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Milan San Remo


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il y a 14 minutes, Olivier MILLIÈS-LACROIX a dit :

Pour voir si une course est prestigieuse ou pas, il suffit de regarder son palmarès: celui de MSR n’a r absolument rien à envier à celui des autres monuments. Il inclue très peu  de «petits » vainqueurs, pas plus et même parfois moins que les 4 autres.

Ceci dit je peux comprendre que tu n’apprécies pas cette course, qui est en effet monotone sur une longue partie, bien que très rapide. Toutes les opinions sont respectables, et moi pour ne pas te faire de peine je ne te dirai pas lequel des 5 monuments j’aime le moins, même si je les aime tous les 5. Mais je te dirai celui que j’aime le plus : c’est le Ronde et depuis quelques années je vais toujours faire la cyclo, y compris celle du 30 mars prochain. Tu vois que même si je suis alpin j’apprécie aussi les pavés des Flandres. Bon vélo ! 

Le Paris-ROUBAIX est bien sûr la plus belle pour moi  pur ch'ti de Roubaix 😇

Un peu chauvin je l'avoue.

Une énorme majorité de coureurs ont une fascination pour cette classique au doux surnom "l'enfer du Nord".

Chaque année un scénario de folie,des moyennes dingues.Cette course  mythique sublime le cyclisme.

Je te souhaite une bonne journée sur le "RONDE",ma seconde classique préférée.

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il y a 44 minutes, Didier SALEMBIER a dit :

Le Paris-ROUBAIX est bien sûr la plus belle pour moi  pur ch'ti de Roubaix 😇

Un peu chauvin je l'avoue.

Une énorme majorité de coureurs ont une fascination pour cette classique au doux surnom "l'enfer du Nord".

Chaque année un scénario de folie,des moyennes dingues.Cette course  mythique sublime le cyclisme.

Je te souhaite une bonne journée sur le "RONDE",ma seconde classique préférée.

Oui, Paris-Roubaix est une course magnifique, très spectaculaire. La regarder à la télé, c’est top . Mais aller faire la cyclo, ça m’attire moins car il paraît que ça tabasse encore plus que le Koppenberg, qui n’est déjà pas de la tarte !

Modifié par Olivier MILLIÈS-LACROIX
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La plus belle des classiques, tout est relatif:

https://www.ledauphine.com/sport/2019/04/27/avec-les-regionaux-liege-bastogne-liege-c-est-de-loin-la-plus-belle

La Doyenne, avec ses côtes mythiques, ses paysages superbes est considéré par beaucoup de coureurs comme étant la plus belle. Avec des exploits légendaires (Hinault, 1980, Merckx, 1969,...). Ici, on gagne rarement sur un coup de chance.

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Il y a 3 heures, Michel ROTH a dit :

La plus belle des classiques, tout est relatif:

https://www.ledauphine.com/sport/2019/04/27/avec-les-regionaux-liege-bastogne-liege-c-est-de-loin-la-plus-belle

La Doyenne, avec ses côtes mythiques, ses paysages superbes est considéré par beaucoup de coureurs comme étant la plus belle. Avec des exploits légendaires (Hinault, 1980, Merckx, 1969,...). Ici, on gagne rarement sur un coup de chance.

La chance est un facteur commun à toutes les courses.Le palmarès de l'enfer du Nord est éloquent  : les spécialistes du pavé trustent les victoires.Faut avoir le super bon matériel, le physique et la technique pour passer ces satanés blocs de granite ! Tocards s'abstenir.

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Il y a 5 heures, Michel ROTH a dit :

La plus belle des classiques, tout est relatif:

https://www.ledauphine.com/sport/2019/04/27/avec-les-regionaux-liege-bastogne-liege-c-est-de-loin-la-plus-belle

La Doyenne, avec ses côtes mythiques, ses paysages superbes est considéré par beaucoup de coureurs comme étant la plus belle. Avec des exploits légendaires (Hinault, 1980, Merckx, 1969,...). Ici, on gagne rarement sur un coup de chance.

