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Classiques flandriennes - défi 2015


Aurélien HORNUSS
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La deuxième Classique Flandrienne partait aujourd’hui de Gand, pour un circuit (« Omloop » en flamand) de 105km en direction du Sud. En terme de difficulté, Omloop Het Nieuwsblad est un cran au dessus de Kuurne-Brussel-Kuurne. Car si je n’avais eu à franchir que trois secteurs pavés et un berg hier, aujourd’hui, cinq bergs (dont deux pavés) et cinq secteurs pavés (8,7km au total) allaient s’enchainer en seulement quarante kilomètres (entre le 44ème et le 84ème) laissant peu de temps de récupération entre chaque difficulté.

J’ai donc rejoins Gand en voiture ce matin (40 minutes environ depuis Courtrai) où je suis arrivé vers 9h20. Ayant pu m’inscrire sur Internet, il ne m’a fallu que cinq minutes pour récupérer la carte magnétique faisant office de dossard. À priori, cette carte que j’ai fixé sous ma selle permettra aux organisateurs d’identifier les photos et les vidéos sur lesquelles j’apparais, grâce à un système de localisation. J’ai hâte de voir ça !

Étrangement, j’ai croisé peu de participants au départ, sur le parcours et même aux ravitaillements. Le nombre d’inscrits était pourtant supérieur aujourd’hui à hier, mais peut-être ont-ils tous pris le départ avant moi pour regarder la course des pros cet après-midi ? C’est dommage car le parcours moins sinueux qu’hier aurait pu me permettre de rouler en groupe et de travailler la prise de relais, mais finalement, j’ai roulé seul sur la quasi totalité des 105km.

Mais revenons-en à la « course ». J’ai pris le départ à 9h30 avec la sensation d’avoir d’assez bonnes jambes. J’ai doublé plusieurs coureurs qui roulaient seuls ou à deux et qui ont pris ma roue. Un petit groupe de quinze s’est formé, ça partait plutôt bien. Malheureusement, j’ai du les laisser filer vers le 20ème kilomètre suite à une crevaison (piste cyclable = bouts de verre = crevaison…). Et comme si cela ne suffisait pas, j’ai arraché la valve de la nouvelle chambre à air que je venais de monter en retirant ma pompe. Résultat, je me suis retrouvé sans chambre à air de rechange avec 85km à parcourir dont 9km de pavés. Autant dire que je n'en menais pas large à ce moment là. Heureusement, j’ai pu racheter deux chambres neuves à l’assistance technique Shimano lors du premier ravitaillement au KM35. Mais j’ai retenu la leçon : à l’avenir, je partirai avec avec au moins trois chambres à air de rechange…

Après cet incident technique, il m’a fallu un peu de temps pour remettre la machine en route. J’ai attendu que les choses sérieuses commencent au KM44, avec le Taaienberg, pour repartir de l’avant. À partir de là, les difficultés se sont enchainées ce qui m’a maintenu en alerte et j’ai gardé un rythme plus que correct jusqu’à l’arrivée. Malgré le vent, les pavés et la fatigue de la veille, je termine avec une bonne moyenne de 28,5km/h.

L’autre satisfaction du jour concerne le franchissement des secteur pavés. Aujourd’hui encore, j’ai eu d’excellentes sensations. J’ai l’impression d’avoir trouvé la bonne combinaison entre le choix du matériel (des pneus plus larges et une pression légèrement inférieure à celle que je mets d’habitude), ma préparation sur home trainer et un bon équilibre poids/puissance, ni trop léger (je me ferais secouer dans tous les sens), ni trop lourd (je m’écraserais sur les pavés alors qu’il faut les survoler). Même mon manque de force dans les bras ne m’a posé aucun problème pour maintenir mon guidon en place. Ce sera sans doute plus compliqué de se faufiler dans la masse de participants au Tour des Flandres ou sur Paris-Roubaix, mais pour une première expérience, je suis très satisfait !

