Cyclo organisée en collaboration avec O2&Cie, engagée depuis 2013 dans la lutte contre une maladie pulmonaire invalidante, la broncho-pneumopathie-chronique-obstructive (la B.C.P.O.) qui place sous oxygène des personnes de tous âges qui en sont atteintes. Certains d’entre eux vont rouler aujourd’hui. Respect.

 

Avant de vous narrer ce qui s’est passé sur la cyclo, un mot pour Fabien Oulès qui a été victime d’un grave accident face à une voiture, juste à l’entrée de La Londe des Maures, alors qu’il venait de placer une attaque. On souhaite beaucoup de courage à Fabien, sa famille et ses amis, il va revenir c’est certain, plus fort aussi, c’est assuré. Son sourire permanent, sa gentillesse et son esprit offensif vont nous manquer un bout de temps, mais un bout de temps seulement. On vous invite à aller sur le site de la roue d’Or de sanary, laissez-lui un message, il aura du temps pour le lire et trouvera le moyen de vous répondre. On l’a croisé avec son co-équipier Dorian Lopez au Tour de l’Ain cyclo, leur interview croisée était prévue entre les 2 cyclos Varoises donc cette semaine, jetez-y un oeil, vous verrez qu’il a, qu’ils ont une bonne analyse du cyclosport, de leur sport qu’ils défendent de la plus belle des manières. Bon courage Fabien, à bientôt sur le vélo, ton esprit offensif va nous manquer dès dimanche à l’Azur et or.

Le départ des 2 premières boucles est donné à 8h30 sur le front de mer en direction de La Londe les Maures. A fond les manettes, évidemment. Les routes sont larges, les premières attaques ont lieu très rapidement. Des fourmis dans les jambes. Je participe à la Lucien Aimar pour la 1ère fois, avec l’espoir de « faire un truc » dans ma catégorie. Un accident grave va malheureusement avoir lieu à environ 10 km du départ, un cyclo du club de Sanary, Fabien, qui avait pris quelques mètres d’avance a percuté une voiture. Choc extrêmement violent. Multiple fractures, mais vivant. Courage, Fabien.

Peloton arrêté, beaucoup d’émotion, et du mal à repartir …

Finalement, nous repartons derrière le « 72 km » qui entretemps nous avait rattrapés. Retour sur la tête de course pour entamer à Bormes-les-Mimosas le col de Gratteloup. Le groupe des (très) costauds, ceux qui vont jouer la gagne au scratch, se détache, nous, juste derrière, prenons le tempo dans la montée. Les jambes répondent présentes, tout va bien, je suis avec des jeunes. Nous enchaînons avec le célèbre Babaou, superbe route dans le massif des Maures. Bon revêtement, pente régulière, ça enroule bien. Attention aux voitures qui viennent de face, la route est étroite.

Descente technique vers Collobrières puis remontée vers le col des Fourches. Alors là, changement de décor : faux-plat montant, toujours entre 2 braquets, rythme difficile à trouver. Le revêtement ne rend pas, tout le monde galère un peu. On passe le sommet et on entame la descente vers Gonfaron. En ce qui me concerne, la cyclo va s’arrêter là. Bris de roue, irréparable, pas de voiture d’assistance. Dommage, la plus belle partie allait commencer … Je rentrerai avec la voiture balai, bien encadré par Marco à ma gauche, au volant, et par Didier à ma droite, chargé de récupérer tous les panneaux indicateurs de la cyclo. Des gars hyper sympas. Nous avons ravitaillé en eau,  en fruits et en encouragements  les derniers concurrents. Bravo à eux, souffrance totale sur le vélo.

Au pied du col, route superbe et roulante à souhait, tout à droite quand on est sur le vélo évidemment. 10 bornes jusqu’au pied de la montée vers La garde Freinet, une bosse qu’on prend sur la plaque quand les jambes sont bonnes. Route plus fréquentée (c’est le chemin vers St Tropez !) mais on n’est plus en juillet – août. Heureusement. Après le sommet, descente facile et très roulante en direction de Grimaud, puis virage à droite vers le col de Taillude. 10 km de montée régulière mais pour les concurrents, les km commencent à peser. Du répit peu avant le sommet, la route redescend avant d’entamer les derniers hectomètres. Nous terminons la boucle par le retour à Collobrières que l’on avait traversé à l’aller.

Une dernière montée vers le Pas du Cerf, pas bien méchant dans l’absolu, mais en fin de parcours … nous nous sommes compris. Fin de l’épreuve en faux-plat descendant pour rentrer à Ayguade.

 

Retour obligé l’année prochaine.

Côté sportif, sur le 146 kms c’est le co-équipier de Fabien Dorian Lopez qui gagne en 4h08’41 » devant Guillaume Poteir à 1’15 » puis Olivier Grosjen à 13′. En féminines, victoire de sabrina Demuer en 4h36’23 », 12ème au scratch.

100 kms de moins, parcours essentiellement tracé pour les cyclos atteints de la BPCO, victoire de Sacha Le Bouchet en 1h17’08 » soit la moyenne de 35;782 km/h, en féminines c’est Johanne Pniak qui finit 12ème au scratch en 1h27’27 »

Pour le 72 kms, victoire de Julien Caméra, de Sanary, qui ne nous en voudra pas si on dit qu’il a fallu la photo-finish pour le départager de Damien Le Mesnager, les deux en 1h44′ 01″, 3’30 » derrière c’est encore un gars de Sanary qui complète le podium, côté féminin, c’est Micheline Beaulieu qui termine 29ème au scratch en 1h54’44 ».