Il s’était élancé de Paris le 13 janvier 2008. Après 347 jours d’efforts répartis sur dix-sept mois d’expédition et plus de 33000 kilomètres en vélo, cyclomer et kayak, Jean-Gabriel Chelala bouclera samedi son tour du monde insolite réalisé à la seule force des mollets, sur terre comme sur mer ! La dernière étape de son périple s’achèvera au salon Nautic de Paris samedi. L’aventurier se trouve actuellement en Allemagne et roule en direction de Paris. Les dernières étapes de son voyage le feront passer par Reims, Chartèves, Meaux et enfin Paris, où il est attendu sur le Parvis Notre-Dame à 14h00. Tous les passionnés de la petite reine pourront accompagner l’aventurier sur ses derniers kilomètres jusqu’au salon Nautic, Porte de Versailles. Départ du Parvis à 15h00.

Le 13 janvier 2008, Jean-Gabriel Chelala avait donné son premier coup de pédale sur le Parvis Notre-Dame de Paris au point kilométrique 0. L’aventurier franco-libanais s’était lancé pour tenter une première mondiale : réaliser un tour du monde en solitaire en ne faisant appel qu’à sa force humaine. Avec un message à la clé : l’énergie humaine est une première source d’énergie, propre et renouvelable ! Elle peut à elle seule déplacer des montagnes. Des valeurs que Jean-Gabriel Chelala partage avec les jeunes générations qui le suivent en classe et le questionnent régulièrement. Au cours de son aventure, le cycliste aura connu de nombreux déboires. Sur mer surtout, le cyclo-marin ayant dû braver les tempêtes et éviter les cargos dans sa traversée de l’Atlantique. Sur terre ensuite à travers une nature sauvage, hostile, où la faune prend le dessus.

Il y aura eu le sud de l’Europe, l’Atlantique, l’Amérique en direction du Grand Nord, et puis l’étape de tous les dangers avec la traversée de la mer de Béring en kayak. Mais des conditions épouvantables auront bien failli faire tourner l’aventure à la catastrophe. Secoué comme jamais par une effroyable tempête, il sera hélitreuillé en pleine mer par les gardes-côtes américains. Le défi n’est pas perdu pour autant. Passée cette mésaventure, Jean-Grabriel Chelala repartira de Sibérie pour une dernière étape encore pleine de péripéties à travers des contrées particulièrement hostiles et violentes. S’accrochant malgré tout à son objectif final, à cette ligne d’arrivée tant convoitée, il aura poursuivi sa route, traversé les monts Oural et rejoint Moscou, porte d’entrée pour l’Europe. Paris n’est plus qu’à quelques coups de pédales. Bravo pour l’exploit !