C’est sur un Pinarello Dogma F8 jaune que Chris Froome a conclu son troisième Tour de France victorieux hier sur les Champs-Elysées. Un vélo avec lequel il s’était déjà adjugé ses deux précédents titres en 2013 et 2015. Ce qui porte désormais à douze le nombre de Grandes Boucles victorieuses de la marque italienne avec les victoires de Pedro Delgado (1988), Miguel Indurain (1992 à 1995), Bjarne Riis (1996), Jan Ullrich (1997), Oscar Pereiro (2006) et Bradley Wiggins (2012). Le champion britannique, qui mesure 1,86 mètre, utilise un cadre taille 56.

S’il préfère utiliser les roues Shimano C50, même en montagne, la nécessité de réduire au maximum le poids du vélo invite Chris Froome à utiliser des C24 à l’avant (tout en préservant une C50 à l’arrière). On l’aura également vu utiliser sur quelques étapes – notamment le contre-la-montre ardéchois – les nouvelles C40, un excellent compromis apprécié pour sa rigidité et son aérodynamisme.

Côté plateau, Chris Froome est le seul coureur du peloton du Tour de France à faire usage de l’O.Symetric de la société française Stronglight. Un plateau ovoïde qui le démarque de ses coéquipiers, équipés Shimano Dura-Ace Di2. Il emmène généralement un 52/38 en plaine (il lui est arrivé une fois sur ce Tour de faire monter un 54 dents), 52/36 en montagne. Pour une cassette 11-28.

Chris Froome utilise une potence PRO de 121 millimètres pour un cintre compact de 40 centimètres. Il utilise une selle Fizik Antares R3.

Le triple vainqueur du Tour de France est forcément toujours consulté par les mécaniciens de Sky afin que ceux-ci fassent les meilleurs montages pour leur champion. Mais le Britannique n’est pas présenté comme un coureur particulièrement exigeant envers ses mécaniciens.