Giovanni Visconti. Après avoir gouté aux joies de la victoire d’étape sur son Tour national à deux reprises en mai, Giovanni Visconti (Movistar Team) mange son pain noir. L’Italien qui occupait la 4ème place du général a dû quitter la route du Tour de Suisse en chutant dans la première partie d’étape hier alors que l’allure était élevée et qu’il roulait en milieu de peloton. Si aucune facture n’a été diagnostiquée une fois arrivé à l’hôpital de Baden, l’ancien champion d’Italie souffre de nombreuses éraflures et d’hématomes. Des points de suture lui ont également été posés au niveau de la cuisse gauche. Le coureur doit normalement rentrer chez lui dans le courant de la journée pour récupérer de ses blessures en vue de la suite de la saison.

Jens Debusschere. Lui aussi a été malheureux sur les routes helvètes hier. Jens Debusschere (Lotto-Belisol) est tombé à une trentaine de kilomètres du but, la faute à un rétrécissement de chaussée. « Je roulais au milieu du peloton lorsqu’on nous a signalé que nous devions nous écarter. Quelques coureurs ont freiné et se sont ensuite rentrés dedans. Je ne pouvais pas passer à côté. J’ai directement senti que quelque chose n’allait pas », explique le jeune coureur. Le Belge est remonté sur le vélo, a même terminé l’étape, mais une fois arrivée à l’hôpital, les médecins lui ont annoncé qu’il souffrait d’une fracture du radius. Le Flamand, 8ème de l’étape remportée par Arnaud Démare mardi, devra être plâtré pendant trois à quatre semaines. Il pourra reprendre rapidement sur le home-trainer.

Alexander Kristoff. En passant du BMC Racing Team au Team Katusha en 2012, Alexander Kristoff a, semble-t-il, passé un cap. Vu à son avantage sur les classiques cette année où il a terminé dans le Top 10 de Milan-San Remo, du Tour des Flandres et de Paris-Roubaix, le Norvégien a également remporté cinq victoires cette saison, la dernière en date hier au Tour de Suisse. Un bon signe avant le Tour de France auquel prendra part le 3ème des derniers Jeux Olympiques. « Cette performance confirme que je suis en passe de trouver ma top condition, s’enthousiasme Kristoff. Clairement, mon objectif est de prendre le départ du Tour de France au sommet de ma forme, mais je veux faire d’autres résultats au Tour de Suisse. »

Jan Ullrich. Depuis la chute de Lance Armstrong, et plus globalement depuis la fin de sa carrière après l’affaire Puerto en 2006, Jan Ullrich se fait plutôt discret dans les médias. Peu habitué aux déclarations tapageuses, l’Allemand est néanmoins revenu sur la déchéance de son ancien rival auprès de Sport Bild. « Habituellement, je n’aime pas souhaiter du mal aux gens, y compris Armstrong. Mais j’ai toujours dit que Lance ne s’en sortirait pas. Il s’était fait trop d’ennemis, assure le vainqueur du Tour 1997. Il voulait toujours être le patron, et se comportait sans pitié avec ses subordonnés », poursuit le retraité, trois fois dauphin de l’Américain sur la Grande Boucle entre 2000 et 2003.

Pat McQuaid. Avant de briguer un troisième mandat à la tête de l’Union Cycliste Internationale, Pat McQuaid, doit s’assurer d’obtenir le soutien d’une fédération. Celle de son pays ayant fait défection, l’Irlandais a obtenu l’appui de celle de Suisse, où est basé le siège de l’UCI. Mais ce soutien pourrait être remis en cause. Trois membres de la fédération helvète ont déposé un recours contre sa décision d’endosser la candidature du président sortant, annonce le porte-parole de Swiss Cycling à l’Agence France Presse. McQuaid avait déjà été confronté à cette situation au sein de sa propre fédération. Les Irlandais avaient initialement décidé de soutenir celui qui est à la tête de l’UCI depuis 2005 avant de revoir leur position quelques semaines plus tard.