Alexander Kristoff. Plus d’un mois après son dernier succès en date, Alexander Kristoff (Team Katusha) a retrouvé le chemin de la victoire aux Trois Jours de La Panne. Si le résultat est au rendez-vous, les sensations du Norvégien ne vont guère le rassurer à moins de cinq jours du Tour des Flandres. « C’était une étape difficile et je ne me sentais pas fort du tout, confirme le vainqueur sortant du Ronde. En fait, Lieuwe Werstra était le plus fort de notre groupe. Il nous a tirés jusqu’à la ligne Lutsenko et moi. J’ai essayé de contribuer, mais je n’avais pas du tout les jambes. J’avais dit dans l’oreillette que je ne me sentais pas bien dans le final. Mais j’ai malgré tout réussi à être encore présent dans le final et à gagner. J’étais un peu malade ces derniers jours. J’espère donc avoir de meilleures jambes pour le reste de la semaine. »

Astana. A deux contre un, les Astana Alexey Lutsenko et Lieuwe Westra n’ont pas tenté de déstabiliser Alexander Kristoff dans le final de la 1ère étape des Trois Jours de La Panne, emmenant docilement le Norvégien jusqu’à la ligne. La formation kazakhe a, semble-t-il, voulu privilégier le classement général au détriment d’une victoire d’étape qu’elle savait hypothétique face à l’ogre scandinave. « Nous avons fait une bonne course, tempère le directeur sportif Stefano Zanini. Nous étions toujours à l’avant. Nous pouvons maintenant envisager de remporter les Trois Jours de La Panne avec Lieuwe Westra, mais aussi avec Alexey Lutsenko. » Le Néerlandais ajoute : « mon but est le classement général, et j’ai gagné près de trente secondes sur des rivaux potentiels pour la victoire finale. »

Jens Debusschere. Les conséquences de la chute dont a été victime Jens Debusschere (Lotto-Soudal) dimanche à Gand-Wevelgem sont finalement plus graves que prévu. Là où le premier diagnostic ne faisait état que d’une légère commotion cérébrale et de quelques contusions, de nouveaux examens ont révélé que deux vertèbres étaient en fait touchées. Ce qui l’oblige à renoncer au Tour des Flandres. « J’avais prévu de réaliser un nouveau pas en avant sur ce printemps et je me sentais bien depuis ma préparation, commente le Flamand. Une chute aux Strade Bianche et une lésion aux côtes m’ont mis des bâtons dans les roues, même si j’ai pu participer à Tirreno-Adriatico, aider Jürgen Roelandts à Milan-San Remo et décrocher une très belle victoire à A Travers la Flandre. Après coup, je peux être heureux de m’être retrouvé sur la plus haute marche là-bas. »

Lars Boom. Depuis que Sven Nys, futur manager de l’équipe Telenet-Fidea, a laissé sous-entendre à la presse belge qu’il était intéressé par le profil de Lars Boom (Astana), des interrogations planent sur l’avenir du Néerlandais dans le peloton. Interrogé par Cyclingnews sur ce sujet, l’ancien champion du monde de la discipline a botté en touche. « Je me concentre actuellement jusqu’à Paris-Roubaix et à l’Amstel. Nous étudierons les contrats ensuite, affirme Lars Boom dont le contrat avec Astana expire à la fin de la saison. Mon avenir passera par la route, c’est une certitude, mais j’aimerais faire davantage de cyclo-cross pendant l’hiver, comme je l’ai fait l’an dernier. » Le coureur de 30 ans, 14ème du Championnat du Monde, avait fait son retour dans les sous-bois cet hiver, près de trois ans après sa dernière apparition.

Mikel Landa. Absent de toute compétition depuis le Tour de Lombardie en fin de saison dernière, Mikel Landa (Team Sky) a fait sa reprise la semaine dernière sur la Semaine Internationale Coppi-Bartali. Si les résultats ne sont pas transcendants (11ème) au vu du passif du Basque, 3ème du Giro et vainqueur de l’étape-reine de la Vuelta l’an dernier, la reprise est jugée plus que satisfaisante par le grimpeur espagnol en quête de repères. « Mes sensations étaient bonnes. Quand la course se durcissait, j’étais présent, signale Mikel Landa. Le fait de disputer cette course me donne beaucoup de confiance, mais, étant donné la situation, je partais sans aucune certitude et sans aucun objectif. Le retour à la compétition te fait repartir de zéro et montre ton vrai niveau. L’important était de me sentir coureur à nouveau et je pense y être parvenu. »