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L'ariégeoise CR


Patrick RICARD
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Une ariégeoise pour de rire, mais pas pour du beurre !


 


L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt. Sur l’Ariégeoise cette maxime prend tout son sens.


Jugez plutôt : en suivant la signalisation dédiée à la canalisation des concurrents vers le départ, sitôt franchi le portique d’enregistrement de ma puce, je suis stoppé net par un embouteillage de cyclistes.


Ils n’ont pas écouté bison futé. Moi non plus. Pas d’itinéraire bis à l’horizon. Il y a tellement de candidat à proximité de ce qui devrait être la ligne de départ que j’interroge ceux qui m’entourent :


-          Ma question : Le départ, c’est où.


-          La réponse : C’est là.  Oui, oui, c’est bien là ; il fallait arriver avant ! »


-          Moi : Oui, mais quand ?


Manifestement, il fallait coucher sur la ligne de départ pour être bien placé. Fallait-il faire comme ceux qui vont chez « Harold’s » à Londres pour faire les soldes.


 


Côté course pour moi, et pour la faire courte :


 


-          Départ au fond de la classe.


-          A bloc jusqu’à Foix avec la trouille au ventre d’aller au tapis.


-          Ascension du Pradel au tempo. Disons le mien.


-          Descente du Col de la Crouzette en serrant les fesses à cause d’un début de crampes probablement consécutives à ma crispation depuis le départ et au rythme endiablé.


-          Ascension du Col de Saraillé en « play back »


-          Descente du Col de Saraillé en mode découverte touristique des châteaux de la Loire


-          Ascension du Port de Lers dans la peau d’un « Ecossais très radin » qui à peur de manquer.


-          Et pour finir, descente vers l’arrivée en mode « virtuose de la trajectoire ».


Résultat : 992ième sur 2.226 arrivants sur les 2.600 partants et brevet d’Or pour ma catégorie d’âge. Dans le détail, pour ceux qui veulent se marrer un peu, il faut lire la suite.


 


Dingue l’imagination des organisateurs pour dégoter des petites routes qui ne font que descendre et monter, sans la moindre ligne droite.


Sur les ariégeois, les mauvaises langues disent que ce sont des Belges qui n’ont pas trouvé l’Espagne. A moins que ce ne soit l’inverse. Seuls quelques-uns susceptibles de me lire comprendront l’allusion. Pour les autres, je ne peux pas en dire plus.


Je n’avais jamais participé à l’Ariégeoise. C’est chose faîte.


Arrivé la veille pour le retrait des dossards et des plaques de cadre, je suis frappé par le professionnalisme et l’ampleur de cette manifestation qui engendre la fermeture de certains axes routiers comme pour le Tour de France. Le speaker a annoncé qu’il y avait plus de vingt nationalités différentes au départ. Au-delà des européens, les continents australiens, africain et américains sont représentés.


Direction Ax les Thermes pour le dîner. Surprise : Les Ariégeois ont manifestement une dent contre les Italiens. Pas de pâtes au menu ou à la carte des restaurants ; même dans les pizzerias !


Ça commence bien ! Effacer les difficultés qui m’attendent sans ce précieux carburant, c’est un incontestable pied de nez à la diététique traditionnelle. Trouver un compromis acceptable entre la « cuisine nouvelle » trop légère, et la cuisine « grasse » totalement indigeste, tel est le défi de la soirée.


 


Finalement, quitte à quelques errements culinaire autant se faire plaisir : salade de chèvre chaud + lasagnes + pizza + fromage blanc avec un coulis de fruit rouge, et même le reliquat du muffin de ma fille à l’appétit d’un oiseau famélique.


Pour ceux qui penseraient que je déconne, je trouve qu’ils exagèrent. De coutume, je finis mes repas au resto avec une glace. Ma préférence, c’est menthe avec des pépites de chocolat, et mieux encore avec du chocolat fondu.


En sortant, j’ai les dents du fond qui baignent.


Au matin du samedi 29/06/2013, repus de la veille, il faut que je me force à avaler quelque chose.


