Lance Armstrong. Il avait d’abord refusé avant de revoir sa position. C’est finalement un non ferme et définitif que Lance Armstrong a envoyé à l’USADA. Le Texan ne collaborera pas avec les instances antidopages américaines dans l’enquête sur les activités dopantes mises à jour par le rapport publié au mois d’octobre. Il fait donc une croix sur une éventuelle réduction de peine par l’USADA, directement liée à son témoignage. C’est par l’intermédiaire de son avocat que l’ancien champion déchu de ses sept Tours de France a annoncé la nouvelle. « Pour plusieurs raisons, Lance ne participera pas aux efforts de l’USADA d’effectuer des poursuites sélectives aux États-Unis qui ne font que diaboliser certains individus tout en n’abordant pas les 95% du sport cycliste qui ne sont pas sous sa juridiction », explique l’avocat de l’Américain. En revanche, il s’est dit prêt à témoigner si un procès international voyait le jour.

Alejandro Valverde. Hier, Alejandro Valverde (Movistar Team) a marqué les esprits en remportant la dernière étape de la Ruta del Sol et en enlevant le général pour la deuxième année de suite. L’Espagnol a pu compter sur l’appui de son équipe pour dissuader ses adversaires de l’attaquer. « Tout s’est passé comme nous l’avions prévu le matin, explique Valverde. Nous voulions laisser partir l’échappée pour forcer les autres équipes à emmener le peloton. Dans la dernière ascension, le rythme imposé par Nairo Quintana a empêché tous les autres d’attaquer. Nous pouvions à peine le suivre à cette vitesse. Dans le final, les autres pensaient plus à la victoire d’étape qu’au classement général. » Les deux reviennent finalement au Murcian qui compte déjà quatre succès depuis le début de saison.

François Pervis. Révélé à Athènes en 2004 en prenant la 6ème place des Jeux Olympiques à même pas 20 ans, François Pervis a dû attendre neuf ans pour décrocher son premier titre international sur le kilomètre à Minsk hier. « Il y en a qui deviennent champions du monde à 22 ans. J’ai dû attendre 28 ans, mais l’important, c’est d’y être, se réjouit le Mayennais. J’ai connu beaucoup de déceptions, mais j’y ai toujours cru, j’ai toujours pensé que j’y arriverai. Pendant la course, je n’ai pas pensé à mes sensations. Ça, c’est fini. Cela m’arrive souvent d’être dans un état second et je finis par être totalement perdu. Cette fois, j’étais présent du début à la fin, j’ai travaillé cet aspect avec le préparateur mental Denis Troch. J’ai progressé aussi dans l’échauffement, la gestion de l’effort, l’avant-course. Maintenant, je me connais sur le bout des doigts. »

Tom Boonen. L’ouverture du calendrier belge, c’est pour ce week-end ! Samedi, les coureurs arpenteront pour la première fois les monts de la Flandre pour le circuit Het Nieuwsblad, avant de se retrouver le lendemain pour Kuurne-Bruxelles-Kuurne. Tom Boonen (Omega Pharma-Quick Step) n’aborde pas ces premières classiques de la saison dans les meilleures dispositions. Le champion de Belgique n’a que six jours de course dans les jambes puisqu’il n’a pris part qu’au Tour d’Oman à cause d’une opération au coude. « Je ne suis pas aussi confiant que l’an dernier, reconnaît l’Anversois. Je pense que j’ai simplement besoin de courir le plus possible. J’ai autant de points d’interrogation que les autres concernant ma forme. Je ne sais vraiment pas comment je vais réagir sur une course de 200 kilomètres. » Prévu pour le Het Nieuwsblad, Boonen décidera au soir de la course d’ouverture s’il sera au départ de Kuurne le lendemain.

Angel Vicioso. Les témoins défilent toujours à la barre du tribunal de Madrid où le procès Puerto se tient. Mais certains font attendre la justice espagnole. Angel Vicioso devait initialement témoigner mardi dernier, mais avait dû repousser la date de son audience lui qui souffrait d’une lombalgie. Il sera donc entendu demain par visioconférence, peu avant le témoignage de Marcos Serrano. Ce délai de dix jours lui sera préjudiciable. Le coureur espagnol a en effet été suspendu par la formation Katusha. « Vicioso était absent, on m’a dit qu’il avait résolu ses problèmes, mais ce n’est pas le cas, déplore le manager russe, Viatcheslav Ekimov. Cela nous discrédite pour le moment. Nous voulons coopérer le plus possible avec l’UCI depuis que nous avons réintégré le WorldTour. »