Ce premier week-end se termine donc sur une bonne note. Je rentre de Belgique avec pas mal de certitudes et une grosse motivation pour peaufiner ma préparation. Même la météo aura été de mon côté, puisque j’ai roulé sans voir la moindre goutte de pluie en deux jours. Seul le vent aura été pénible par moment, mais vu le nombre d’éoliennes que l’on croise dans la région, j’ai abandonné l’idée de rouler un jour sans vent sur ces Classiques.

La suite dans trois semaines avec la troisième Classique Flandrienne : Dwars door Vlaanderen (« À Travers les Flandres » en français)…

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Comme tu l'as remarqué, pour certains participants cette «randonnée» n'en a que le nom et c'est une occasion de se tirer la bourre entre copains 🆒

Et puis il y en a quand même dans le lot qui n'aiment pas particulièrement les pavés mais qui tiennent à venir quand même pour la fierté de boucler une flandrienne de renom. Ceux-là n'hésitent pas à shunter les pavés quand c'est possible. Je suis dans cette catégorie, donc. Ne pas oublier aussi que les pavés ça fait toujours souffrir le matos. 😬

Note : je pense qu'il y avait moins de gens à l'Omloop aujourd'hui parce que la météo était très pessimiste (à tort). Et s'agissant de la valve qui saute, si c'est une chambre à air Continental j'ai eu exactement le même problème l'année dernière aux Géants des Ardennes. Il semblerait que ces chambres ne soient pas de très bonne qualités, contrairement aux pneus de la marque…

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Non, il s'agissait d'une Mavic. Mais le problème vient plutôt de la pompe et de l'utilisation d'une cartouche de C02. Lorsque la cartouche se vide, elle dégage du froid qui a tendance à coller/geler la pompe à la valve. Du coup, la pompe ne se retire pas facilement, j'ai forcé et ça s'est arraché...

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Salut, et bravo à toi pour ces exploits, mais attention les prochains rendez-vous sont quand même plus long, pour l'entrainement si tu a un objectif qui dure 6 heures (exemple de Paris Roubaix) fait des sorties de 6 heures, tout en faisant attention à la récupération (ne pas rouler tout les jours) Concernant les pavés et le passage dans les tranchées pour éviter les pavés (pas de trottoir sur Paris-Roubaix), il faut comprendre que sur Paris-Roubaix il y a 51.7km de secteurs pavés et franchement à la fin tu évite les secteurs trop rugueux (les pros les évitent soigneusement aussi pour comparer)

On se verra peut-être sur Paris-Roubaix.

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Les pros font la course, donc ils évitent les pavés pour gagner du temps. Je les comprends parfaitement mais moi je compte bien me les farcir intégralement les 52km de pavés de PR :-)

Pour la préparation, j'augmente progressivement la distance. J'ai fait ma première sortie de 170km la semaine dernière et devrait tenter un 200 dans les dix jours à venir. Ce n'est pas évident de faire des sorties si longues seul car il faut gérer l'alimentation, le remplissage des bidons et la lassitude. Ca passe beaucoup plus vite sur une cyclo je trouve. J'ai le sentiment que sur une épreuve d'un jour (avec la possibilité de rouler à plusieurs, de se ravitailler régulièrement, d'être porté par l'évènement, etc), j'ai déjà les 280km de LBL dans les jambes...

Je n'ai évidemment pas assez d'expérience en vélo pour être affirmatif, mais je ne pense pas qu'on prépare une épreuve longue distance en se lançant sur la même distance à l'entrainement. Je suis plutôt adepte de faire des sorties moins longues mais avec plus d'intensité et de manière très régulière. Actuellement, je passe environ 15h sur mon vélo par semaine réparties sur quasiment tous les jours. J'aurai beaucoup plus de mal à cumuler autant de km si je faisais davantage de sorties très longues.

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  • 2 weeks later...