Je suis d’accord pour les paysages ardennais, magnifiques, mais l’année où je l’avais faite (je ne me rappelle plus exactement quand, il y avait eu des passages dans les faubourgs de Liège très moyens côté esthétique. Idem pour la cyclo de la Lombardie : le lac de Côme , Ghisallo, Sormano ou Bergame c’est top mais on passe aussi par des endroits moyens. Le Ronde, à part la liaison depuis Anvers (que je zappe car je fais le 170 km qui part d’Audenarde ) c’est toujours chouette et l’ambiance est inégalable.

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il y a 20 minutes, Olivier MILLIÈS-LACROIX a dit :

Je suis d’accord pour les paysages ardennais, magnifiques, mais l’année où je l’avais faite (je ne me rappelle plus exactement quand, il y avait eu des passages dans les faubourgs de Liège très moyens côté esthétique. Idem pour la cyclo de la Lombardie : le lac de Côme , Ghisallo, Sormano ou Bergame c’est top mais on passe aussi par des endroits moyens. Le Ronde, à part la liaison depuis Anvers (que je zappe car je fais le 170 km qui part d’Audenarde ) c’est toujours chouette et l’ambiance est inégalable.

 

La Doyenne a réduit le passage final à Liège et ses faubourgs au strict minimum (les côtes de Saint-Nicolas et d'Ans ne sont plus incorporées au parcours). Quant à la version cyclo, ces dernières années elle part et elle finit carrément en dehors des faubourgs de Liège.

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Et quand on parle de la « beauté » d’une classique, surtout d’un monument, la perception peut changer selon le point de vue d’où on se place : selon que l’on est téléspectateur, ou coureur pro, ou juste un amateur qui fait la cyclo, la perception de la beauté du parcours va changer : les coureurs ne voient pas les magnifiques plans qu’on voit à la télé et ils s’en tapent car ils ont le nez dans le guidon. De même la « beauté » de telle ou telle course sera perçue différemment selon l’intensité dramatique ou le déroulé de l’épreuve. Pour prendre un exemple j’ai trouvé la dernière édition des Strade moins belle que les précédentes, en grande partie à cause de son déroulé. Tout cela pour dire que selon moi il n’existe pas de classement éternel et universel de la « beauté » des diverses classiques du calendrier. Une année l’une pourra être plus belle que les 4,autres, et l’année suivante ce sera une autre.

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Il y a 2 heures, Didier SALEMBIER a dit :

La chance est un facteur commun à toutes les courses.Le palmarès de l'enfer du Nord est éloquent  : les spécialistes du pavé trustent les victoires.Faut avoir le super bon matériel, le physique et la technique pour passer ces satanés blocs de granite ! Tocards s'abstenir.

tout comme toi je suis originaire du Nord (Saint Omer quartier du haut pont) et cela depuis plusieurs génération c'est là que je rejoindrais les miens quand le moment sera venu le plus tard possible 😜

donc je connais un peu la région ! j'ai participé 2 fois a Paris Roubaix cyclo a l'époque + de 200 KMS  le départ était a Survillier l'arrivée sur le mythique vélodrome , ensuite le plaisir ultime de se doucher dans les cabines portant le nom des vainqueurs .

mon poids a cette époque était de 58/60 kg les pavés secouaient fort mais c'était surtout les avants bras qui dégustaient, les vélos étaient tout simple équipé de boyaux ! sur les  2 participations une fois la pluie nous accompagné pendant une grande partie et l'autre fois très beau temps les moments les plus fort furent le passage du carrefour de l'arbre présence d'une  foule immense et bien sur l'entrée sur le vélodrome 

après j'ai revu mes prétentions a la baisse et me suis contenté des participations a Lille Hardelot que je referais certainement une dernière fois cette année car au lieu d'employer l'expression  tocard je préfère celle ci  mou de la cuisse 😜