Tandis que je charge le vélo dans la voiture pour me rendre au départ, je croise un jeune homme d’une vingtaine d’année : c’est le champion de l’Ariège qui s’affaire pour les mêmes raisons que moi avec un de ses copains. Dire que je pourrai largement être son père ! Pas son grand père, mais pas loin.    


 


Dès les premiers coups de pédale, je sens tout de suite que les lasagnes et la pizza de la veille, ce n’est  pas une potion magique. Poussif pour poussif, j’abrège l’échauffement avant de l’avoir vraiment commencé. La suite immédiate, vous la connaissez : embouteillage.


 


Le départ est annoncé au loin. J’ai largement le temps de ôter le coupe vent, de le plier soigneusement, et de la ranger dans ma poche arrière. Paradoxalement, la sortie de Tarascon est lente. Par contre, elle est périlleuse ; je viens de ressentir un coup de guidon sur mes fesses. J’avoue qu’il me tarde que ça se calme. C’est un vœu pieu du type : « Heureux les pauvres car le royaume des cieux leur appartient ».


Pour ma part, il m’appartient surtout de ne pas goûter au bitume. J’ai trop peur des conséquences d’une chute. J’ai horreur des hôpitaux, surtout si je suis le patient. Hypocondriaque, je ne supporte la compagnie des médecins qu’une fois par an, avant de partir en vacances pour faire le point sur les vaccinations et mettre à jour la trousse à pharmacie du voyageur.


Très attentif, je ne souffre pas du rythme endiablé du petit groupe de fou furieux dont j’ai pris les roues, qui remonte à plus de 50 km/h plusieurs grappes d’attardés.


A l’entrée de Foix, juste avant de tourner à gauche, mon vélo glisse de la roue arrière pour éviter la chute. Combien de temps avons-nous mis de  temps pour atteindre Foix ? A mon avis, peu ou prou celui usité en voiture lorsqu’il n’y avait pas la double voie qui relie désormais les deux villes ariégeoise de Tarascon et Foix.


 


Les premiers faux plats à la sortie de Foix me rappellent que je ne suis pas sur une moto, mais sur un vélo. Entre ceux que je rattrape et ceux qui me doublent, le bilan est globalement positif.


 


Les premières pentes sérieuses aux alentours de 8 – 10 % du Col de Pradel via les Col des Marous et de Péguère, m’incitent à la modération. Je pourrais sans doute monter un peu plus vite, mais après bonjour des dégâts.


Cette ascension qui développe presque 20 kilomètres nous conduit presque à 1.500 mètres d’altitude ; interminable. Je me souviens l’avoir emprunté lorsque j’avais 20 ans. Au lieu de m’étendre sur la comparaison, je m’attarde un peu plus en ces lieux que je ne le fis à l’âge d’or. Qu’y puis-je, si ce n’est l’accepter avec philosophie.


 


La brume qui enrubanne les sommets  fait soudain place à un splendide panorama ensoleillé sur les montagnes enneigées. Par ricochet, la température monte de quelques degrés. Au faite du Col de la Crouzette situé en contre bas du Col de Pradel, c’est la descente. Habituellement, c’est un exercice que j’apprécie. Mais celle là, je ne l’aime pas du tout.


La pente raide (de l’ordre de 10 à 12 %), emprunte une petite route sinueuse, étroite et bosselée, entrecoupée de passages d’ombre et de lumière, auxquels s’ajoutent des ruissellements. Impossible de lâcher les mains du guidon pour se restaurer ou se désaltérer tranquillement. Bref, ce n’est pas le bon plan pour se décontracter.


Sans doute un peu crispé, en appui permanent sur mes jambes, les crampes m’assaillent alors que je m’essaie à quelques étirements : cuisse gauche, mollet droit et surtout voûte plantaire gauche. Il y a 15 jours, j’ai remplacé mes anciennes chaussures par un modèle plus large, car les crampes sous le pied gauche devenaient un peu trop récurrentes à mon goût, même à l’occasion d’efforts très modérés.


