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Milan San Remo


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Il y a 11 heures, Michel ROTH a dit :

Le palmarès de Paris Roubaix est certes prestigieux mais il faut reconnaître que la plupart de ses vainqueurs n'excellent que dans ce genre de course. Il y a moins de vainqueurs de Paris Roubaix capables d'exceller sur tous les terrains, notamment faire un top 10 sur un grand Tour ou exceller dans des classiques comme Liège ou la Lombardie. Il y en a bien sûr mais ils ne sont pas très nombreux: Merckx, Hinault et Coppi. Van Looy a du terminer 10eme d'un TDF. L'inverse n'est pas vrai. Parmi les vainqueurs de LBL un très grand nombre ont brillé partout (même Paris Roubaix) et sur les grands tours. Liège Bastogne ne consacre la plupart du temps que des coureurs complets.

La région de Stavelot et de Spa est la Mecque des cyclos. Quand tu t'y rends du printemps a la fin de l'automne, tu y croiseras un nombre important de cyclo sportifs de toutes nationalités (beaucoup de Néerlandais) faisant partie d'un club dans leur région respecive. Tous veulent se mesurer aux côtes mythiques de la Doyenne. En plus la région de Stavelot et de Spa est très belle.

Les deux photos que j'ai postées montrent la difficulté du Stockeu. Et celui qui montre des signes de souffrance n'était pas un tocquard.

 

 

Raison pour laquelle Paris-Roubaix est mythique !

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Il y a 11 heures, Michel ROTH a dit :

Pour clôturer cette discussion, je concluerai (en me répétant) que chaque monument a ses propres spécificités et que chacun a son propre point de vue sur l'intérêt, la beauté, , .., de chacun de ces monuments. Chaque point de vue est respectable.

Nous sommes en partie tous conditionnés par notre lieu de naissance et la région où nous avons passé notre enfance. Didier l'a passé dans le Nord et a probablement été fasciné dès son plus jeune âge par Paris Roubaix. Moi je suis né dans un petit village des Ardennes sur la route de la Doyenne. Nous avions comme voisin un maçon flamand qui s'était installé dans notre village après la guerre (il fallait reconstruire beaucoup d'habitations détruites lors de l'offensive allemande de l'hiver 1944-1945, comme celle de mes parents). C'est lui qui m'a donné le virus du vélo. C'était un supporter d'Impanis et à chaque passage de LBL, il m'emmenait avec sa fille, voir le passage de la course avec son journal flamand sous le bras. Quelques années pour tard, la garde rouge de Rik Van Looy s'arrêtait souvent à l'épicerie du village lors de la reconnaissance. C'était parfois un jeudi après midi et à l'époque les écoliers avaient congé le jeudi après midi. Évidemment l'arrêt du grand Rik attirait tous les gosses. Ce n'était pas encore l'époque des autographes, et on se contentait de regarder. Van Looy nous rendait souvent un sourire.

Plus tard encore, avec nos premiers vélos on s'est aventuré à monter la trilogie Wanne Stockeu Haute Levée et, bien sûr, à faire la course. Mon village natal est à 8 km du pied de la côte de Wanne.

 Petite anecdote : quand je me suis inscrit à l'université de Liège, la dame qui prenait les inscriptions a vu sur ma carte d'identité l'endroit où j'habitais. Et je n'oublierai jamais ce qu'elle m'a dit: "vous avez de la chance, vous habitez la plus belle région de Belgique".🙂

Je partage totalement l'extrême dimension affective.

J'habitais à  2km du vélodrome de Roubaix.Gamin,j'allais les voir sur la grande avenue proche de l'arrivée,j'étais fasciné par l'ambiance et surtout le passage des monstres sacrés : Mecrkx maculé de boue dans les phares des voitures sous un ciel d'encre ! Idem pour Godefroot-----le vélo est ainsi devenu une passion dévorante. Sur les pavés je me prenais pour un champion,j'ai vite compris que je n'avais pas le physique de mes ambitions !

Cette course demande des qualités tellement spécifiques,que seuls les coureurs ayant des qualités physiques et mentales monstrueuses s'imposent à Roubaix.Voilà pourquoi cette course est unique au monde.

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MSR est toujours un peu particulier, un peu comme La Flèche Wallonne où la victoire se joue dans la dernière ascension ou presque. Il y a certes la descente et le plat final, mais le vainqueur ne peut pas avoir été décroché dans la dernière montée.

Depuis quelques années, ce ne sont plus les purs sprinters qui en ressortent vainqueur (même si Phlipsen a une pointe de vitesse incroyable sur les sprints massifs, je ne le cantonne pas à cet étiquette tant il apparait "flandrien" dans ses capacités). Les puncheurs mettent le bazar avec leurs équipes pour essorer ceux qui sont normalement les plus rapides. Et quoi qu'il en soit, au bout de 288 bornes, il n'y a pas de vainqueur surprise ou non méritant. Cela se joue beaucoup à la fraicheur.

Personnellement, ça ne m'étonne pas que Pogacar finisse devant Pedersen car ce dernier a du lancer plus tôt que les autres, Stuyven ayant du boucher le dernier trou jusqu'à Pidcock juste après que MVDP se soit relevé. Il part à droite seul alors que les autres se potentialisent tous à gauche de la chaussée.

 

Et pour apporter de l'eau au moulin, la dimension affective ou l'attrait envers une course ou un lieu n'est pas que liée à notre origine. Personnellement, bien qu'étant un alpin avec des origines italiennes, je préfère le prestige d'un Paris-Roubaix à une étape de montagne sur le Tour de France... Peut être parce que physiquement ça aurait été plus dans mes cordes 😆

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