Hugo, quelles sont tes sensations avant les Championnats de France de Méribel ?
J’étais en stage à Font Romeu la semaine passée et depuis, j’ai vraiment d’excellentes sensations. Je travaille avec un Powertap et les résultats sur les derniers entrainements sont vraiment au top. Je me sens vraiment très bien.

Tu as couru le Championnats régional du Languedoc-Roussillon sur route le week-end passé, qu’est-ce que tu en retiens ?
Si depuis quelques jours j’ai d’excellentes sensations, ce n’était pas le cas le week-end dernier car j’avais fait 15 heures d’entrainement la semaine précédente à Font Romeu. Mais le circuit était taillé pour un coureur costaud alors il m’avantageait et j’ai gagné devant Victor Koretzki.

Pourquoi aller régulièrement sur la route ?   
Si je pratique la route régulièrement, c’est que je m’y régale vraiment. J’ai commencé par le VTT et je me suis mis à la route en passant de junior à espoir. Je prends beaucoup de plaisir sur la route et cela m’apporte quelque chose d’un point de vue tactique. Avant, j’avais tendance à lâcher un peu les roues et sur la route, j’ai appris à rester en permanence collé à celui qui me précédait. Mais la route, c’est surtout pour varier, faire autre chose que du VTT. Je ne fais pas de préparation spéciale pour cela.

Quel bilan tires-tu des premières manches de Coupe de France ?
J’en tire un bilan vraiment très positif. Je suis actuellement premier espoir et surtout 2ème du classement scratch. Ce qui est quand même une super performance.

Quelle est ta structure actuelle ?
Je cours pour le Team Massi-Pyrénées Catalanes. Je suis actuellement entrainé par Sébastien Suc. Je n’ai pas changé d’entraineur depuis que je suis passé chez les espoirs.

As-tu des contacts de tram plus importants pour l’année prochaine ?
Non, je n’ai pas de contacts. Généralement, cela se passe à partir des Championnats de France. Mais je suis satisfait de mon Team. Il a de beaux moyens. Si je ne suis pas allé sur certaines Coupes du Monde, c’est vraiment un choix personnel. L’objectif ce sont les Championnats de France. Ensuite j’irai sur les manches de Coupes du Monde en Italie et en République Tchèque.

En Coupe du Monde, Fabien Canal est impressionnant, penses-tu pouvoir le battre samedi ?
Si l’on regarde son niveau sur l’ensemble de la saison, je pense qu’il est vraiment plus fort. Sur une saison complète, je suis un cran en dessous de lui. Mais sur une journée, pourquoi pas. Cependant, mon objectif reste vraiment un podium. Si je monte sur le podium samedi, ce sera super.

Sur une course comme celle de samedi, quel matériel utiliseras-tu ?
Le team est sponsorisé par Massy. La marque m’a fourni deux vélos, tous les deux sont des semi-rigides. En ce qui concerne le braquet, j’utilise un double plateau avec 42 et 34 dents. Et derrière, j’ai les cassettes s’échelonnent de 20 à 11 dents.

Que fais-tu dans la vie en parallèle avec le VTT ?
Je suis entré dans la vie active après avoir manqué mon bac S. Je suis chargé de communication pour un centre d’hébergement sportif dans les Pyrénées orientales. J’ai la chance d’avoir ce travail dans un centre qui se trouve en plein coeur d’un circuit VTT. Et puis mon métier me permet d’aménager mon emploi du pour le vélo, je suis assez libre à ce niveau là.

Quelles sont tes charges d’entrainement en général ?
Elles ne sont pas énormes. Par semaine, j’oscille entre 8 et 11 heures de vélo. En janvier par exemple, j’ai fait 55 heures sur le mois et en février 47 heures. Je travaille sur du fractionné court pour répondre aux temps des courses qui raccourcissent. Pour donner un exemple, avant en junior on avait 1h30 de course et désormais en espoir, on a 1h20.

Si tu te projetés dans quelques années, tu te vois faire quoi en terme de pratique du VTT ?
Pour l’instant c’est assez flou, assez indécis. J’aimerais bien arriver à devenir au moins semi-professionnel.

Propos recueillis le 14 juillet 2011.