Avec les nouvelles c’est nettement mieux, car à ce rythme-là avec les anciennes, je bâchais ¼ d’heure après le départ.   


Sur le bas de la descente, je m’abreuve abondamment et je défais la fermeture éclair de ma chaussure pour libérer le laçage. Si j’appui, les crampes reviennent. Celle à la cuisse s’est dissipée, mais celle sous le pied gauche n’attend que ça.


 


Dès les premiers lacets du col de Saraillé, j’ai le choix entre m’arrêter pour tenter des étirements ou poursuivre avec un braquet d’asthmatique. J’opte pour la 2ième option. Conséquence immédiate, je ne compte pas tous ceux qui me redoublent dans ce col. Disons pour résumé que plus je pédale moins vite, et moins j’avance plus vite !


La descente du Col de Saraillé, tout aussi étroite que la précédente est cependant beaucoup moins raide. Caen-caha  je parviens au contrôle de ravitaillement de Massat.


Les premières pentes du Port de Lers me laissent perplexe sur ce qui m’attend. Je ne suis pas au bout de mes peines.


Je crois me souvenir que c’est Jean Ferrat qui chantait :


-          Mais, que la montagne est belle ! Comment peut-on s’imaginer, en voyant un vol d’hirondelle que l’autonome vient d’arriver …/…


 Pour l’automne, pas de problème, ça fait longtemps que je le devine. Mais pour l’hirondelle, comme je n suis ornithologue …/…. En attendant, je ne sais pas si la montagne est belle, mais aujourd’hui elle est un peu dure avec moi ; presque ingrate.


dans ces moments il est difficile de faire totalement abstraction d’une certaine souffrance attachée à ce type d’effort. Sur des parcours vallonnés, ce n’est pas pareil. Je peux accomplir 100 bornes à fond les ballons à plus de 30 km/h de moyenne et vaquer ensuite à mes occupations presque comme si rien n’était. Mais là, c’est autre chose.


 


Confronté à cette réalité, toute la question est de savoir à quel niveau chacun de nous fixe son niveau acceptable de fatigue et de souffrance. Manifestement, à voir certains haleter, ils placent le curseur assez haut.


A 53 ans passé, ayant largement dépassé le temps des illusions et de l’orgueil mal placé, bien conscient que les efforts excessifs sont contre indiqués, et au final très soucieux de préserver mon capital santé, je me garde d’un excès de prodigalité. Bien que mon alerte musculaire de l’heure précédente se soit dissipée, je ne tiens pas à précipiter une récidive.


Et puis, comme chacun sait :


-          Qui va piano va sano et qui va sano, va lontano !


Oui, mais pas trop piano quand même.  Le chronomètre de mon compteur est là pour me réconforter.


Ma fille m’a fixé un objectif : arriver en moins de 5 h 30. La tranche des 50 – 60 ans doit en effet effacer l’épreuve pour décrocher le brevet d’argent. Mais, si je me souviens bien, si j’y parviens en moins de 5 heures, c’est l’Or.  


Elle vient de passer son bac S ; elle espère avoir la mention très bien. Mention Bien : elle serait déçue.


Résultat le 05/07/2013. Je croise les doigts pour elle.


Et pour moi, je serre les dents et je fais marcher ma tête.


Au programme ce matin, c’est math.


Sachant que je suis à moins de 10 kilomètre du sommet du Port de Lers, et qu’il me reste à peut près 1 heure 35 pour arriver en moins de 5 heures, à quelle vitesse faut-il que je monte et que je descende.


Je réfléchis. En attendant que je trouve la solution à ce problème à 2 inconnues, il faut, il faut …/…


-          Que j’avance, pardi !


 Au bout d’un moment, je crois que j’ai trouvé. Si je ne m’endors pas, c’est dans la poche.


Petit à petit, sans véritablement forcer ma nature, je me surprends quand même à hausser le ton et rattraper le petit groupe qui me précède. Si je ne suis pas fringuant, je ne suis pas le seul. Je reste avec eux, c’est plus cool.


