Tour de Langkawi. C’est une édition bien tristounette du Tour de Langkawi qui a démarré aujourd’hui. Précurseur dans l’exceptionnel élan des courses exotiques de début de saison (lui ont emboîté le pas le Tour Down Under, le Tour du Qatar, le Tour de Californie, la Tropicale Amissa Bongo, le Tour d’Oman…), l’événement asiatique a été repoussé d’un mois cette saison au calendrier. Dès lors, la course doit se passer des meilleures équipes du monde. La première étape s’est disputée entre Kota Bharu et Kuala Berang (174,5 km). Elle aura été marquée par une longue échappée solitaire de Peter McDonald (Drapac Porsche), finalement repris à 25 kilomètres de l’arrivée. Le sprint massif qui a clos cette étape inaugurale est revenu à l’Australien Michael Matthews (Team Jayco-Skins) devant Vidal Celis et Ruslan Tleubayev.

Classement 1ère étape :

1. Michael Matthews (AUS, Team Jayco-Skins) les 174,5 km en 4h22’53 » (39,8 km/h)
2. Vidal Celis (ESP, Footon-Servetto) m.t.
3. Ruslan Tleubayev (KAZ, Kazakhstan) m.t.
4. Anuar Manan (MAS, Geumsan Ginseng Asia) m.t.
5. Johann Rabie (AFS, Afrique du Sud) m.t.
6. René Haselbacher (AUT, Vorarlberg-Corratec) m.t.
7. Markus Eibegger (AUT, Footon-Servetto) m.t.
8. Tobias Erler (ALL, Tabriz Petrochemical) m.t.
9. Zach Bell (CAN, Kelly Benefit Strategies) m.t.
10. Salleh Zamri (MAS, Malaisie) m.t.

Classement général :

1. Michael Matthews (AUS, Team Jayco-Skins) en 4h22’43 »
2. Vidal Celis (ESP, Footon-Servetto) à 4 sec.
3. Anuar Manan (MAS, Geumsan Ginseng Asia) m.t.
4. Ruslan Tleubayev (KAZ, Kazakhstan) à 6 sec.
5. Peter McDonald (AUS, Drapac Porsche) à 7 sec.
6. Zainal Rizuan (MAS, Malaisie) à 8 sec.
7. Bualoi Okart (THA, Thaïlande) à 9 sec.
8. Ruslan Pydgornyy (UKR, ISD-Neri) m.t.
9. Johann Rabie (AFS, Afrique du Sud) à 10 sec.
10. René Haselbacher (AUT, Vorarlberg-Corratec) m.t.

Liquigas-Doimo. Victorieuse du Tour de Sardaigne la semaine dernière, la formation Liquigas-Doimo s’est confortée dans l’idée de réaliser de grandes choses dans les semaines à venir. Aussi, ses effectifs se livreront cette semaine à des séances de reconnaissance. Demain, Daniele Bennati et Vincenzo Nibali emmèneront un premier groupe (avec Valerio Agnoli et Fabio Sabatini) sur les routes de Milan-San Remo. Jeudi, ce sont Ivan Basso, Franco Pellizotti et Robert Kiserlovski qui partiront en reconnaissance, cette fois sur les pentes du Monte Zoncolan, le redoutable épouvantail sur lequel se conclura la quinzième étape du Tour d’Italie. Huit autres coureurs de l’équipe italienne (Bellotti, Bodnar, Dall’Antonia, Finetto, Guarnieri, Kuchynski, Vandborg et Vanotti) participeront à des tests sur vélodrome pour optimiser leur position en chrono.

Alejandro Valverde. Il n’y aura pas de Tour de Murcie cette semaine pour Alejandro Valverde (Caisse d’Epargne). Le Murcian a en effet choisi de bousculer son programme traditionnel en retrouvant les routes de Paris-Nice dimanche, une course qu’il avait conclue au deuxième rang du classement général en 2005. « Il s’agit d’une course très importante autant pour moi que pour l’équipe, a annoncé Valverde. Notre intention est de tenter de la gagner. Nous savons que nous aurons à faire face à de nombreux adversaires, et parmi eux Contador, mais nous serons présents avec deux leaders et je crois qu’entre Luis-Leon Sanchez, qui a gagné la course l’année dernière, et moi-même, nous serons en mesure de faire du bon boulot. Nous aurons plus de possibilités de tirer parti des opportunités. »

3 questions à… Christophe Riblon (Ag2r La Mondiale)

Christophe, vous remportez les Boucles du Sud Ardèche, comment s’est passée la course ?
Je me suis fait mal. La course a été exigeante. C’est toujours bien de gagner en début de saison, surtout à une semaine de Paris-Nice. L’équipe a fait une belle course, toujours bien représentée. Nous étions encore trois dans le dernier groupe. Je n’étais sûrement pas le plus fort, dans les bosses en tout cas, car je reviens de quinze jours au Qatar et à Oman, où je n’ai pas gravi beaucoup de côtes, mais je me suis bien accroché et je savais que j’avais ma chance dans le sprint. J’ai fait en sorte d’être bien placé pour faire le maximum.

Vincent Lavenu disait que l’année dernière l’équipe frappait sur la barre, cette année visiblement ça rentre ?
Il y a surtout des années avec et des années sans. Je pense qu’il ne fallait pas nous blâmer non plus l’année dernière, d’autant qu’on a fait ensuite une belle fin de saison. Cette fois, ça commence mieux. J’espère que ça va bien continuer. On a perdu Rinaldo Nocentini pour Paris-Nice mais nous avons de belles cartes à jouer avec une belle équipe. Nous avons quatre victoires fin février, c’est super. J’ai tout de même une grosse pensée pour Rinaldo, qui s’est cassé le tibia péroné samedi en Suisse. Cette victoire est un petit clin d’œil pour lui.

Comment avez-vous trouvé le parcours des Boucles du Sud Ardèche ?
Exigeant ! Enfin, c’est bien et tant mieux, mais je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de courses de ce niveau-là en France. C’est vraiment très dur, une belle course, et j’ai trouvé ça vraiment bien. L’Ardèche est une belle région et les conditions météos ont été supers. Tout était réuni. Maintenant, cap sur Paris-Nice, où j’espère aller chercher une étape et pourquoi pas intégrer le Top 20 du classement général.