donc le 9 mai, ensuite viendra la Granite le 13 juin puis l’Arvan Villards le 12 juillet.

De nouveaux partenaires, comme Rotor et MX3, sont venus soutenir vos épreuves. Quels en sont les bénéfices ?
En effet, cette année le challenge a reçu le soutien de deux nouveau partenaires importants. Rotor dans un premier temps, qui devient le partenaire titre du challenge 2010. Puis MX3, qui devient le partenaire en boissons énergétiques. Les bénéfices sont d’abord en termes de communication. Nous axons énormément les partenariats sur le plan de la communication. Ainsi, en devenant partenaire, une marque s’engage tout comme nous à faire parler du partenariat et donc du challenge. En ce qui concerne Rotor, les bénéfices pour les participants seront les lots lors de la remise des prix finale. Rotor a doté le challenge de très nombreux lots (15 pédaliers Agilis, des tenues, des selles…). Mais Rotor propose aussi, grâce à son site Internet www.velotraining.net, une personnalisation de l’entraînement aux coureurs du challenge afin de mieux préparer la saison.

Quelles seront les dotations pour les participants ?
Au final, avec tous les partenaires actuels (presse, matériel, séjours, entraînement, diététique, études posturales, cadres sur mesure…), c’est une offre complète que nous proposons aux coureurs qui participent au challenge. Cette année, il y aura trois maillots de leader distinctifs : le maillot Rotor pour le scratch, le maillot CMT pour les 40 ans et plus, le maillot 53douze (leader de séjour cycliste français) pour les féminines. N’oublions pas non plus les autres partenaires du challenge avec Mécacote (études posturales), Haribo (les bonbons partenaires pour le plaisir de tous), Cyclosport, le Midi-Libre, Corse Matin et le Dauphiné Libéré pour la presse, et bien entendu les collectivités locales et territoriales qui nous apportent un soutien primordial. Le Cyclo’Tour Rotor 2010, ce sont plus que de simples épreuves rassemblées mais plutôt une ambiance, un terroir, une équipe et un panel complet de partenaires qui vous accompagneront tout au long de votre année cycliste.

Quelles sont les principales nouveautés du Cyclo’Tour 2010 ?
Il n’y a pas de nouveauté tarifaire et surtout pas d’augmentation. Nos tarifs nous semblent justes et nous souhaitons les garder ainsi. En ce qui concerne les sites, il n’y aura pas non plus de nouveautés, comme je l’ai dit précédemment. On garde les formules qui marchent. Sur le plan engagement environnemental, nous poursuivons notre engagement en faveur du développement durable avec la charte, les patrouilles… En Corse, l’épreuve se déroule sous la houlette de Paul-Antoine Lanfranchi, Monsieur développement durable à la FFC, donc inutile de dire que ce sujet est au centre de l’organisation. Au niveau des récompenses, les nouveaux partenaires nous ont apporté de très nombreux lots. Il y aura donc en 2010 encore plus de récompenses sur le challenge. La grande nouveauté réside dans les catégories, avec une catégorie supplémentaire chez les dames (50 ans et plus) et chez les hommes avec la catégorie 70 ans et plus. Nous espérons que ces nouvelles catégories connaîtront un grand succès.

Qui souhaitez-vous remercier en conclusion ?
Je tiens à remercier trois personnes. Paul-Antoine Lanfranchi, Pierre-Jean Orsini et Laurent Masanet. Ils sont à l’origine de l’épreuve et ils se donnent sans compter depuis maintenant trois mois pour l’organisation de l’épreuve. Une équipe au grand cœur qui œuvre très largement pour le développement du cyclisme sur l’île. Merci à eux.

Propos recueillis par Jean-Baptiste Trauchessec le 19 mars 2010.