Riccardo Ricco. Après douze jours d’hospitalisation, l’Italien Riccardo Ricco est sorti de l’hôpital où il avait été admis à la suite d’une autotransfusion ayant mal tourné. La faute du coureur, qui aurait pu lui coûter la vie, a conduit son équipe Vacansoleil-DCM à prendre des mesures radicales. Samedi, Riccardo Ricco a reçu une lettre recommandée lui notifiant son licenciement. « La violation des règles internes de l’équipe et d’autres indications justifient cette mesure, explique l’équipe hollandaise. Nous soulignons de ce fait notre tolérance zéro vis-à-vis du dopage. » Après l’annonce de l’hospitalisation de Ricco et de ses aveux de dopage devant un médecin, une enquête interne avait été ouverte par l’équipe Vacansoleil, qui avait recruté le coureur italien en septembre dernier, quelques mois seulement après son retour de suspension.

Sultanat d’Oman. Les autorités du Sultanat d’Oman, ravies du succès rencontré par la 2ème édition du Tour d’Oman, ont manifesté leur volonté d’organiser les Championnats du Monde en 2015, une année promise à une édition extra-européenne. Plusieurs sites sont déjà sur les rangs, à commencer par celui de Québec au Canada mais aussi celui de Richmond, en Virginie, aux Etats-Unis. L’Union Cycliste Internationale doit commencer à étudier les dossiers le 1er mars prochain mais d’ores et déjà une candidature officielle du Sultanat d’Oman a été déposée sur son bureau. Le dossier est notamment soutenu par Eddy Merckx, le promoteur des Tours d’Oman et du Qatar. « Le cyclisme gagne rapidement du terrain au Moyen-Orient grâce à la forte volonté des autorités et au succès des Tours du Qatar et d’Oman, a noté Eddy Merckx. Je suis très confiant que d’ici 2015 Oman ait assez d’expérience pour organiser des Mondiaux sans faute. »

Frédéric Rostaing. Son équipe tournait autour depuis le début de la saison, hier elle a décroché déjà sa première victoire chez les pros, prouvant qu’elle y avait plus que jamais sa place. Manager de La Pomme Marseille, Frédéric Rostaing a savouré ce moment unique. « C’est une première victoire chez les professionnels, en plus avec un enfant du club, c’est énorme. Si j’avais dû choisir un coureur pour ouvrir le palmarès de La Pomme Marseille chez les pros, j’aurais choisi Julien Antomarchi à 100 %. C’est un beau symbole. Dire qu’on allait gagner le Tour du Haut Var aurait été présomptueux, mais nous voulions préparer notre groupe comme on l’a fait les autres années pour réaliser une bonne entrée en matière. Notre groupe a enchaîné les courses françaises de début de saison et est encore performant au Haut Var. On avait dit qu’il était important de réaliser de bons débuts et on ne pouvait pas rêver mieux que de gagner ici. »

Julien Antomarchi. Omniprésents depuis le début de la saison, les coureurs de La Pomme Marseille sont allés chercher hier un premier succès chez les pros par le biais de Julien Antomarchi. « Ca fait un mois que nous sommes à ce niveau et tout le monde marche bien, c’est un grand jour pour La Pomme, a déclaré le vainqueur de la seconde étape du Tour du Haut Var au terme de la première course française passant la barre des 200 kilomètres. Nous sommes sortis de la côte des Tuilières à cinq, puis un petit groupe est revenu et ça a bataillé dans les 10 derniers kilomètres. Quand Thomas Voeckler a attaqué, personne n’y est allé donc j’ai réagi. Nous nous sommes bien entendus. C’était donnant-donnant : il gagnait le général et je prenais l’étape. Nous avons travaillé tous les deux jusqu’à la ligne. Le niveau est là pour une première saison pro. »