Par chance, l’organisateur a eu la bonne idée de prévoir du ravitaillement liquide aux moyens de gobelets tendus par de bienveillantes hôtesses, à jeter dans un filet sur le bas côté un peu plus loin. Fabuleuse organisation.


J’ai largement le temps d’admirer le paysage. La deuxième partie de cette ascension est plus dégagée. Les regards jetés vers le sommet et tous les cyclistes qui progressent comme moi dans la difficulté me laissent à penser que la partie est quand même loin d’être achevée. Les regards jetés vers les lacets en contre bas de tous ceux qui s’échinent derrière moi, me rassurent. 


Dans les 4 derniers kilomètres j’entends distinctement le ballet des voitures suiveuses qui précèdent le futur vainqueur de l’épreuve du parcours le plus long qui développe plus de 150 km partis 30 minutes avant les concurrents de la Moutagnole. Je regarde passer le futur vainqueur.   


Juste avant de basculer au sommet, son poursuivant me rattrape. Comme je me suis un peu relâché dans les deux derniers km, je suis relativement frais ? Je prends beaucoup de plaisir à suivre ses trajectoires dans la descente. La pente est suffisamment raide pour nous dispenser de pédaler et sinueuse à souhait pour nous permettre de jongler entre les virages sans trop user des freins. Grisé par la vitesse, je double la moto suiveuse qui vient de se faire larguer par celui qu’elle était censée accompagner vers la 2ième place. Par la même occasion, je rattrape une vingtaine de ceux qui sont maladroits, apeurés, manifestement plus très lucide, ou un peu tout ça à la fois. Très concentré, j’arrive au fait de cette descente.


Virage, à droite, et légère montée sur un peu plus d’un kilomètre pour rejoindre la ligne d’arrivée.


Dans le feu de l’action, je me prends à rester dans la roue de l’acrobate, mais à proximité de la ligne, ma crampe sous le pied gauche se rappelle à mon souvenir.


On m'appelle. Elle m’a reconnu. Contrat remplit.


A toi de jouer maintenant. Au 5 juillet 2013.


Je suis content d’en avoir fini. Mais quelques palabres échangées et je perds un peu de temps avant de faire enregistrer ma puce électronique pour faire valider mon temps.


Peu importe, tant qu’elle est contente d’avoir vu son vieux père qui ressemble encore à quelque chose. 


  

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Salut Patrick,

Toujours un plaisir de te lire !!

Pour le départ, à cause d'un copain, je me suis retrouvé sur la première ligne. Je n'ai pas trouvé la section Tarascon-Foix particulièrement dangereuse : visiblement, devant, ça savait rouler en paquet. Il y a bien eu quelques coups de frein et arrêts brusques, mais en regardant bien devant et en étant attentif, tu pouvais rouler décontracté (pour peu que décontracté s'applique au fait d'être quasi à fond...).

Pour le reste, j'ai vécu à peu près les mêmes choses que toi, avec en plus un arrêt "gastrique" non prévu au milieu du Péguère, qui m'a fait perdre quelques minutes (pas très grave). J'ai dû gérer les crampes aussi, dès le Saraillé. Mais je savais qu'il en serait ainsi. J'ai été étonné de doubler des gens dans Lhers, malgré mon rythme d'escargot : comme quoi, certains devaient vraiment être à la limite de la défaillance...

Tout comme toi, pas trop aimé la descente de la Crouzette. Tout le monde était sur les freins, j'ai pu griller une 30aine de places (vite perdues dans le Saraillé !!). Mais gros plaisir dans celle de Lhers. T'as eu le plaisir de suivre Mathieu Perget, l'ancien pro, qui finit 2ème. Pour ma part, j'ai servi de poisson-pilote à 2/3 concurrents, c'est toujours sympa.

Une bien belle journée de vélo au final !!