Modifié par Jean-Pierre COURQUIN
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il y a 13 minutes, Olivier MILLIÈS-LACROIX a dit :

Et quand on parle de la « beauté » d’une classique, surtout d’un monument, la perception peut changer selon le point de vue d’où on se place : selon que l’on est téléspectateur, ou coureur pro, ou juste un amateur qui fait la cyclo, la perception de la beauté du parcours va changer : les coureurs ne voient pas les magnifiques plans qu’on voit à la télé et ils s’en tapent car ils ont le nez dans le guidon. De même la « beauté » de telle ou telle course sera perçue différemment selon l’intensité dramatique ou le déroulé de l’épreuve. Pour prendre un exemple j’ai trouvé la dernière édition des Strade moins belle que les précédentes, en grande partie à cause de son déroulé. Tout cela pour dire que selon moi il n’existe pas de classement éternel et universel de la « beauté » des diverses classiques du calendrier. Une année l’une pourra être plus belle que les 4,autres, et l’année suivante ce sera une autre.

Lors d'un sondage effectué auprès des pros il y a 2 ans,Paris-Roubaix N°1 des classiques dont ils rêvent de remporter.

Cette classique offre chaque année un scénario unique,l'enfer du Nord est un combat de chaque instant.Le pavé est sans pitié pour les plus faibles,faut avoir poser ses roues dessus pour s'en convaincre.

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il y a 2 minutes, Didier SALEMBIER a dit :

Lors d'un sondage effectué auprès des pros il y a 2 ans,Paris-Roubaix N°1 des classiques dont ils rêvent de remporter.

Cette classique offre chaque année un scénario unique,l'enfer du Nord est un combat de chaque instant.Le pavé est sans pitié pour les plus faibles,faut avoir poser ses roues dessus pour s'en convaincre.

Les lions dans les arènes antiques, c'était pas mal non plus 😉

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Posté (modifié)
Il y a 2 heures, Didier SALEMBIER a dit :

Lors d'un sondage effectué auprès des pros il y a 2 ans,Paris-Roubaix N°1 des classiques dont ils rêvent de remporter.

Cette classique offre chaque année un scénario unique,l'enfer du Nord est un combat de chaque instant.Le pavé est sans pitié pour les plus faibles,faut avoir poser ses roues dessus pour s'en convaincre.

Les sondages, c'est tout relatif aussi.
Il y a aussi un sondage réalisé auprès des cent meilleurs coureurs professionnels de la fin des années 1990 pour dire que Liège-Bastogne-Liège est la plus belle et la dure:

https://www.lavenir.net/sports/2014/04/19/notre-collegue-didier-malempre-vous-raconte-liege-bastogne-liege-doyenne-venerable-et-veneree-2MIAMQCCEFGLZPTE4P26EF4CSM/

 

 

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Modifié par Michel ROTH
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Il y a 5 heures, Didier SALEMBIER a dit :

La chance est un facteur commun à toutes les courses.Le palmarès de l'enfer du Nord est éloquent  : les spécialistes du pavé trustent les victoires.Faut avoir le super bon matériel, le physique et la technique pour passer ces satanés blocs de granite ! Tocards s'abstenir.

Je ne suis pas d'accord. Le facteur chance est bien plus déterminant dans Paris-Roubaix que dans n'importe quelle autre course. L'an passé, Wout van Aert avait subi deux crevaisons à partir de la tranchée d'Arenberg et son équipier Laporte avait aussi été victime d’ennui mécanique. Comme çà ne suffisait pas, au moment où il attaque Mathieu van der Poel dans le carrefour de l'Arbre et lui prend une dizaine de mètres, il crève à nouveau, lui enlevant toute chance de succès. Idem il y a un an ou deux avec Lampaert privé d'un podium pour un accrochage avec un spectateur.  Une grande partie du suspense dans cette course c'est de savoir quel favori sera la prochaine victime d'une crevaison ou d'une chute. C'est çà qui probablement, la rend attractive aux yeux de certains. 

