Deborah, tu étais au départ de la 1ère Lozérienne VTT, que tu as remportée (compte-rendu à venir sur Vélo 101), qu’est-ce qui a motivé ta participation ?
J’avais décidé de venir sur cette épreuve car je trouvais le format de course sympa. L’objectif premier était de me faire plaisir, d’autant que je découvrais la région, n’étant encore jamais venue ici.

L’enchaînement entre un prologue et des spéciales te plaisait-il ?
Les spéciales faisaient entre 5 et 10 kilomètres, donc en général des efforts courts. Il ne fallait pas trop réfléchir, juste bien récupérer sur les liaisons et dans la nuit de samedi à dimanche.

A un mois des Championnats de France, comment juges-tu ton début de saison ?
Il a été assez difficile. L’objectif, pour me remettre dans le bain, a été de varier les disciplines. Je ne faisais pas ça les autres années. Je me suis mise à l’enduro, ça m’a permis de trouver un certain équilibre. Participer à des épreuves comma la Lozérienne VTT plutôt qu’à des cross courts m’a permis de revenir. Ça s’est mieux passé à Saint-Pompon. J’espère aborder l’été dans les meilleures conditions.

Quelle sera ton ambition aux Gets ?
Un bon Championnat de France, ce serait déjà de rester dans le Top 5 chez les Espoirs. Sur un très bon jour et avec une part de chance, on peut envisager le podium, mais je préfère ne pas y penser. Le Top 5 sera bien.

As-tu déjà pris des repères sur le circuit des Championnats de France ?
Pas du tout. Je ne le connais pas. J’irai aux Gets deux jours avant, les recos suffiront.

Au Véloroc Cavaillon, il y a Hugo Pigeon. Que penses-tu de ce jeune qui marche ?
Il a énormément de potentiel sans pour autant se prendre la tête au niveau de l’entraînement. Il est bien suivi par Yvon Miquel, il s’éclate sur le vélo. Dernièrement, il s’est blessé, c’est dommage. J’espère qu’il va pouvoir revenir à temps pour les Championnats de France.

La sélection olympique est tombée, qu’en as-tu pensé ?
Pour les sélectionneurs, ça a dû être vraiment difficile. Etant Alsacienne, j’aurais préféré que Maxime Marotte soit retenu. Mais mon entraîneur suit aussi Jean-Christophe Péraud, si bien que je suis contente pour lui. Les trois méritaient leur place, c’était difficile, dans tous les cas il y avait un déçu.

Chez les filles, en revanche, la sélection semblait s’imposer ?
Clairement. Julie Bresset et Pauline Ferrand-Prévot sont clairement au-dessus du lot !

Quel est maintenant ton pronostic pour les JO ?
Chez les garçons, ce serait bien que Julien Absalon ramène à nouveau une médaille, si possible l’or. Chez les filles, je suis de tout cœur avec Julie Bresset, que j’ai côtoyée chez Breiz Mountain il y a quelques années. C’est quelqu’un de super sympa, qui reste simple, malgré la place qu’elle occupe désormais au sein du cross-country mondial.

Propos recueillis à La Canourgue le 15 juin 2012.