Le Vélo 101-solite… cherchez les animaux sur le Tour !

A l’occasion du 100ème Tour de France, les coureurs de l’équipe Cannondale se font l’égérie du Spine Concept de Fizik. A la place du logo traditionnel de la marque italienne, chaque coureur met en vedette sur la partie arrière de son cuissard l’animal qui reflète le mieux sa position sur le vélo. Si Peter Sagan est un taureau, plusieurs coureurs de la formation Cannondale sont des serpents. D’autres sont des caméléons ! Outre l’inscription de l’animal en question sur le cuissard, la selle Fizik est assortie grâce à un graphisme spécialement conçu. Chaque selle affiche ainsi la silhouette de l’animal qui correspond au coureur. Par le biais du Spine Concept, Fizik entend démontrer que les coureurs possèdent des degrés de flexibilité et qu’un bon positionnement sur le vélo leur permet de produire des efforts à un confort optimal.

La p’tite question… le Tour sur ses terres, ça fait quoi ?

Julien Simon (Sojasun) rêvait de s’illustrer hier sur ses terres bretonnes, mais avant qu’il ne lance la bonne échappée, Juju, comme l’appellent ses fans, nous a confié ses sentiments. « On court avec la même envie que les jours passés, mais avec plus de motivation encore comme on passe sur ses routes d’entraînement. Ce qui est surtout sympa, c’est de voir la famille avant le départ. Pour le reste c’est toujours le Tour. Courir sur ses terres, ça ne met pas davantage de pression, ça procure juste plus d’enthousiasme. Mes routes, elles ne sont pas trop piégeuses donc la connaissance du terrain n’est pas primordiale. Mais faire une fois au moins le Tour sur les routes d’entraînement de son enfance, c’est bien. On verra ce que ça va donner aujourd’hui… » La suite, on la connaît !

Le chiffre du jour… 11

Une équipe du Tour de France impose une énorme logistique. Prenons le cas de l’équipe Saxo-Tinkoff. Pas moins de onze véhicules accompagnent au quotidien le groupe sportif danois. Si deux voitures de directeur sportif circulent dans la course, un troisième directeur sportif part en éclaireur sur les routes avant le passage du peloton. Une quatrième voiture circule en course jusqu’au ravitaillement, où un assistant remettra les musettes aux coureurs. Trois autres voitures suivent l’épreuve, l’une faisant le départ et l’arrivée, les deux autres permettant aux soigneurs de rallier l’hôtel où ils attendront les coureurs. Ceux-ci circulent dans leur bus, un mastodonte de 14 mètres de long. Trois autres véhicules lourds font le Tour de France : deux camions-ateliers (l’un spécialement affrété aux vélos de chrono) et un camion-cuisine.

24 heures avec le dossard 101… Joaquim Rodriguez (Team Katusha)

Pas d’embûches pour Joaquim Rodriguez (Team Katusha) hier alors que le peloton du Tour de France évoluait sur les routes bretonnes. Le Catalan, 9ème du classement général, a conclu l’étape au cœur du peloton. Et voilà que se présente à lui l’exercice qu’il exècre, celui du contre-la-montre individuel. Un exercice que l’Espagnol a néanmoins tout spécialement préparé puisqu’il a effectué des tests en soufflerie à Silverstone en avril avant d’aller reconnaître le contre-la-montre reliant Avranches au Mont-Saint-Michel. « Il était important de venir ici et de reconnaître le tracé, explique Purito. C’est une étape exigeante et technique dans sa première partie. Dans les quinze premiers kilomètres, il y a beaucoup de montées et de descentes. La deuxième partie est plate et il sera important d’être le plus aérodynamique possible. »

Dans la musette de… Jean-Christophe Péraud (Ag2r La Mondiale)

C’est Sabino Pignatelli, assistant sportif de l’équipe Ag2r La Mondiale, qui nous présente aujourd’hui la musette concoctée par ses soins : « elle comprend deux bidons, un bidon de minéraux et un bidon d’eau. Ensuite, on leur met un gel, une pâte de fruits, un petit pain miel/banane et une petite pâtisserie à la confiture. On essaie aussi de changer les saveurs d’un jour sur l’autre. Aujourd’hui c’est rhubarbe pour le gel, mais ça peut être d’autres goûts. On change aussi la composition des petits pains : ça peut être marron, confiture… Quoi qu’il en soit il s’agit toujours d’une musette à base de produits sucrés. Le salé, comme de la polenta salée, les coureurs en consomment en début d’étape. C’est plus facile à manger et à digérer. En principe, la musette est plus ou moins la même d’une journée sur l’autre, mais il nous arrive de leur rajouter des fruits. »