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il y a 23 minutes, Michel ROTH a dit :

Je ne suis pas d'accord. Le facteur chance est bien plus déterminant dans Paris-Roubaix que dans n'importe quelle autre course. L'an passé, Wout van Aert avait subi deux crevaisons à partir de la tranchée d'Arenberg et son équipier Laporte avait aussi été victime d’ennui mécanique. Comme çà ne suffisait pas, au moment où il attaque Mathieu van der Poel dans le carrefour de l'Arbre et lui prend une dizaine de mètres, il crève à nouveau, lui enlevant toute chance de succès. Idem il y a un an ou deux avec Lampaert privé d'un podium pour un accrochage avec un spectateur.  Une grande partie du suspense dans cette course c'est de savoir quel favori sera la prochaine victime d'une crevaison ou d'une chute. C'est çà qui probablement, la rend attractive aux yeux de certains. 

Chaque course a ses spécificités propres,les pavés de Paris-Roubaix exigent l'excellence côté matériel,notamment roues et pneus.Les plus forts finissent toujours par l'emporter. 

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il y a 5 minutes, Didier SALEMBIER a dit :

Si cette course mythique était une loterie comme certains le prétendent, son palmarès ne serait pas aussi prestigieux. 

C'est une course difficile et ce n'est jamais une klette qui l'emporte. Par contre, celui parmi les meilleurs qui parvient à l'emporter profite assez souvent des incidents de course dont sont victimes ses plus grands rivaux.

Chaque édition connaît son lot de malchanceux qui crèvent un pneu au pire moment ou sont entraînés dans une chute qu'ils n'ont pas provoquée.

La loterie ne choisit pas le gagnant, mais elle désigne souvent les perdants.

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il y a 10 minutes, Nicolas JOARY a dit :

C'est une course difficile et ce n'est jamais une klette qui l'emporte. Par contre, celui parmi les meilleurs qui parvient à l'emporter profite assez souvent des incidents de course dont sont victimes ses plus grands rivaux.

Chaque édition connaît son lot de malchanceux qui crèvent un pneu au pire moment ou sont entraînés dans une chute qu'ils n'ont pas provoquée.

La loterie ne choisit pas le gagnant, mais elle désigne souvent les perdants.

C’est aussi ce qui contribue à la fameuse « glorieuse incertitude du sport », ingrédient nécessaire à tout sport « bankable ». Quand c’est toujours le favori n°1 qui gagne, style Verstappen en F1 ou Schumacher ou Hamilton à d’autres époques, ou comme les van der Breggen/Van Vleuten en leur temps, l’intérêt du public, au delà du chauvinisme de base, se réduit…

Je suis sensible à cela car j’ai concouru au niveau élite en équitation dans une discipline, le dressage, ou l’incertitude sportive est quasi nulle et où on sait généralement 2 ans à l’avance qui va gagner les JO ou les mondiaux. Le résultat est que la discipline n’intéresse personne au delà des initiés (et encore, même moi je ne m’ y intéresse plus du tout), et elle est très loin d’être “bankable”.

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il y a 46 minutes, Didier SALEMBIER a dit :

Si cette course mythique était une loterie comme certains le prétendent, son palmarès ne serait pas aussi prestigieux. 

Le palmarès de Paris Roubaix est certes prestigieux mais il faut reconnaître que la plupart de ses vainqueurs n'excellent que dans ce genre de course. Il y a moins de vainqueurs de Paris Roubaix capables d'exceller sur tous les terrains, notamment faire un top 10 sur un grand Tour ou exceller dans des classiques comme Liège ou la Lombardie. Il y en a bien sûr mais ils ne sont pas très nombreux: Merckx, Hinault et Coppi. Van Looy a du terminer 10eme d'un TDF. L'inverse n'est pas vrai. Parmi les vainqueurs de LBL un très grand nombre ont brillé partout (même Paris Roubaix) et sur les grands tours. Liège Bastogne ne consacre la plupart du temps que des coureurs complets.

