« Voilà maintenant plusieurs mois que Benoit Rivals est venu vers moi pour me demander d’être ambassadeur de la Ronde Tahitienne, la cyclosportive organisée depuis 2011 autour de Papeete. Et c’est avec grand plaisir que j’ai accepté cette mission, qui consiste à faire découvrir aux cyclos français cette magnifique épreuve doublée de nombreuses activités à l’attention des cyclos venus, comme moi, de l’autre côté de la planète.

Après un mois de mars et un début avril très cléments, la météo est devenue assez critique pour rouler dans de bonnes conditions. Malgré cela, ma forme est ascendante et j’en ai eu la confirmation avec ma première victoire sur le Raid du Bugey le 30 avril. Depuis cette épreuve, j’ai enchaîné les entraînements et un stage en montagne avec comme objectif d’être en forme pour la Ronde Tahitienne, le dimanche 21 mai.

Jeudi, j’ai fait ma dernière grosse sortie avant mon départ de Genève dimanche pour Paris-Charles-de-Gaulle puis Papeete via Los Angeles. En fin de semaine, le temps a été à la préparation de la valise et à la protection du vélo dans la housse de voyage pour les 16 000 kilomètres et vingt-deux heures de vol qui l’attendent via une escale à Los Angeles (mais pas de changement d’avion, ce qui garantit le bon acheminement du matériel). Il est très important de ne pas négliger cette étape, car le vélo peut néanmoins vite être abîmé lors d’un voyage aussi long. Pour Tahiti, j’ai choisi de partir avec mon vélo monté en Dure-Ace mécanique avec des roues Carbone. Côté compteur, j’aurai la chance d’utiliser le nouveau Polar.

Au niveau du textile, cela va être relativement simple à la vue de la météo en Polynésie française. Je suis parti avec ma superbe tenue de la Ronde Tahitienne, plus quelques maillots et cuissards courts, un imperméable (au cas où il y ait une petite pluie tropicale), et les chaussures. Bien sûr, ne pas oublier la crème solaire, les lunettes, et la casquette pour bien se protéger du soleil qui ne rigolera pas !

Le voyage sera long avant de recevoir le fameux collier de fleurs ! Pour digérer au mieux les douze heures de décalage horaire (en moins quand on voyage vers l’ouest), il faudra essayer de bien se reposer dans l’avion, profiter du vol pour dormir si possible, de manière à arriver bien reposé. Mais je ne m’en fais pas. Et l’euphorie de rejoindre un endroit aussi magique que Tahiti doit certainement aider à faire passer le décalage horaire. Restera, en arrivant au soir à Papeete, à se coucher à des heures raisonnables pour tout doucement prendre le rythme de l’heure locale.

Et bien voilà ! Après plusieurs semaines d’attente, les couleurs et les senteurs paradisiaques de Tahiti deviendront bientôt une réalité. Tout au long de mon voyage, j’essaierai au mieux de vous faire vivre mes journées pour vous donner l’envie de participer à cette épreuve exotique qui mérite bien un… petit détour ! A maita’i te terera’a ! » – Nicolas Roux.