En plus de couvrir la tête de Valverde et de l’équipe Movistar, ce casque a été testé durant plus de 2 mois intensifs.

Abus n’est pas une société connue et pourtant, de nationalité allemande elle existe depuis 1924. Sur le marché concurrentiel du casque haut de gamme, elle compte aujourd’hui sur la visibilité d’une équipe, Movistar, pour se faire connaitre du grand public mais aussi des passionnés éclairés qui devront quand même s’acquitter de 249€ pour repartir avec ce modèle.

Passons d’abord par les présentations : pour un poids annoncé à 210g en taille M, la balance s’est arrêtée à 226 g. Rien de bien fâcheux mais c’est quand même 8% de plus que clamé par la marque qui met en avant cette valeur. Pour autant, il s’agit d’un chiffre qui est plutôt dans la moyenne basse, surtout pour un modèle dont l’aérodynamique n’a pas été négligée, de même que la ventilation.

© Vélo101

Abus l’annonce d’ailleurs clairement, l’objectif était triple : faible poids, ventilation élevée et trainée aérodynamique faible. La quadrature du cercle ? Le but avoué est de faciliter l’écoulement de l’air chaud à basse vitesse et de stabiliser l’ensemble de la structure à vitesse plus élevée. Difficile de croire aveuglément au discours, mais il est clair que la forme du casque entoure parfaitement le dessus de la tête. Celui-ci parait tout simplement « petit », ce qui laisse augurer une faible prise au vent. Une autre conséquence directe de cette caractéristique est que l’esthétique – aspect pourtant subjectif au possible – a été jugée très bonne par tous mes compagnons de route. Clairement, le modèle plait ! 10 coloris sont disponibles, ce qui devrait satisfaire tous les goûts.

© Vélo 101

 

Un autre aspect a été particulièrement bien travaillé : les sangles qui se sont montrées très douces sur la peau. De même, les mousses intérieures dont la faible surface en contact avec le dessus de la tête, sont également confortables. Ce printemps n’ayant pas été particulièrement chaud (y compris au nord de l’Espagne, lieu de la majorité des kilomètres effectués), le casque n’a pas été soumis au verdict de la chaleur, mais pour les 20-25°C rencontrés (à l’ombre), les sorties effectuées dans ces conditions ont de quoi rendre optimiste pour le plein cœur de l’été. Quoi qu’il en soit, l’impression de gêne ou de surchauffe ne s’est jamais manifestée. Les 11 entrées d’air et 13 sorties semblent très largement jouer leur rôle.

© Vélo 101

Tous ces aspects, associés au poids très raisonnable de l’ensemble ont eu pour conséquence de faire oublier au cycliste qu’il porte un casque ! Ce qui est probablement et pour résumer, la meilleure des qualités que l’on peut demander à cet accessoire.

D’autres bons points peuvent être distribués au AirBreaker :

–          La présence d’un filet anti insecte, même s’il aurait pu se montrer légèrement plus couvrant sur le devant.

–          La molette de serrage à l’arrière possède des crans très nombreux, permettant ainsi un serrage très précis. Ce serrage est lui-même confortable, sans point de pression.

© Vélo 101

S’il y avait un point à améliorer concernant le Abus AirBreaker, il s’agirait du traitement de surface de ce coloris noir mat, plutôt fragile et sensible aux rayures.

© Vélo 101

Pour autant, le bilan global fait apparaitre un quasi sans faute, pour peu que l’utilisateur accepte de payer le prix demandé (249,95€, prix public).

Pour plus d’informations, rendez-vous sur www.abus.com, et n’hésitez pas à poser vos questions sur le test à l’adresse suivante : testvelo101@velo101.com

Par Olivier Dulaurent