Bjarne Riis. L’équipe Tinkoff-Saxo, dans un communiqué visant à clarifier la situation de son manager Bjarne Riis, a précisé que le Danois « n’était plus activement impliqué dans les activités de l’équipe depuis dimanche dernier » mais qu’il n’a toutefois « pas été suspendu de son rôle en raison d’un manque de résultats ou de questions financières ». « L’équipe, poursuit le communiqué, s’emploie actuellement à établir la meilleure voie à suivre pour la saison. Aucune décision formelle et définitive n’a été prise à l’encontre d’un membre de l’équipe quel qu’il soit, si tant est qu’une décision doive être prise. » Fondateur historique de l’équipe Tinkoff-Saxo, qu’il a créée en 2001 au Danemark, Bjarne Riis avait vendu ses parts au milliardaire russe Oleg Tinkov en décembre 2013. Il a été écarté des débats avant Milan-San Remo dimanche dernier.

Alejandro Valverde. Ce n’est pas Alejandro Valverde (Movistar Team) qui était censé s’imposer hier à l’arrivée du Tour de Catalogne à Olot. Protégé par les siens sur les routes humides à l’avant du peloton, il s’est retrouvé en position de lancer le sprint à José-Joaquin Rojas… avant d’estimer les chances de son coéquipier incertaines à 100 mètres de la ligne et d’insister jusqu’à la victoire. « Dans le dernier kilomètre, je ne savais pas tellement qui était là pour le sprint, admet-il. J’étais dans la roue de Martin Elmiger, et quand il a démarré j’y suis allé sans trop savoir s’il était bon de se livrer à 100 % à cet instant. Et puis j’ai vu d’autres coureurs lancés sur la gauche, alors je n’ai plus hésité. »

Alberto Contador. En quête d’une première course par étapes victorieuse cette saison là où Chris Froome a déjà gagné la Ruta del Sol et Nairo Quintana triomphé de Tirreno-Adriatico, Alberto Contador (Tinkoff-Saxo) est très attendu demain sur les rampes de la Molina. Bien qu’un rhume attrapé sur Tirreno (5ème) perturbe actuellement son bon fonctionnement. « Le mauvais temps auquel nous avons eu affaire dans la deuxième étape du Tour de Catalogne n’est franchement pas l’idéal pour soigner un rhume. Mais le cyclisme est comme ça et nous devons nous acclimater aux conditions. » Alberto Contador, qui n’envisage plus de courir d’ici au départ du Giro le 9 mai après ce Tour de Catalogne, souhaite toutefois se tester avant dimanche. « La Molina, ce n’est pas la meilleure ascension, mais à coup sûr nous allons tenter quelque chose. »

A Travers la Flandre. C’est aujourd’hui entre Roulers et Waregem que démarre la campagne des classiques flandriennes, anticipée au début du mois au Circuit Het Nieuwsblad (victoire de Ian Stannard) et à Kuurne-Bruxelles-Kuurne (victoire de Mark Cavendish). La 70ème édition d’A Travers la Flandre rassemblera une partie des acteurs attendus sur les monuments ces prochaines semaines. Vainqueur il y a un an, Niki Terpstra (Etixx-Quick Step) aura à cœur de viser une troisième victoire historique et de confirmer qu’il peut être plus qu’un leader de substitution après la blessure de Tom Boonen. Pour cela, il lui faudra venir à bout des douze monts du parcours. La répétition générale du Tour des Flandres passera par le Vieux Quaremont et le Paterberg à une trentaine de kilomètres de l’arrivée. Dernière difficulté du jour, le Nokereberg se présentera aux coureurs à 7,9 kilomètres de l’arrivée à Waregem.

Björn Leukemans. Au rang des outsiders, Björn Leukemans (Wanty-Groupe Gobert) ne prendra pas le départ d’A Travers la Flandre aujourd’hui. Après un stage d’entraînement à Calpe, il est tombé malade et sera remplacé par Tom Devriendt. Le Grand Prix E3 ce vendredi et Gand-Wevelgem dimanche ne semblent pas en danger pour le moment pour le coureur belge de 37 ans, 2ème d’A Travers la Flandre en 2010 et parmi les spécialistes d’expérience des classiques flandriennes. S’il n’en a gagné aucune, Björn Leukemans a terminé au mieux 9ème du Grand Prix de l’Escaut (2001), 4ème de Paris-Roubaix (2007), 7ème du Grand Prix E3 (2010) et 4ème du Tour des Flandres (2010). Il était encore classé sur les monuments la saison dernière, 9ème du Tour des Flandres et 15ème de Paris-Roubaix.

Nairo Quintana. Nairo Quintana (Movistar Team) le sait : pour gagner le Tour de France en juillet il lui faudra négocier sans encombre les 13,3 kilomètres de pavés qui l’attendent entre Seraing et Cambrai le mardi 7 juillet. C’est pourquoi il a pris la direction du nord cette semaine afin de goûter pour la première fois à l’ambiance des classiques. Avant de rejoindre le peloton d’A Travers la Flandre aujourd’hui et du Grand Prix E3 vendredi, le grimpeur colombien a réalisé une session d’apprentissage et de reconnaissance sur les pavés que le Tour de France empruntera dans moins de trois mois et demi. « Je ne pense pas qu’ils influront beaucoup la course », a-t-il estimé. L’an passé, Vincenzo Nibali avait posé les bases de sa victoire finale dans la Grande Boucle entre Ypres et Arenberg.