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Quel est votre tiercé de vos plus beau cols ?


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Haaaaa l'enchaînement Nufenen, Gothard, Furka par une belle journée de juin, un grand souvenir pour moi! Le soleil et le paysage magnifique, la neige et les marmottes au sommet du Nufenen, la montée magnifique du Gothard sur les pavés, l'herbe bien verte du Furka Pass, 100 km, 3 grands cols, 3 décors particuliers...

C'est vrai que c'est dur de faire un podium...

Idem pour Baguargui/Burdincuruchetta, je l'ai fait un jour de brouillard et du coup je n'ai pas vu grand chose, pas même le cheval qui se tenait debout en plein milieu de la route dans la descente et que j'ai bien failli me prendre de plein fouet. J'ai bien senti que ça montait très raide par contre...

😆 

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Jean Luc, nous sommes suspendus à la suite de cette merveilleuse aventure ! Car si elle date de moins de 10 ans, l'ensemble est goudronné, donc la descente sur le Rosenlauital ou il y aurait eu moyen de trouver un lit avec une chaude couette. Et cette descente est aussi une merveilleuse montée, nous n'avons pas non plus idée de l'heure de ton ascension et si les cars postaux déservaient encore, car quand on en croise un, suivant l'endroit il faut mettre pied à terre, et bien compter que l'on a 30' avant de faire une nouvelle rencontre. Et puis sache que dans ton dos il y a une toute aussi prestigieuse ascension qui accède aux alpages de Männlichen, où il convient d'avoir le même développement. Et au dessus la récompense c'est la vue plongeante sur Weggen, et plus loin Mürren dominé par le Schilthorn. Alors dîtes vous bien que c'est très différent du Mont Ventoux, qui a aussi son charme mais très différent.

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Bonsoir et bienvenus ds la nouvelle année, la montée par Grindelwald est plus facile que celle du Rosenlaui, mais il ne faut pas se tromper, il y a une petite route qui monte à First, je crois, et qui est fort pentue, mais on n'arrive pas au col en vdr, en vtt peut-être, les pourcentages doivent être encore supérieurs. Mais si v ous repassez une fois ds le coin, je vous conseille à tous la montée du Männlichen qui se trouve  sur une crête dans le sens opposé et qui passe le Heeje Hubel , arrivé au sommet 2250m , un jour de mai 97 j'y étais monté, les derniers hecto sous la neige, la route pas encore officiellement ouverte, dans la grande solitude de la montagne, avec comme récompense, la vue splendide sur Wengen et le Lauberhorn. ON s'arrête là comme souvent en Suisse on ne peut pas redescendre de l'autre côté, c'est comparable au col du Sanetsch au dessus de Sion et Gstaad. Toutes ces routes sont étroites sans circulation, en été on doit dénombrer 10x plus de vtt, même si elles sont toutes goudronnées , braquets  personnels à cette époque-là :39/26 puis 28, maintenant je pense 34/25 et 28.

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exact bernard le passo san marco semble +raide du coté sud  (à mon programme début juillet),+ de 18km à8/100de moyenne (donc pourcentage moyen supérieur aux grands cols des alpes et des  pyrénées) pour un col pourtant méconnu.

En fait le nouveau col emprunté par le tour de lombardie  en début de parcours est le passo di valcava (dont je vois le sommet à l hotel ou je vais)12kmà 8/100 ,col hors catégorie au programme également de la 15 étape du giro 2012 .

 

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exact bernard le passo san marco semble +raide du coté sud  (à mon programme début juillet),+ de 18km à8/100de moyenne (donc pourcentage moyen supérieur aux grands cols des alpes et des  pyrénées) pour un col pourtant méconnu.

En fait le nouveau col emprunté par le tour de lombardie  en début de parcours est le passo di valcava (dont je vois le sommet à l hotel ou je vais)12kmà 8/100 ,col hors catégorie au programme également de la 15 étape du giro 2012 .

