BMC Racing Team. Les coureurs de l’équipe BMC sont parvenus à conserver à Richmond le titre mondial obtenu l’an passé à Ponferrada dans l’exercice chronométré par équipes. Avec Rohan Dennis, Silvan Dillier, Daniel Oss et Manuel Quinziato, membres l’an dernier de l’équipe victorieuse, plus Stefan Küng et Taylor Phinney aux places occupées l’an dernier par Tejay Van Garderen et Peter Velits, le groupe sportif américain est resté imprenable en Virginie. « Quand nous avions gagné l’an passé, c’était un peu la surprise pour beaucoup de gens, rappelle Rohan Dennis. Gagner à nouveau nous situe pour de bon comme une équipe taillée pour cet exercice au niveau mondial. » Une juste récompense pour une formation qui s’est imposée plus tôt cette saison sur les contre-la-montre des Tours de France et d’Espagne et du Dauphiné.

Tony Martin. C’est l’argent que les coureurs d’Etixx-Quick Step, anciens champions du monde de la spécialité, ont accroché hier à Richmond au Championnat du Monde du contre-la-montre par équipes. Une satisfaction pour Tony Martin, qui visera mercredi un quatrième titre mondial contre la montre à titre individuel. « On peut être satisfaits de notre performance globale, dit-il. Nous avons trouvé un bon équilibre collectif en progressant ni trop vite ni trop lentement. Ça a été fluide. J’ai été un peu surpris en découvrant les différences réalisées par BMC Racing Team au premier point intermédiaire, ça a à coup sûr affecté notre moral dès le départ. Mais nous avons ensuite gagné des secondes et ça nous a donné un petit coup de pouce. Nous nous sommes vraiment battus. C’était l’un des grands objectifs de la saison et cette médaille d’argent me donne confiance avant le Championnat du Monde du contre-la-montre mercredi. J’ai fait souffrir mes coéquipiers par moments, je m’en excuse, mais ça signifie que je suis sur la bonne voie. »

Tinkoff-Saxo. Deux coureurs de Tinkoff-Saxo, Michael Valgren et Michael Rogers, se sont accrochés hier à Richmond en plein contre-la-montre par équipes. Alors qu’il progressait à 60 km/h, le Danois a touché la roue du coureur qui le précédait et s’en est allé au sol, entraînant avec lui l’Australien. Les deux coureurs souffrent de plaies superficielles et ont pu rallier l’arrivée à vélo, condamnant leur formation au 27ème et dernier temps. Heureusement, aucun d’entre eux ne souffre de blessure majeure après cette chute à pleine vitesse. Michael Rogers souffre d’une entaille à la main quand Michael Valgren est brûlé sur une grande partie de l’épaule. « Ce n’est pas le scénario que nous espérions, regrette leur DS Sean Yates. Les gars étaient tous très motivés, ils avaient approché la course de façon très minutieuse, mais ça n’a pas souri. »

Velocio-SRAM. Et de quatre pour l’équipe féminine Velocio-SRAM, qui s’est adjugée un nouveau titre mondial du contre-la-montre par équipes hier à Richmond après ceux conquis en 2012, 2013 et 2014 sous l’appellation Specialized-Lululemon. L’Allemande Trixi Worrack est la seule à avoir fait partie des quatre effectifs victorieux. Sa coéquipière Lisa Brennauer, présente dans le groupe en 2013, 2014 et 2015, défendra quant à elle demain mardi son titre de championne du monde du contre-la-montre individuel. « Je suis vraiment excitée que nous ayons pu remporter cette course, commente-t-elle. Nous savons que nos adversaires sont de plus en plus fortes chaque année. Nous l’avions encore vu en Coupe du Monde en Suède, quand nous avions été battues d’un rien. On savait qu’il nous faudrait nous battre jusqu’à la ligne. Nous avions les références intermediaires tout au long de la course. Dans les 3 derniers kilomètres notre directeur sportif Ronny Lauke nous a dit d’insister et de tout donner, c’est ce que nous avons fait. »

Tom Dumoulin. Afin de faire taire les mauvaises langues après sa 6ème place dans la Vuelta, Tom Dumoulin (Giant-Alpecin) a accepté de communiquer les données de puissance enregistrées dans les principales ascensions du Tour d’Espagne. Transmis à la presse néerlandaise, les chiffres révèlent que le Néerlandais a gravi les courtes bosses de Caminito del Rey (2ème étape) et Sierra de Cazorla (6ème étape) aux moyennes respectives de 6,6 et 7 watts/kg (459,6 watts sur 8’29 » puis 508,2 watts sur 5’55 »). Par la suite, sur des ascensions plus longues, ses moyennes ont généralement tourné autour de la barre des 6 watts/kg. « Nous ne nous attendions pas à ce qu’il se battre pour la victoire dans la Vuelta mais il n’est pas étonnant que cela soit arrivé, estime son entraîneur Adrian Helmantel. L’hiver dernier nous nous étions déjà interrogés pour savoir quand Tom serait en mesure de gagner un Grand Tour. Ses résultats ont montré qu’il en était capable. »