Quelles étaient tes ambitions au départ de la Coupe du Monde à Bogense au Danemark ?

Mes ambitions au départ étaient de remonter le plus de concurrentes possible pour marquer de précieux points UCI. C’est ma première saison à ce niveau, alors je suis en fond de grille, et en cyclo-cross le départ est primordial, surtout à ce niveau-là.

Comment s’est déroulée ta course ?

Malheureusement j’ai loupé mon départ, j’ai eu un petit souci et je me suis retrouvée à partir dernière. Je me suis dit qu’il allait  falloir « me bouger les fesses » après ce mauvais start. C’était un circuit vraiment atypique avec de nombreuses parties à pied et des dévers impressionnants. Dans les parties pédestres qui m’avantagent, j’ai tout donné et je « me jetais » dans les dévers. Il ne faut pas avoir peur dans ces conditions, il faut directement y aller, surtout en Coupe du Monde où il faut faire sa place et batailler avec toutes les filles. J’avais la niaque, j’ai même sprinté pour doubler une concurrente de plus.

Tu termines à une belle 24ème, es-tu satisfaite ?

Je ne peux pas être pleinement satisfaite, je prends juste conscience qu’il faut encore travailler pour arriver à rivaliser avec les toutes meilleures. La satisfaction viendra quand je pourrai me battre avec le top 10 mondiales.

Quel sera ton programme pour les semaines à venir ?

Le week-end prochain je serai sur la Coupe du Monde à Zeven en Allemagne le samedi et à Hamme en Belgique le dimanche. Toujours avec pour objectif de marquer des points UCI en vue de la fin de saison. Ensuite, je ferai la troisième manche de la Coupe de France à Jablines, le 03 décembre. La suite du mois de décembre sera plus orientée vers un programme « belge » pour préparer les deux gros objectifs de la saison, qui seront en janvier et en février.

Je tiens à ajouter qu’au mois d’août je n’avais pas de vélo de cyclo-cross. J’avais décidé de faire l’impasse afin de me préparer uniquement pour la route. Mais grâce à la société S1neo, Hutchinson et avec le soutien de ma DN du Bassin Houiller Saint Avold j’ai pu avoir le matériel nécessaire. Je peux donc m’exprimer en cyclo-cross dans de très bonnes dispositions.

Par Maëlle Grossetête