 

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Je suis descendu par où je suis monté. Il était je crois 21h quand je suis arrivé là haut et j'étais un peu allumé. La suite de la soirée a été épique à cause d'un hébergement hors norme.

 

Rhabillé de la tête au pied je me lance dans une descente prudente. J'ai abandonné l'idée de prolongé ma route vers le Grimselpass et file vers Interlaken, via Grindewald.

Si il m'a fallu près d'une heure un quart pour l'ascension des dix derniers kilomètres menant au col il ne me faut qu'une quinzaine de minutes dans l'autre sens. Il ne fait pas encore complètement nuit lorsque je rejoins la  station.

Ensuite je retrouve le cours de la Lütschine et son air glacé . Même si ils descendent les 20 derniers kilomètres dans la nuit me paraissent très longs. J'ai trois envies: prendre une douche brulante, manger et me jeter sur mon lit... Bon d'accord... quatre; m'enfiler un demi litre de bière. Il est 22h35 lorsque j'arrive devant le Young Gastehauss Hotel. Je dois avoir l'air d'un zombie mais curieusement personne ne semble en avoir l'air surpris. La terrasse installée sur le trottoir étroit est encore très animée. L'ambiance à première vue assez "baba cool" semble assez débridée. Le patron parle français. Je l'avais rencontré trois semaines plus tôt lors de ma reconnaissance du parcours mais lui ne m'a pas reconnu. Je m'affale sur un fauteuil du comptoir en demandant une bière.

"-Vous êtes en vélo?" me demande t'il avec un très fort accent germanique.

 Je crois bon de préciser:

"-Depuis huit jours, oui. Je viens de faire 300 kilomètres aujourd'hui et je me suis pris l'orage vers 17, 18h. Je suis cuit là!

 -Depuis huit jours? Bravo. La maison vous offre la bière. Je vais vous donner la clef pour la chambre. Vous montez au deuxième et vous verrez; c'est la porte au fond du couloir."

 -Vous savez où je peux mettre mon vélo?

- Pas de problème: il y a un petit coin dans la cour qui donne sur l'autre rue. Vous pouvez le mettre là.

-C'est que c'est un vélo de prix. Je serai plus tranquille de le savoir enfermé cette nuit.

(Il se gratte la tête, un peu emmerdé) -Suivez moi, je vais vous ouvrir le local, mais je peux pas vous donner la clef parcequ'il y a plein de matériel là dedans. De toutes façon c'est moi qui ouvre demain matin. Petit déjeuner à partir de 7h.

- Si je peux partir plus tôt ça m'arrange. Je préfère profiter de la fraicheur pour rouler.

- Il est 23h; voulez partir plus tôt que 7h? Non, moi j'ouvre le matin à 7h".

Je soupire à l'idée de ce temps perdu en perspective. "-D'accord, 7h, ça ira.

-Bon, voila un taie d'oreiller et deux draps. Quand vous vous levez vous les mettez dans le bac qui est sur le palier.

 -Merci. Il y a une douche dans la chambre?

 -Une douche?! non, il n'y a pas de douche. Ce que vous avez réservé ne comprends pas de douche."

Je réalise qu'il est complètement illusoire d'espérer un quelconque confort dans cet hôtel. Derrière moi les clients, jeunes pour la plupart, mais aussi des familles entières venues des quatre coins du monde vont et viennent avec leur bagages. L'hôtel, si on peux l'appeler ainsi à l'air minuscule. Un couple d'indiens et leurs deux enfants attendent que j'en ai terminé pour demander au patron si ils peuvent utiliser Internet. Je m'accroche à ma douche devenue improbable. Quant à manger ça n'est même pas la peine d'y songer.

"Bon, exceptionnellement je vais vous ouvrir la douche parceque vous avez fait du vélo mais ça n'est pas dans la prix de la chambre."

