Certains entreront directement dans la légende, d’autres demeureront au rang des anecdotes. Certains se ponctuent par un point final, d’autres restent en points de suspension. Mais tous ces épisodes ont fait l’actualité de l’année. En guise de conclusion à cette saison 2011, nous avons sélectionné un best of des informations diffusées sur Vélo 101, que nous vous proposons de redécouvrir en 101 brèves chaque jour jusqu’au 31 décembre.

96. Greg Van Avermaet dans la bonne à Paris-Tours

Une journée venteuse et semi-pluvieuse marque Paris-Tours, la classique d’ordinaire dévolue aux sprinteurs, à qui la victoire va cette fois totalement échapper. Longtemps, ce sont sept coureurs qui animent la course, pris en chasse par une vingtaine de concurrents. La jonction entre les deux groupes intervient à une cinquantaine de kilomètres de l’arrivée. Le bon coup est formé. A 15 kilomètres de l’arrivée, le Breton Arnaud Gérard démarre. Le final est sinueux et profite aux échappés, mais il comprend aussi quelques difficultés. La côte de Beausoleil à 10 kilomètres du but propulse Marco Marcato et Greg Van Avermaet (BMC Racing Team), qui reprennent et déposent Arnaud Gérard. Sur l’avenue de Grammont réduite à 600 mètres, les deux finalistes s’opposent au sprint. L’avantage tourne très vite au Belge Greg Van Avermaet.

97. Le Tour commet une bourde

D’ordinaire si bien gardé, le secret des contours de la prochaine édition du Tour de France est levé… par l’organisation elle-même. Le lundi 10 octobre, huit jours avant la présentation officielle de l’événement, une bourde informatique commise en interne permet aux internautes de découvrir en avant-première, le temps de quelques minutes, le tracé complet du Tour 2012. L’information se répand comme une traînée de poudre sur Internet. Trahie par une erreur informatique, l’organisation minimise l’incident et garde le meilleur pour l’auditoire du Palais des Congrès. L’édition 2012 de la Grande Boucle mettra en valeur les massifs intermédiaires, sans renier les cols de légende. Elle renouera avec de longues distances chronométrées qui obligeront les grimpeurs candidats au maillot jaune à se découvrir très tôt en montagne.

98. Un Giro à visage presque humain

De trouvailles montagneuses aux pentes extrêmes à la découverte de chemins de terre d’un autre temps, les organisateurs du Giro s’en sont donné à cœur joie ces dernières années pour retenir l’attention des spectateurs et susciter l’intérêt des plus beaux champions. Mais le spectacle a ses limites en matière d’événement sportif et la nouvelle direction de la course, incarnée par Michele Acquarone, a choisi d’en revenir à des critères plus humains pour 2012. Dernier legs d’Angelo Zomegnan, le Grand Départ danois à Herning. La suite présente un aspect plus humain avec des étapes de montagne concentrées sur les week-ends, moins de transferts harassants, moins d’exercices individuels également. Mais on comptera tout de même six arrivées en altitude dont la plus haute arrivée en altitude d’un Grand Tour : le Stelvio (2757 mètres).