Dans quel état physique et mental se trouve Tyler Farrar, après ses chutes dans l’étape de Spa?

Tyler est encore groggy et déçu. Il a beaucoup travaillé pour être en forme et il se retrouve blessé au bout de deux jours. Dimanche il a eu un problème avec son vélo pendant le sprint, lundi il est tombé deux fois. On verra comment se passe son évolution. Le pari c’est qu’il soit en forme pour la fin du Tour. On fera le point jour après jour. On est sur le Tour, donc la motivation l’emporte sur la douleur. S’il arrête, c’est qu’il sera allé au bout de lui-même.

On remet en cause la place de ses étapes à risques sur le Tour. Qu’en pensez-vous?

Il n y a pas de débat. Il n y a pas plus de risque hier qu’aujourd’hui ou demain. Les organisateurs ne sont pas responsables de la pluie et de la chaussée glissante de Stockeu. Ce n’était pas glissant comme ça à Liège, ça l’était hier, on n’y peut rien. Toute l’année, on court d’autres épreuves où les risques sont multipliés par dix personne ne dit rien. En ce qui concerne la neutralisation derrière Chavanel, j’ai ma propre opinion sur la question.

Avec la disparition de Christian Vandevelde, votre stratégie va t’elle changer sur ce Tour?

Ca change certaines choses, car Christian était notre leader pour le classement général, mais maintenant, ça va laisser des opportunités à d’autres coureurs. Peut-être que Ryder va se révéler puisqu’il est en forme et marche fort en montagne. Ca va laisser plus de libertés aux autres.