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Bonjour , à mon tour de faire un petit CR ; nous sommes venus des de bretagne ( paimpol et saint brieuc ) participer à l'ariégeoise , pierre et ma pomme sur les 160 , didier et sylvain sur le 100 . Partis le jeudi matin , arrivés le jeudi en fin d'après midi à artignac . Le vendredi matin , tournage des pattes ( 1h30 ) , retrait des dossards à midi , retour à la loc , on ne déroge pas à l'habituel plat de pâtes ( je préfère les galettes et les crêpes accompagnées d'une bolée de cidre , mais bon on fait le métier , faut pas déconner !!!! ) . Après une nuit moyenne , on enfile nos habits de lumière ( les belles tenues blanches et bleues du TEAM ARMOR ) et nous nous  présentons au départ . Le départ est tranquille , je reste sur la droite , direction foix ( pour ceux qui roulent à gauche , il faut faire attention car la circulation n'est pas neutralisée entre tarascon et foix , si les organisateurs pouvaient y remédier , cela serait parfait ) . La montée du col de péguere étire le peton , Pierre me distance un peu , j'ai décidé de monter à mon rythme . Je le rattrape sur la fin et nous basculons avec un paquet d'une vingtaine de personnes . La descente est étroite , pentue et très technique et rendue difficile par l'humidité et le cabrone dans ces conditions hé ben ça freine un peu moins bien , d'ailleurs sur la fin j'ai failli goûter au bitume : la roue AR se bloque se lève par 2 fois , dérapage contrôlé , mais ça passe ouf !!!!! Pierrot qui a assisté au spectacle de l'acrobate peut souffler , et c'est reparti pour monter le col d'Agnès , même scénario que dans le 1 ier col ; pierrot me distance , je le rattrape avant les étangs de l'her et nous finissont ensemble le col d'Agnès . La descente se passe mieux pas de figures de style !!!!! Les descentes sont bien  balisées , les virages dangereux annoncés ( merci aux bénévoles ) .Sur la fin de ce col les 2 cuisses commencent à gonfler ( normal on n'a pas la gymnastique petit , grand plateaux ) . Pas de temps mort on réattaque dans la foulée le col du saraillé . Fais gaffe mon POLO , fais tourner les gambettes !!!! Pierrot se détache à nouveau ( ha cette jeunesse , aucun respect pour les anciens !!!!!!! ) ; mais cela ne va pas durer !!!!!! lors des montées je discute avec les coureurs du coin pour me renseigner sur les descentes ( merci aux locaux ) , je reprends Pierrot sur la fin . Il me dit que qu'il se sent pas top top .Je bascule en haut , commence à descendre , je demande à 1 gars de ST GIRONS s' il a vu mon collègue , il me répond par la négative , trop tard pour faire demi-tour , je continue . Cette partie s'avère particulièrement pénible , car on prend le vent en pleine poire , on se regroupe à 4 , on en a pour environ 20 kms pour revenir à massat . Heureusement 1 flahute arrive avec une dizaine de concurrents en remorque . Il demande rien à personne et nous tire pratiquement jusqu'à 5 kms de massat ( super , merci mon gars ) . Arrêt au ravitot à massat car les stocks sont vides , et c'est reparti pour la montée finale , le port de l'erhs .Durant cette montée , je n'arrête pas doubler les participants du 100 kms ; je passe mon 34/25 au 142 ième pour soulager un peu . Je prends un coup au moral car je pensais que c'était pratiquement fini en haut des étangs , mais non , encore 5 kms et ceux-là , ils sont durs !!!!!! Enfin le sommet , descente rapide mais sans prises de risques , je finis 80 ième en 6h11 , 12 ième de ma caté ( 50/59 ) et mon pierrot 89 à 3 minutes . Au final,  une bonne partie de manivelles dans une belle région habités par des gens sympas , belle organisation , parcours superbe . Le plateau de bielle est au programme l'an prochain , si je ne suis pas en mer , l'an prochain , j'espère y participer . Bonnes vacances , KENAVO

POLO DU TEAM ARMOR 

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Voici mon CR de la mountagnole:

 

Départ avec un collègue à 5h40 de Toulouse. On arrive à 7h sur place.

