A la fin du mois d’octobre aura lieu au Palais des Sports la 40ème édition des Six Jours de Grenoble. Cette épreuve unique en France permettra aux meilleurs pistards du monde de s’affronter sur une magnifique piste en bois, dans une ambiance festive. Depuis plusieurs dizaines d’années maintenant, des jeunes de 13 à 18 ans ouvrent les hostilités lors du National Piste des Jeunes afin d’enflammer la foule. Les qualifications à cette épreuve se déroulaient ce samedi au Palais des Sports.

Ce sont près de 80 coureurs venus de tout l’est de la France, de l’Alsace à la Côte d’Azur, qui ont fait le déplacement. 80 coureurs qui ne rêvent tous que d’une chose : pouvoir participer à la mythique épreuve des Six Jours de Grenoble. Mais seulement dix coureurs par catégories seront retenus. En début d’après-midi, la tension est palpable chez les coureurs et les entraîneurs. Au fur et à mesure des qualifications, comportant une épreuve scratch et une course aux points, les meilleurs pistards se révèlent. Chez les féminines, Rébecca Paccalet fait belle impressions parmi les neuf qualifiées. Quant aux Juniors, c’est un carton plein pour les trois jeunes de l’Amical Cycliste Bisontine, Joseph Berlin-Sémon, Philémon Marcel-Millet, le vainqueur sortant, et Guillaume Gauthier, qui finissent respectivement 1er, 2ème et 3ème de ces qualifications.

Chez les Cadets, le jeune Valentin Quenot (Roue d’Or Noidans) remporte ces qualifications : « je me suis entraîné jeudi à Lausanne et j’ai vraiment hâte de découvrir l’ambiance de ces Six Jours, raconte-t-il. Tous les coureurs de Franche-Comté en parlent ! En plus je vais pouvoir découvrir, pour la première fois, une aussi grande course, car ça ne fait qu’un an et demi que je fais de la piste. »

A noter qu’en Cadets, Julien Ruffinengo, champion de France de poursuite individuelle, était qualifié d’office. Pour les Minimes, c’est une course très ouverte qui nous attendait avec notamment le jeune et talentueux Dylan Maldonado (VC Saint-Antoine La Gavotte). Tout cela n’aurait jamais eu lieu sans la volonté de l’organisateur, Philippe Tête, heureux et détendu lors de la dernière épreuve de la journée. Alors, chapeau bas à cet homme sans qui le rêve de 80 jeunes coureurs n’aurait pas pu être possible. – Anaïs George-Molland