Après trois semaines sans « compétition », je retourne en Belgique ce week-end pour participer samedi à la troisième Classique Flandrienne : Dwars door Vlaanderen (« À Travers les Flandres » en français). Pour peaufiner ma préparation, j’ai prévu d’allonger un peu la distance en me rendant au départ à vélo. Aux 120km officiels, j’ajouterai donc 2x15km entre Kuurne et Waregen, soit 150km au total environ.


Dimanche, je participerai également à une cyclo de 149km autour de Zottegem et de Oudenaarde : l’Ename Classic. Il ne s’agit pas officiellement d’une « Classique » car les professionnels ne disputent pas cette épreuve. Mais pour rentabiliser le déplacement et surtout accumuler les kilomètres, j’ai décidé de m’inscrire à cette randonnée très appréciée des cyclotouristes belges (+ de 4000 participants en 2014). Et avec 300km en deux jours, j’aurai moins de scrupule à commander une gaufre et des frites samedi soir au restaurant ou à dévaliser une chocolaterie.


Pour en revenir à l’épreuve de samedi, le parcours à l’air très sympa et un peu plus relevé que lors des deux premières Classiques avec 18 bergs et 4 secteurs pavés. J’aurai notamment l’occasion de gravir le mythique Paterberg (360m de pavés à 13% avec un passage au-delà de 20%), le dernier mont du Tour des Flandres dont il est souvent l'un des juges de paix chez les professionnels. C’est un programme copieux sur le papier mais seule la moitié environ de ces bergs représentera une réelle difficulté, notamment ceux qui sont pavés, les organisateurs ayant répertorié des petites bosses dans cette liste. Dimanche, 11 monts se dresseront sur le parcours de l’Ename Classic avec sans doute quelques secteurs pavés également. 


Enfin, un mot sur la météo du week-end. Il pourrait pleuvoir samedi mais il fera beau dimanche. Les températures seront fraîches tout le week-end avec un vent soutenu. Vu le nombre impressionnant d’éoliennes dans la région, j’ai de toute façon abandonné l’espoir d’échapper au vent ne serait-ce qu’une seul fois sur ces classiques…


Ce week-end devrait être une bonne répétition pour la suite et notamment l’enchaînement Gand-Welvelgem (200km) / E3 Vélo (138km) du week-end prochain que je redoute un peu. Je vous retrouve samedi soir pour vous raconter comment ça s’est passé.


 


http://i376.photobucket.com/albums/oo202/0-rel/DDV_zpsqjumoiew.jpg


http://i376.photobucket.com/albums/oo202/0-rel/ename_zpslyjrinqx.jpg


 


PS : Les deux liens vous renvoient au profil 3D des deux épreuves que que je me suis amusé à créer !


 

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Dwars door Vlaanderen : le Paterberg sur la jante

Avant de vous raconter comment s’est passée cette troisième Classique flandrienne, revenons quelques jours en arrière. Depuis dimanche dernier, mon pneu arrière a perdu lentement de la pression. N’ayant pas détecté de trou sur la chambre à air, j’ai pensé que la fuite pouvait venir d’un problème de valve (de l’obus plus précisément), qu’un simple resserrage suffirait à régler…

Je suis parti à 8h30 ce matin en direction de Waregem, situé à 15km du B&B où je séjourne ce week-end. Malgré l’itinéraire ultra simple que j’avais repéré sur Google Map, il m’a fallu rouler 24km pour arriver à destination. Un beau détour qui m’aura au moins permis d’accumuler quelques kilomètres supplémentaires. 

Grâce à la carte magnétique que m’avaient remis les (mêmes) organisateurs de l’Omloop Het Nieuwsblad, ma participation est confirmée par un simple scan en à peine 3 minutes (passage par le parc à vélo compris). À 9h30, me voilà donc enfin parti pour 120km « à travers les Flandres ».