Aux premiers abords, on est impressionner par le nombre de cyclos présents. On part pour une petit échauffement de 20 minutes. Malheureusement au bout d'1/4 heure mon collègue casse la chaine.

 

Obligé de revenir sur tarascon, il se fait changer sa chaine 10V en une 9V par un vendeur sur place. La galère. On prend donc le départ en fin de peloton vers 8h30.

Le départ est assez rapide mais ressenti de derrière, on n'a pas l'impression d'avancer des masses. La chaine de mon coéquipier n'arrete pas de sauter dès qu'il commence à mettre du braquet, c'est une horreur pour lui et ça en dit long sur la galère de la journée.

On se trouve dans un groupe à 4 avec un gros peloton à 200 mètres devant, mais impossible de revenir. Puis en se rapprochant du premier col, on revient tout doucement sur le gros peloton (au moins 200 cyclos).

 

Dès les premiers hectomètres , on commence à se placer devant tout en remontant une horde de coureurs déjà dans le dur dans des pentes pas évidentes du tout.

 

Au sommet du peguere, on a du remonter 400 cyclos. La descente se fait tranquillou. On arrive donc au pied du Saraillé.

Et ben celui-là je le connaissais pas, mais je vais m'en rappeler. Les premières pentes sont tranquilles mais la suite est vraiment un enfer.

Cela dit, on remonte progressivement jusqu'au sommet. La descente n'est pas très roulante jusqu'a Massat.

On arrive donc au ravito ou on s’arrête environ 10 minutes. Mon collègue me fait signe qu'il commence à avoir mal aux jambes et il redoute fortement le morceau qui suit.

On repart et aux bout de 5km, il me fait signe qu'il veut s’arrêter, dans le dur, il ne peut plus suivre. Je m’arrête donc 2 minutes avec lui mais je repars car je suis pas super fan de m’arrêter dans un col... Je l'attendrais donc en haut.

50 minutes plus tard je suis au sommet. Je fais une pause de 5 minutes pour savoir si il arrive et je vois que non donc je commence la descente avec encore de bonnes jambes.

J'en termine en 5h15 sans les pauses et en 5h45 avec les pauses.

Bonne expérience pour ma part sur ma 1ere ariégeoise. J'en serais surement l'année prochaine 😄

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Bonjour , le flahute c'est une expression , en fait il n'avait pas de dossard , il était là pour donner un coup de main ( ou de pédale ) à 1 collègue de son club , voilà l'explication . Dans tout les cas , cela nous a bien arrangés , j'ai pris quelques relais sur la fin avant de m'arrêter au ravitaillement de massat , kenavo ( pour la précision , je roule sur un 695 et mon collègue sur 1 scott ) 

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Parmi les "non-dossard", j'ai été doublé sur la Mountagnole par 2 gars en bleu ciel, presque turquoises, avec aucun sponsor sur leur maillot (idem pour le cuissard), si ce n'est une inscription en blanc, discrète. Eux aussi avait l'air d'être des vrais...

Pour le jeune d'AG2R, c'était certainement Clément Brossais :

Est-ce que quelqu'un a croisé Marcel Salomon, à propos ?? 😃

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francois  il n y avait pas que mosquera devant sans dossard...je me suis regale avec deux autres amis a faire le grand parcours et j ai bien rigole  de voir comment les gars se la jouent autour de la 30 eme place...a titre indicatif j avais un maillot bleu fonce avec collants mi long...et j ai du doubler environ 40 gars  apres massat avec mon ami dans le port de lhers .  je connaissais parfaitement ce parcours ou il fallait savoir gerer.   a propos trouves tu normal que les deux premiers soient des coursiers elite et ancien pro....

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Bonsoir,

allez moi aussi j'y vais de mon CR pour encourager de futurs participants.

