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Quand il faut être humble


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Quand j'habitais Tournai, au bord de l'Escaut en Belgique, il m'arrivait souvent de longer le fleuve vers le nord pour aller «m'éclater» dans les Ardennes flamandes, là où se trouvent les plus belles bosses du Tour des Flandres.

Il y avait un prix à payer, pour moi qui déteste le vent: au retour, toujours en longeant l'Escaut, j'avais généralement le vent de face sur 30-40 km, avec les jambes bien lourdes suite à toutes les bosses escaladées. Et quand Éole soufflait généreusement, j'avais l'impression de grimper le col du Lautaret versant Bourg d'Oisans: même distance, même vitesse, mêmes braquets… malgré la parfaite platitude de la piste longeant le fleuve.

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Perso jamais à ce point, je ne fais pas de voyages à vélo!

Le pire que j'ai vécu c'était en Islande, sur la route qui longe la mer du côté du parc naturel de Skaftaffel. J'avais loué un VTT à l'entrée du parc, je comptais faire une petite balade d'une heure trente / deux heures. Il n'y a qu'une seule "vraie" route en Islande, qui fait le tour de l'Ile, du coup pour planifier ma ballade c'était plutôt simple : suivre la route jusqu'à mon hébergement, faire demi-tour pour rentrer jusqu'au parc, puis retourner de nouveau à mon hébergement. En gros 15 km à chaque ligne droite, 45 en tout 😃

Bon le truc c'est qu'à l'aller, je devais bien aller à 50 à l'heure sur ce VTT grinçant, j'en ai profité mais bon, ça m'inquiétait un peu; Dépasser le 50 à l'heure et le 40 de moyenne pendant 15 bornes en VTT j'avais jamais fait 😃 Du coup le retour vers le parc... J'ai pas du dépasser le 20 à l'heure dans les petites descentes, dans les montées je devais aller à la vitesse d'un piéton... Une horreur! Le vent en Islande, c'est un truc de fou, et il n'y a pas un obstacle pour l'atténuer! Bref j'ai mis une bonne grosse heure à rejoindre le parc, et à profiter du chemin retour 

 

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L'an dernier sur le BRM de 300 km organisé par mon club en région orléanaise: 100 bornes de vent modéré favorable, 100 bornes de vent plus fort sur le côté et surtout les 100 dernières bornes avec un vent très fort dans le nez à devoir traverser la Beauce sans rien pour se planquer ni arbres, ni bosses! Je n'avais jamais fait un brevet dans ces conditions. La combinaison du vent et du kilométrage a fait des dégâts parmi les participants, le retour m'a semblé très très long...

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Bouh, ça me rappelle le BRM 600 km de Grenoble l'an dernier en mai ; la météo annonçait un mistral à 80 voire 100 km/h, mais bon, fallait y aller, c'était qualificatif pour Paris Brest Paris.

Ah, ça allait bien au début ... Grenoble , Sisteron, Sault, on aurait dit qu'ils avaient rasé le Col de la Croix Haute. Mais après ... du côté des dentelles de Montmirail, il fallait remonter ... oh purée ... en groupe, oui en groupe, on roulait à 15 km/h, cramponnés au guidon, sans pouvoir boire ou manger ... certains qui étaient seuls ont poussé le vélo sur le plat !!! je crois que seule, j'en aurais pleuré !

Cette saleté de mistral déchainé nous a vaguement lâchés du côté de vallon pont d'arc, pour nous reprendre ensuite en main toute la nuit qui a suivi tandis qu'on rejoignais St Agrève, puis Mezilhac. Il a fallu encore remonter la vallée de la Galaure . Enfin, sur la piste cyclable pour aller vers Grenoble, on a pu rouler presque normalement.

 

Un truc marrant, aujourd'hui 24 juin était à marquer d'une pierre blanche en vallée du rhône : pratiquement sans vent !

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Je vois qu'il y a un peu de monde avec des anecdotes sympas  le voyage à vélo c'est assez nouveau pour moi et je dois dire que c'est pas simple. Il y a tellement d'imprévus, vent, fortes chaleurs. Pas facile non plus de s'arrêter le soir avec moins de bornes que prévu. Mais l'avantage c'est qu'on peut pas se défiler il faut tout surmonter.  Merci pour vos anectodes! Aller, dodo j'ai encore 750 bornes, oh putaing

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PS : je suis passé vers rodez sur la d1 ou passera le tour le 7 juillet, j'ai pas l'étape complète en tête, de mémoire arrivée à Montauban. Beaucoup d'enchainement de bosses d'1km voir 2 c'est bien casse pattes. Quelques pros en repérage visiblement, bizarre que cette étape soit repérée ou non ?

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Si ça peut te redonner le moral...

ou te consoler ...

extrait d'un blog:

Mais ce n’est pas une bourrasque. C’est le vent du nord-ouest patagonien. Celui qui rase cette terre si aride où seule l’herbe parvient encore à pousser. Celui qui tanne la peau des hommes, brûlée par le soleil et le froid. Celui qui vous gèle les os bien plus encore que le mercure souvent proche de 0°C. Celui qui ne s’arrête qu’avec la nuit, s’alliant au soleil tout le jour durant pour rendre cette parcelle du monde plus inhospitalière qu’une porte de prison. Je recule. Solidaire de mon vélo, nos 130 kg reculent sous le poids du vent ! Je dérape, impuissant. La roue avant se soulève. Je m’appuie dessus et force sur les freins pour tenir bon. L’effarement ne vient qu’après, l’urgence de la réaction impose une présence de chaque instant. La goupille qui maintient le patin de frein dans l’étrier casse et celui-ci s’échappe de sa garde.

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