Les premiers kilomètres se passent bien, même si je trouve que je manque un peu d’explosivité dans les bosses. Ma moyenne est plutôt bonne sur ce début de parcours puisque j’arrive au premier ravitaillement (KM42) à plus de 31km/h de moyenne. Mais très rapidement, j’ai l’impression de ne plus avancer. Mes jambes seraient-elles en train de me lâcher ?

Je m’arrête une première fois pour vérifier la pression de mon pneu (bof bof), une seconde (bof bof bof), puis une troisième fois pour tenter de le regonfler à l’aide d’une cartouche de gaz (bof). J’hésite à changer la chambre à air mais je décide de garder ma dernière cartouche en cas de grosse crevaison. J’attendrai le prochain ravitaillement 30km plus loin, où l’assistance technique Shimano me permettra de faire ça bien, avec une « vraie » pompe.

Ces 30km m’ont paru extrêmement longs. Le pneu se dégonfle de plus en plus, mon allure fond et les plus belles côtes de la journée s’enchainent sans que je puisse vraiment m’y éclater. Je franchis le Taaienberg, l’Oude Kwaremont et enfin l’incroyable Paterberg. Depuis le début de cette aventure, j’ai trouvé que la plupart des bergs répertoriés était très accessible, mais pour la première fois, j’ai vu un mur (pavé) se dresser devant moi. Plusieurs participants finissent en marchant à côté de leur vélo, d’autres empruntent la rigole. Ca monte sur 400m seulement, et pourtant, j’ai cru que je n’arriverais jamais en haut. Mais je l’ai fait et quasiment en roulant sur la jante ! 

Heureusement, le ravitaillement est situé 2km plus loin. Par curiosité, je vérifie la pression qu’il me restait avant de changer (enfin) de chambre à air : 1,5 bar (contre 7,5 ce matin)… Je repars avec un pneu gonflé et tout de suite les jambes me semblent plus légères. Je termine les 30km à un bon rythme avant de rentrer (18km de plus, pour un total de 166km) sous un crachin désagréable.

Ca ne sera évidemment pas la Classique dont je garderai le meilleur souvenir, mais j’ai emmagasiné beaucoup d’expérience au cours de cette journée.

En espérant que je prendrai plus de plaisir demain lors de l’Ename Classic.

 

Distance : 124,1km

D+ : 1483m

Durée : 4:22:02

Vitesse moy : 28,4km/h

FC moy : 69% de FC max

http://www.strava.com/activities/271752762

 

PS : D'après le technicien Shimano, l'obus de valve est défectueux, tout simplement...

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C'est le métier de Flandrien qui rentre ! 😃

Moi j'ai toujours aimé le Paterberg et contrairement au Koppenberg il ne m'a jamais fait peur… quand le temps est sec. S'il pleut et que les pavés sont humides, c'est la patinoire comme sur tous les murs pavés.

Ce qui me plait dans le Paterberg, comme dans le Koppenberg c'est justement leur pente : mes tout petits braquets dignes d'un VTT y donnent leur pleine mesure et j'y laisse souvent sur place des costauds qui eux sont à la traine, voire à pied à cause de braquets inadaptés. 😆

J'ai l'habitude de passer dans la rigole du Paterberg, ça ne me pose pas de problème de conscience, juste un problème de contorsion du fait de buissons qui à certains endroits débordent vers la sente. Mais parfois la rigole n'est pas praticable (déchets, boue, etc.) et alors je passe sur les pavés, qui sont je trouve en bon état. Le Oude Kwaremont, c'est autre chose à ce niveau…

La différence entre le Paterberg et le Koppenberg, outre leur longueur différente (Koppenberg nettement plus long), c'est que le Paterberg est un tracé ouvert au milieu des champs, avec la partie la plus pentue bien en évidence, tandis que le Koppenberg est en partie en chemin creux, avec la partie la plus pentue escamotée dans l'ombre. Quand on ne connait pas, on se demande ce qui nous attend là tapi sournoisement dans le noir ! 😲

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Au lendemain d’une journée très compliquée hier sur Dwars door Vlaanderen, j’avais à cœur d’effacer ma contre-performance par une belle réaction aujourd’hui à l’occasion de l’Ename Classic. À une semaine seulement de Gand-Wevelgem, il ne fallait pas que le doute s’installe.  