Comme Patrick le dit l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt donc départ samedi du RV à Toulouse à 6h30  pour prendre la direction de Tarascon. Déjà dans la voiture on sent venir la tension et l’inquiétude, j’ai les jambes ou pas…

Arrivé 7h30  comme prévu et on se gare proche de notre lieu habituel, petit appel à la troupe de copains pour se retrouver et là les locaux sont à la bourre. Ils ont du bien dormir au camping car ils sont bien en retard.

En suivant la signalisation dédiée à la canalisation des concurrents vers le départ, on se retrouve au sas des privilégiés (dossard prioritaire) mais nos deux cadors du groupe (qui finiront 100 et 130 damien a du faire un bout avec eux)) ne sont pas là  donc pas de petit coucou ou d’encouragements pour la suite.

On se dirige donc vers notre porte d’entrée parcours de la montagnole et sitôt franchi le portique d’enregistrement de ma puce, on attend on attend les retardataires. 8h05 enfin les voilà, on se retrouve donc placer après la passerelle car le départ de la grande est déjà fait. L’embouteillage de cyclistes commence à venir et rapidement la route se remplit jusqu’au virage.

Le départ est donné, je passe la ligne 7 min 30 après les cadors (sas prioritaire donc Damien et d’autres), nous voilà dans le bain. Les 2 premiers km se font gentiment car beaucoup de monde sur la chaussée, ensuite ca accélère. Je vois passer un petit groupe sur la gauche, je décide de prendre la route et bingo de 30 on passe à 50m/h (d’ailleurs on avait les deux potes du team armor qui envoie du dur). On arrive à bloc jusqu’à Foix et mon repérage de la semaine précédente  me facilite la vie pour anticiper les coups de freins et relance consécutifs au rond point etc..

Entre ceux que je rattrape et le peu qui me doublent, le bilan est positif, on est arrivé plus vite sur au pied du peguere que lors de la reconnaissance.

Les premiers faux plats à la sortie de Foix me rappellent à moi aussi que je ne suis pas non plus sur une moto, mais sur un vélo. Je baisse le rythme et je vois revenir un bout de mon groupe qui eux sont en mode scooter. Ils me disent c’est bien « prends ma roue reste à l’abri ». Je suis cette consigne mais arrivée dans les premiers lacets, je lâche prise. Les premières pentes sérieuses aux alentours de 8 – 10 % du Col des Marous et de Péguère, m’incitent à la modération. Je pourrais sans doute monter un peu plus vite, mais après bonjour des dégâts. Je suis dans le chrono pour mon objectif personnel.

Col des Marrous aille, le brouillard est là, ouf plus loin on voit un splendide soleil. On aura donc du beau temps toute la journée par habitude de passer cette zone.

Arrivée en haut col super espoir 1h51 depuis le départ, j’ai mis 13 minutes de moins que lors de la reconnaissance. Fort de cette nouvelle je remets du gaz et je fonce dans le col du portel. Petit arrêt pour remplir les bidons et vider la vessie, et relance pour faire la descente.

Habituellement, c’est un exercice que j’apprécie. Mais celle là, je ne l’aime pas du tout surtout avec du monde mais bon je me lance. Je double facilement le groupe devant moi dans la partie à 10-12% et je me retrouve assez seul donc route ouverte je lâche les freins. Il vaut mieux car beaucoup de crevaison sur le bord de la route et une chute sur un virage.

Arrivée à Biert, idem mon chrono s’est encore amélioré de 5 minutes pris dans la descente. Je file vers le Saraillé en prenant soin de bien boire et de manger car dans la descente je n’ai pas lâché le guidon.

J’arrive sur la montée que je décide de faire à mon rythme, quelques vélos me doublent mais j’arrive à rester zen. Le sommet est atteint et je ne me sens pas trop mal donc je décide de faire la descente vers Massat, je rattrape un gars de Colomiers et à deux on se passe les relais. Un troisième luron se joint à nous, cela a permis de se reposer un peu.

Massat arrêt bidon et petit repas rapide, on repart vers le col suivant, chrono toujours ok j’ai encore mon ¼ d’heure d’avance. Je démarre l’ascension plus rapidement en gardant ma stratégie « va à fond et après tu géreras ».

