Tejay Van Garderen. C’est sous une chaleur accablante que s’est déroulée cette nuit la deuxième étape du Tour de Californie. Les températures ayant flirté par moment avec les 50° ont usé les organismes et provoqué de gros dégâts dans l’ascension vers Greater Palm Springs. À ce petit jeu, Tejay Van Garderen (BMC Racing Team) est celui qui s’en est le mieux sorti, ne concédant que 12 secondes à Janier Acevedo (Jamis-Hagens Berman). « J’essayais juste de rester aussi calme que possible car avec cette chaleur, si vous passez dans la zone rouge, ne serait-ce qu’une seule fois, vous pouvez parfois ne pas en sortir, a déclaré l’Américain. J’ai donc tenté de rester le plus calme possible, ce qui est facile avec une équipe aussi forte que la nôtre. »

Team Europcar. Juste avant le Grand Départ du Tour en juillet dernier, le Team Europcar était sous le feu des projecteurs pour des raisons extra-sportives. Une enquête avait été ouverte concernant la possible utilisation de corticoïdes et de perfusions de récupération au sein du collectif vendéen. Cette enquête a été classée sans suite par la justice en mars, mais la décision a été révélée hier par le parquet de Paris. Les faits initialement reprochés à la formation dirigée par Jean-René Bernaudeau concernaient le Tour de France 2011, celui-là même où Thomas Voeckler avait passé dix jours en jaune et où Pierre Rolland avait devancé Samuel Sanchez et Alberto Contador à l’Alpe d’Huez.

Vacansoleil-DCM. L’avenir est de plus en plus incertain pour l’équipe Vacansoleil-DCM. Le sponsoring de l’entreprise néerlandaise arrive déjà à terme à la fin de l’année. Son cosponsor DCM a annoncé hier qu’il ne renouvèlerait pas son partenariat avec la formation du WorldTour. L’entreprise belge de fertilisation naturelle avait signé un accord de trois ans avec Vacansoleil en 2010, à l’époque où l’équipe était encore en Continentale Pro. « Le fait que nous ayons pu participer dès notre première année aux Grands Tours et aux classiques a été bénéfique pour l’encadrement, explique le PDG de DCM Tom De Ceuster. Pour cette raison, nous avons renouvelé le contrat d’un an avec un investissement plus conséquent. Mais le revers de la médaille était que notre implication pouvait être réduite dans la durée. »

Ivan Basso. Contraint de renoncer au Giro juste avant de se rendre à Naples, Ivan Basso (Cannondale) est obligé d’assister à ce Tour d’Italie plein de surprises depuis son poste de télévision. L’Italien souffre d’un kyste à la selle et se trouve dans l’incapacité d’enfourcher un vélo à l’heure qu’il est. L’ancien double vainqueur de la course rose (2006 et 2010) a passé de nouveaux examens à l’hôpital de Milan en début de semaine. Les nouveaux tests ont confirmé que le kyste s’est en partie résorbé. En revanche, la solution de l’opération reste pour le moment exclue quand bien même l’endroit touché est sensible. Ivan Basso devra observer dix jours de repos supplémentaires.

Mathieu Drujon. Un peu à l’image de l’équipe FDJ, le Tour de Picardie sera totalement à oublier pour la formation BigMat-Auber 93. Les Franciliens ont connu de très bons 4 Jours de Dunkerque, mais n’ont pas pu confirmer une semaine plus tard en terres picardes. Les chutes ont émaillé les trois jours de course de vendredi à dimanche, n’épargnant pas Arnaud Démare (FDJ) et Yauheni Hutarovich (Ag2r La Mondiale). Même chose pour le leader de BigMat, Mathieu Drujon. Il est notamment allé au sol dans les premiers kilomètres de la dernière étape. Vainqueur des Boucles Sud-Ardèche en février, il s’est ainsi fracturé la clavicule. Le Champenois devra être opéré et sera indisponible plusieurs semaines.