Il repart me chercher deux serviettes avant de m'indiquer la direction de la salle de bain. Mes affaires de vélo dans les bras,la serviette sous l'aisselle gauche et les draps sous la droite je gravis à grand peine les deux étages très raides, pose le tout par terre devant la porte de la chambre et ouvre la porte pour découvrir que que cinq personnes y ronflent bruyamment. L'air est épais et surchauffé de chaleur humaine. L'étage du lit situé près de la porte d'entrée est libre: je pose mes affaires et sort: je ne vais pas dormir cette nuit.

La salle de bain est dans le couloir. A ma grande surprise la porte donne vingt centimètres plus loin sur un autre porte qui n'est autre que la cabine de douche elle même minuscule. A grand renfort de contorsions je réussis à me déshabiller et me laver, me sécher et enfiler un slip avant de sortir pour tomber nez à nez avec deux jeunes africaines venant d'arriver. Je laisse la porte de la douche ouverte à leur intention au lieu de la refermer comme le voulait la consigne et leur file ma serviette non utilisée: une véritable aubaine pour elles qui avaient carrément renoncé à se laver.

Ensuite je repars m'habiller dans la chambre avant de me mettre en quête d'un restaurant. Je suis littéralement mort de faim. Chaussé de mes godasses de vélo je me met à arpenter les rues désertes d'Interlaken. Pas un restaurant n'accepte de me servir à cette heure tardive. Je fini par atterrir sur la terrasse d'un luxueux hôtel. Je serveur super sympa me fait préparer une salade énorme et m'apporte du pain à profusion. Il est minuit et demi lorsque j'en termine avec ma dernière ascension de la journée: celle du lit grinçant de ma chambre tropicale. A moitié rongé par les fièvres et le paludisme des montagnes j'en m'endors d'un sommeil confus et saccadé.

 




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J'ai un petit compte à régler avec le Sanetsch car sous le tunnel environ 200m sous le col j'ai dû faire demi tour à cause des coulées de boues dues à l'orage de la veille, et c'est à la sortie que je me suis aperçu que les rayons tubulaires de ma roue carbone arrière s'étaient descellés pour la deuxième fois.

Y des trucs, ça te gâche des petits plaisirs de la vie...

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Pour moi, ce sera l'Izoard, à cause de son histoire cycliste et de sa casse déserte.

Mais tous les grands cols des Alpes ou des pyrénées ont des charmes ; ceux qui cernent Barcelonnette, l'Aubisque aussi. Il est vrai que la circulation automobile nous gâche un peu le plaisir, que la météo joue aussi un rôle. Je n'ai gravi le Tourmalet qu'une fois, sur ses deux pentes mais par un jour où la visibilité ne dépassait pas dix mètres ... conclusion : je m'y suis gelé je ne vous dirais pas quoi dans les descentes et je ne connais pas le Tourmalet ! Le Ventoux est grandiose, à défaut d'être "beau".

En résumé, vive la montagne !

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Jean luc, QUELLE AVENTURE ! Non décidément la grosse scheidegg, et passer à Grindelwald et Interlaken, mérite plus d'attention, et de le faire avec les meilleures conditions d'éclairage, et bon sang 300 bornes dans une journée de montagne c'est se gacher le plaisir. Mais bon, chacun sa façon de voir les choses, tout comme Grindelwald qui est une merveilleuse station, que je connais assez bien et je ne pense pas être un "Bourge", bien que en y regardant de plus près, je reconnais avoir accepté toutes les exigences extrêmes du sport cycliste, mais à condition d'avoir le confort nécessaire et somme toute mérité. En Suisse, même Zermatt n'est pas du tout "collet monté", ce serait plutôt Davos et Saint Moritz qui tiendraient la palme, mais pas plus qu'à Chamonix, où il est intéressant de faire une terrasse et d'observer le nombre de "montagnards déguisés" avec cordages, piolets, sacs surmontés du casque. Sans être initié, on devine la supercherie, tout comme on sait reconnaître le "vrai cycliste".

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