Ca marche bien jusqu’à l’arrivée des lacets de l’étang mais là petite alerte, la crampe se réveille. Je laisse filer en me disant t’es presque au bout 5 km encore, je vois passer encore plus de coureur qui me double tant pis, j’en passe aussi qui souffle fort.

Enfin le sommet en 4h17 depuis le départ j’ai fait bien mieux qu’à la reconnaissance, l’OR se profile à l’horizon mais les 4h30 ce sera dur. Je me lance dans la descente du port de lhers que je connais un peu.

A mi parcours le premier de la grande me double, j’essaye de prendre sa roue mais le gars il fonce et va trop vite je laisse filer en le gardant en point de mire pour les trajectoires. Je suis en bas en 15 minutes mais il reste encore deux kilomètres et là je paye les efforts, crampe à droite crampe à gauche sur la relance avec le grand plateau. Je stoppe l’effort je remets le 39*23 et moulinage en règle j’arrive à bon port en 4h35 sur le polar.

C’est bon mon objectif est presque Ok il restera à le confirmer avec les résultats officiels qui me donne en 4h39.

Je retrouve rapidement toute notre équipe sur la ligne d’arrivée, ça fait plaisir de voir tout le monde à bon port même si le dernier a crevé à 9km de la roue avant en pleine descente. Grosse frayeur pour lui mais il est là. Direction la zone de gardiennage des vélos et pause repas bien méritée.

Repas terminé c’est le retour vers les voitures à Tarascon et là dernier objectif, le panneau traditionnel de Tarascon (jamais pris sur aucune sortie cette année). En renard des pancartes, je pars en baroudeur en compagnie de deux membres de l’equipe. Un s’accroche et on fait la majeure partie du retour ensemble sur un bon rythme vers avant Niaux on se retrouve coincé dans les voitures. Je décide de doubler tout de monde en accélérant et là je me retrouve seul en tète, je poursuis mon effort jusqu’à Tarascon.

 

En Conclusion Double Objectif : le brevet d’OR et le Panneau (c’est un challenge de notre groupe qui n’apporte que la rançon de l’apéro à venir ou des bières pour la prochaine sortie) ce sera donc une belle journée pour moi.

 

Super balade comme d’habitude en Ariège grâce aux bénévoles du coin qui donnent de leur temps pour notre passion. Merci pour leur encouragement, la distribution des points d’eau présents sur tout le parcours, la sécurité dans les virages dangereux, des zones à risque, des croisements.

 

L’année prochaine sera la 20 éme, on nous promet des surprises à venir donc oui il faut se garder la date en tête pour revenir en Ariège en 2014. A plus sur d’autres sorties mais pas dans vos roues vous roulez tous trop vite.

 

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joachim   je devais etre la ...j avais meme un dossard protege puisque j avais le 17 ...donc avec les cadors. devant toutes les saletes que j ai lu. surtout ecrites par certains qui se la jouent comme des pros sans en etre ...j ai decide de ne plus frequenter cette ambiance pourrie . je me suis donc desengage ..mais je suis venu la faire sans dossards avec deux potes.    tu vois je me suis donc deplace .   et je n ai pas besoin de puces pour me regaler .  ..j ai passe une magnifique matinee de velo car cette cyclo est magnifique et j y viens souvent pour faire des cols par ici .    nous etions a auzat a 13 h 30 sur le grand parcours et avons casse une bonne croute regionale a tarascon   .  au passage joachim merci pour ta pique sur les puces...et sache que mes deux potes ont decide de ne plus participer ades cyclos car les deux victimes de chutes graves bassin..tete..provoquees par des concurents irresponsables qui sont repartis en les laissant la...resp.  2mois et 1mois  hopital....merci pour l etat d esprit...et pourtant c est des bons...et je crois que je vais faire pareil ...il n y a pas besoin de dossard ni de puces por etre dans le coup et prendre son pied..et je crois q il y en a de plus en plusqui reagissent comme ca.

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