« Après le traditionnel contre-la-montre individuel de milieu de semaine, les coureurs de la Haute Route Dolomites ont pris la direction des cols. Nous quittons Brixen, charmante bourgade de la vallée de Bolzano, où nous étions logés depuis deux jours dans un imposant séminaire. Chose appréciable sur l’épreuve, nous logeons plusieurs nuits d’affilée dans la même ville. Ce qui, au niveau intendance, est appréciable. Pas de perte de temps le matin pour ranger ses affaires et après la course chacun passe à l’hôtel se changer et peut profiter de l’après-midi. En général, tout le monde est plus relax et cela permet à chacun de flâner en ville, s’assoir en terrasse, inviter des concurrents pour boire un verre.

Nous les avons encore aperçues de loin au sommet du chrono la veille, et je sais qu’elles sont justes derrière le premier col. Au sommet du long et très pentu Passo delle Erbe, voilà que s’offrent à nous les grandes parois calcaires du massif des Dolomites ! Plus nous allons progresser et plus cela va s’intensifier, un peu à l’image d’un feu d’artifice. Et le bouquet final sera l’ascension du mythique Passo Gardena et du Passo Sella. Les routes sont quasiment fermées à notre passage. Ces cols sont pris d’assaut par les touristes en voiture et visiblement les autorités ont bloqué les accès afin de nous permettre d’effectuer les deux ascensions en toute sécurité. Il s agit surtout d’éviter aux coureurs d’avoir à se faufiler entre les voitures de tourisme, qui portent bien leur nom pour le coup !

Les neutralisations du chrono ayant eu lieu également au sommet de ces deux cols, chacun a pu profiter de pauses ravito/photos. C’est d’ailleurs souvent frustrant en course de ne pas pouvoir faire cela au sommet d’un col, mais sur la Haute Route c’est la plupart du temps possible !

La descente du Sella s’effectue chacun à son gré pour rejoindre l’arrivée. Certainement un des plus beaux panoramas de l’épreuve. Des à-pics de 1000 mètres, les glaciers du Marmolada, des éboulis à n’en plus finir !

Nous rejoignons la ville de Canezei, et l’on s’aperçoit rapidement que le dernier Giro est passé par là (trophée sans fin au milieu d’un rond-point, vélos roses et maglia rosa présents un peu partout dans les vitrines).

Quelques « premières » sur l’histoire de la Haute Route, un concurrent chinois remporte une étape, dont vous pourrez lire l’interview prochainement, et une compétitrice brésilienne résidant à Sao Paulo est aux commandes du classement général féminin. Nous retrouverons également ses impressions. » – Cédrick Dubois

Classement 4ème étape :

1. Cédrick Dubois en 46’53 »
2. Ruari Grant en 47’05 »
3. Hu Hao en 48’47 »
4. Roedi Weststrate en 50’12 »
5. Robert Foster en 51’21 »
6. Bastian Doehling en 52’57 »
7. Ben Rabner en 53’23 »
8. Patrick Sharpe en 53’41 »
9. Andrea Nicosia en 53’47 »
10. Peter Golding en 54’04 »

43 et 1ère Dame. Marcella Toldi en 59’35 »

Classement 5ème étape :

1. Hu Hao en 3h06’16 »
2. Ruari Grant en 3h06’59 »
3. Cédrick Dubois en 3h07’06 »
4. Krzysztof Skupke en 3h08’54 »
5. Peter Golding en 3h10’11 »
6. Philippe Altherr en 3h10’31 »
7. Ben Rabner en 3h10’49 »
8. Bastian Doehling en 3h11’31 »
9. Robert Foster en 3h11’34 »
10. Patrice Pont en 3h11’52 »

42 et 1ère Dame. Marcella Toldi en 3h31’51 »

Classement général :

1. Cédrick Dubois en 9h20’12 »
2. Ruari Grant en 9h21’02 »
3. Hu Hao en 9h32’35 »
4. Ben Rabner en 9h46’38 »
5. Peter Golding en 9h47’59 »
6. Roedi Weststrate en 9h48’19 »
7. Patrice Pont en 9h53’39 »
8. Bastian Doehling en 9h55’44 »
9. Robert Foster en 9h56’12 »
10. Drummond Lawson en 9h59’52 »

37 et 1ère Dame. Marcella Toldi en 10h51’19 »