La région de Stavelot et de Spa est la Mecque des cyclos. Quand tu t'y rends du printemps a la fin de l'automne, tu y croiseras un nombre important de cyclo sportifs de toutes nationalités (beaucoup de Néerlandais) faisant partie d'un club dans leur région respecive. Tous veulent se mesurer aux côtes mythiques de la Doyenne. En plus la région de Stavelot et de Spa est très belle.

Les deux photos que j'ai postées montrent la difficulté du Stockeu. Et celui qui montre des signes de souffrance n'était pas un tocquard.

 

 

Modifié par Michel ROTH
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il y a 12 minutes, Olivier MILLIÈS-LACROIX a dit :

C’est aussi ce qui contribue à la fameuse « glorieuse incertitude du sport », ingrédient nécessaire à tout sport « bankable ». Quand c’est toujours le favori n°1 qui gagne, style Verstappen en F1 ou Schumacher ou Hamilton à d’autres époques, ou comme les van der Breggen/Van Vleuten en leur temps, l’intérêt du public, au delà du chauvinisme de base, se réduit…

Je suis sensible à cela car j’ai concouru au niveau élite en équitation dans une discipline, le dressage, ou l’incertitude sportive est quasi nulle et où on sait généralement 2 ans à l’avance qui va gagner les JO ou les mondiaux. Le résultat est que la discipline n’intéresse personne au delà des initiés (et encore, même moi je ne m’ y intéresse plus du tout), et elle est très loin d’être “bankable”.

Dans les autres monuments ce n'est pas non plus toujours le favori qui gagne, comme hier à San Remo. On ne peut pas non plus dire que Paris Roubaix monopolise "la glorieuse incertitude du sport".

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Pour clôturer cette discussion, je concluerai (en me répétant) que chaque monument a ses propres spécificités et que chacun a son propre point de vue sur l'intérêt, la beauté, , .., de chacun de ces monuments. Chaque point de vue est respectable.

Nous sommes en partie tous conditionnés par notre lieu de naissance et la région où nous avons passé notre enfance. Didier l'a passé dans le Nord et a probablement été fasciné dès son plus jeune âge par Paris Roubaix. Moi je suis né dans un petit village des Ardennes sur la route de la Doyenne. Nous avions comme voisin un maçon flamand qui s'était installé dans notre village après la guerre (il fallait reconstruire beaucoup d'habitations détruites lors de l'offensive allemande de l'hiver 1944-1945, comme celle de mes parents). C'est lui qui m'a donné le virus du vélo. C'était un supporter d'Impanis et à chaque passage de LBL, il m'emmenait avec sa fille, voir le passage de la course avec son journal flamand sous le bras. Quelques années pour tard, la garde rouge de Rik Van Looy s'arrêtait souvent à l'épicerie du village lors de la reconnaissance. C'était parfois un jeudi après midi et à l'époque les écoliers avaient congé le jeudi après midi. Évidemment l'arrêt du grand Rik attirait tous les gosses. Ce n'était pas encore l'époque des autographes, et on se contentait de regarder. Van Looy nous rendait souvent un sourire.

Plus tard encore, avec nos premiers vélos on s'est aventuré à monter la trilogie Wanne Stockeu Haute Levée et, bien sûr, à faire la course. Mon village natal est à 8 km du pied de la côte de Wanne.

 Petite anecdote : quand je me suis inscrit à l'université de Liège, la dame qui prenait les inscriptions a vu sur ma carte d'identité l'endroit où j'habitais. Et je n'oublierai jamais ce qu'elle m'a dit: "vous avez de la chance, vous habitez la plus belle région de Belgique".🙂

Modifié par Michel ROTH
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