Equipe de France. La fédération française de cyclisme a dévoilé hier la sélection féminine pour les championnats du monde qui se dérouleront à Melbourne du 30 septembre au 3 octobre prochain. Pour la course contre-la-montre, Jeannie Longo-Ciprelli (Alpexpo) sera la seule à défendre les couleurs de l’équipe de France. Pour la course en ligne du 2 octobre, elles seront cinq : Sophie Creux (ESGL 93-GSD Gestion), Mélodie Lesueur (ESGL 93-GSD Gestion), Jeannie Longo-Ciprelli (Alpexpo), Christel Ferrier-Bruneau (Vienne-Futuroscope) et Edwige Pitel (SC Michella Fanini). Une équipe très compétitive où Christel Ferrier-Bruneau peut faire figure de leader en raison de sa pointe de vitesse. Pour rappel, cela fait depuis 2001 et la médaille de bronze de Jeannie Longo à Lisbonne qu’une française n’est pas montée sur le podium des championnats du monde de course en ligne. Cette même année, la Grenobloise avait aussi ramené le titre mondial du contre-la-montre.

Cervélo TestTeam. La nouvelle a été confirmée. L’équipe Cervélo TestTeam ne figurera plus dans les pelotons l’an prochain. La formation Suisse  a publié un communiqué de presse officialisant l’arrêt de l’équipe cycliste à la fin de l’année 2010 expliquant qu’elle n’avait plus les moyens de financer l’équipe. « Certains changements subtils dans les règles qui régissent le cyclisme professionnel ont créé une tendance à la hausse des budgets pour assurer la participation dans toutes les grandes courses, et ce n’est pas quelque chose avec lequel nous sommes très à l’aise. » Cette dissolution de l’équipe met ainsi une vingtaine de coureurs sur le marché des transferts, parmi eux Philip Deignan. L’Irlandais critique d’ailleurs la façon dont les coureurs ont été avertis. C’est ce qu’il explique au site Cyclingnews : « Nous nous attendions à des changements, mais je ne pense pas que quiconque s’attendait à ce que l’équipe s’arrête. Nous sommes déçus et choqués de la façon dont la direction a annoncé la fin de l’équipe. » Deignan ajoute : « Nous n’avions aucune explication, mais la raison évidente semble être l’argent. Mais les coureurs sont dans le noir tout le temps, nous sommes les derniers à être avertis. »

Liquigas-Doimo. A la veille du Tour d’Espagne, la formation italienne a révélé son effectif. Et assurément ce sera l’une des équipes à surveiller en raison de ses multiples cartes. Pour le classement général final, il faudra compter sur Vicenzo Nibali qui a fait de cette Vuelta un objectif. Le jeune Italien pourra s’appuyer sur le talentueux Roman Kreuziger, mais sans doute un peu émoussé par son Tour de France qu’il a terminé à la neuvième place. De plus, Oliver Zaugg, Mauro Finetto et Ivan Santaromita devraient être d’une aide précieuse pour Nibali quand la route s’élèvera. Pour les sprints, Daniele Bennati et Jacopo Guarnieri essaieront de glaner une ou plusieurs victoires d’étapes. Maciej Paterski et Frederik Willems sont les deux derniers coureurs de l’effectif.

Tour du Val d’Aoste. Le Tour du Val d’Aoste a attaqué les choses sérieuses hier avec la première arrivée en altitude. Une étape 100% italienne de Champdepraz à Covarey, soit 119,9 kilomètres mais avec une ascension finale de 10,7 km à 8,6% de moyenne. De quoi créer une grosse sélection et décanter sérieusement le classement général. C’est bien ce qui s’est passé avec la démonstration du russe Petr Ignatenko (Itera Katusha) qui s’impose avec 1’18 » d’avance sur l’italien Fabio Aru (Palazzago) et le grimpeur de poche français Kenny Elissonde (Eq. de France), champion de France junior en 2008.  Au général, Ignatenko prend le maillot de leader. Il compte 45 secondes d’avance sur le Vénézuélien Monsalve et 1’54 » sur son équipier Novikov. Elissonde est le premier français au classement général, il est septième mais avec déjà un retard de 2’39 ». Un retard en aucun cas rédhibitoire au vu des étapes montagneuses restantes.