Trois étapes attendront les participants les 29 et 30 septembre ainsi que le 1er octobre. Et en Provence, de nombreux pays seront représentés, tels la France, la Suisse, le Royaume-Uni, la Belgique, les Pays-bas, le Brésil, les Etats-Unis, l’Allemagne, le Chili, la Norvège, la Canada, le Costa Rica, l’Espagne, les Iles Vierges Britanniques et l’Italie. Et cette 1ère étape, dite étape du Petit Ventoux, comptera la Montagne de Lure comme principale difficulté, au sein du département des Alpes de Haute Provence, avec 135 km et 2250 de dénivelé positif au programme. Le départ de Montbrun-les-Bains sera neutralisé sur les 4 premiers kilomètres, pour ne pas perdre tout le monde dès le départ donné avant une montée assez difficile. Ainsi, le fait de rouler en groupe le plus longtemps possible sera favorisé.

Après le départ réel, un kilomètre avant Ferrassières, la traversée du plateau de Sault, sur une route assez sinueuse avec quelques faux plats descendants, amènera les concurrents dans le village de Revest-du-Bion, connu pour sa foire à la Châtaigne. Puis le faux plat descendant continue, avec un passage par le village de Banon, célèbre pour son fromage conservé dans des feuilles de châtaignier. La route se poursuit jusqu’à Ongles, dans une vallée encaissée, avant de partir sur une portion de faux plat montant de sept kilomètres en direction de Saint-Etienne-les-Orgues. Puis un virage à gauche se présente, avant qu’un raidard de 300 mètres ne fasse ralentir l’allure. Vient ensuite un replat, où sera donné le top départ du chronomètre de l’ascension de la Montagne de Lure, qui donnera lieu à un challenge du meilleur grimpeur.

La montée fait 18 kilomètres, pour une arrivée aux alentours des 1800 mètres d’altitude. La pente est régulière, environ du 6 %, quelques passages à 9 % mais pas tellement exigeants, sur une route assez large et sinueuse jusqu’à la station de ski. Cette dernière sera contournée avant d’en finir avec 2 500 mètres de route beaucoup plus étroite mais une pente bien plus faible, entre 3 et 4 %. Là, toute végétation est absente, ce qui lui donne ce surnom de « Petit Ventoux ». Le total risque toutefois de peser dans les jambes avec les 18 kilomètres de montée, mais aussi les 7 km de faux plat avant d’entamer réellement l’ascension.

Puis vient une longue descente technique, joueuse, où le revêtement n’est pas excellent ce qui n’empêche pas de très bien descendre même si la route est technique, sinueuse et étroite. Surtout cela dure pendant 20 kilomètres, et il y aura 90 kilomètres dans les jambes au bas, avant de rejoindre la vallée du Jabron, à parcourir dans son sens montant. Une partie où chacun sera en prise, avec le col de la Pigière avant de redescendre sur Séderon pour effectuer le col de Macuègne, long de quatre kilomètres pour terminer la journée à Montbron-les-Bains. Tout en sachant que l’arrivée de la journée se fera au sommet de ce dernier col, question de sécurité.

S’il y a du vent, la vallée du Jabron devrait demander beaucoup d’efforts, information à savoir pour pouvoir en garder un peu sous la pédale. Le final est tout de même exigeant, et il sera important de ne pas être seul sur cette dernière portion de course. Il reste une cinquantaine de places pour le package trois étapes sans hébergement, au prix de 385 euros.