Le réveil a sonné très tôt ce matin : 6h30. Très déçu hier soir, je n’avais même pas pris le temps de nettoyer mon vélo, préférant dévaliser la chocolaterie Dumon à Courtrai. J’ai donc passé une heure au lever du soleil pour mettre un coup de propre, dégraisser la transmission et vérifier les pneus… Puis j’ai pris la direction de Zottegem, situé à 1h de route.

En arrivant au village départ, j’ai été frappé par l’imposant dispositif mis en place (une armée de bénévoles, 7 parkings et pas la moindre attente aux inscriptions) et le nombre impressionnant de participants. Cette épreuve est organisée par la société Golazo qui n’a rien à envier à Proximus, en charge de la plupart des autres épreuves auxquels je participe. Tout au long de la journée, l’organisation a été parfaite : fléchage nickel, des bénévoles qui bloquent la circulation aux principaux carrefours, 3 ravitaillements, etc.

Pour en revenir à la course, le parcours était comme j’avais pu le lire très sympa. Un peu comme pour Kuurne-Bruxelles-Kuurne, ça tourne dans tous les sens. C’est assez exigeant physiquement car il faut relancer à chaque virage mais on ne voit pas le temps passé. Pour une fois, pas ou peu de pavés (2 grands secteurs que je évidemment n’ai pas évité) mais plusieurs côtes avec de gros dénivelés. Bref, le parcours idéal pour s’éclater !

Malgré la fatigue et même de violentes crampes hier soir, je pars très vite en espérant que les jambes tiendront le plus longtemps possible. 31km/h sur la première heure, idem sur la seconde, puis la troisième. Autour du 90ème kilomètre, je rattrape un Flamand dans une côte. On ne se quittera plus jusqu’à la fin. Grâce à son aide (quelle puissance!), je parviens à tenir la même allure jusqu’au bout, malgré le vent qui souffle de plus en plus fort. Je regrette seulement que la barrière de la langue(s) nous a empêché de communiquer. Décidément, ça semble difficile de trouver des Flamands qui parlent Français ou l’Anglais…

Je finis cette cyclo avec une grosse satisfaction et suis rassuré au moment de m’attaquer aux Classiques les plus longues et les plus prestigieuses à partir du week-end prochain !

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Ik ben het er volkomen mee eens! (je suis entièrement d'accord) 😃

On ne sait jamais, si Aurélien est vraiment intéressé : pour apprendre de façon autonome et à son rythme: http://fr.assimil.com/methodes/le-neerlandais

Notez que la langue officielle de la Flandre, le néerlandais, est surtout la langue de l'enseignement, de la culture et des médias. Dans la vie de tous les jours les Flamands (et les Néerlandais) parlent en priorité leurs dialectes, qui diffèrent sensiblement du néerlandais standard, et qui varient énormément de province en province, voire de village en village.

De plus en plus de Flamands ne maîtrisant pas à fond le néerlandais standard se rabattent sur une mixture néerlandais-dialecte local. Ils appellent ça la «langue intermédiaire» (tussentaal) Dans le Brabant flamand et dans la province d'Anvers, la zone la plus peuplée de Flandre où on parle les dialectes dits brabançons, il paraît que c'est de plus en plus répandu. Les puristes de la langue néerlandaise s'en arrachent les cheveux!

Pour ma part, que ce soit les dialectes ou la tussentaal, dès que mon interlocuteur sort du néerlandais standard c'est toujours du chinois pour moi. Pour me débrouiller à ce niveau il faudrait que je déménage en Flandre et que je parle quotidiennement avec les gens du cru. 

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