Arthur, comment s’articule la Morbihannaise Jean Floc’h dans le week-end que vous proposez ?
La Morbihannaise Jean Floc’h sera organisée le dimanche 27 mai en conclusion d’un week-end cycliste très chargé avec pas moins de quatre courses cyclistes, dont deux épreuves de la Coupe de France, femmes et hommes. Pour nous, le dimanche de la Morbihannaise Jean Floc’h représente en même temps la « Journée Verte » et la « Journée pour Tous » de Plumelec car elle permet à chacun de découvrir les magnifiques paysages du Morbihan en empruntant un circuit adapté à son niveau physique.

Avez-vous une équipe spécialement dédiée à cette organisation ?
Sur le week-end, nous pourrons disposer de près de 300 bénévoles. Mais, même si tous ces bénévoles sont extrêmement motivés, il est impossible de demander à la même personne d’être disponible à 100 % trois ou quatre jours de suite. Nous avons donc des équipes spécifiques pour chacune de nos épreuves. Il est à noter qu’à elle seule la Morbihannaise Jean Floc’h nécessite la présence de près de 150 bénévoles dont plus de la moitié de signaleurs. Le Jour J, ces bénévoles sont chargés d’accueillir nos participants, de distribuer des repas ou des ravitaillements, mais aussi et surtout de sécuriser nos différents circuits.

Cyclo jeune, qui évolue chaque année, comment se présente l’édition 2012 et quelles sont les nouveautés par rapport à 2011 ?
C’est vrai que la Morbihannaise Jean Floc’h est un événement assez jeune, et est encore en pleine phase de croissance. Cela dit, avec pas moins de trois parcours disponibles pour chaque discipline (cyclosportives, randonnées VTT et randonnées pédestres), le programme est déjà très fourni. Ce qui ne nous empêchera pas d’innover. Ainsi, cette année, nos participants pourront s’inscrire et/ou récupérer leurs dossards dans un village réunissant une vingtaine d’exposants. Mais la grande nouveauté de l’édition 2012 sera sans aucun doute l’organisation d’un challenge dédié aux vélos couchés. Ce challenge sera organisé dans le cadre du Trophée National des Vélos Couchés et permettra à un peloton de vélos couchés de s’élancer sur notre parcours de 102 kilomètres quelques minutes avant le peloton « traditionnel ». Ce sera à n’en pas douter une vraie attraction pour ceux qui n’ont pas l’habitude de voir ce type de vélos, quelquefois aux allures futuristes.

Les longs week-ends de mai sont-ils un plus ou au contraire une difficulté pour l’affluence ?
Sur ce point, il m’est assez difficile de me prononcer car notre événement a beaucoup évolué depuis la dernière fois qu’il a coïncidé avec le week-end de la Pentecôte. Cela étant dit, je pense sincèrement qu’être situé au cœur d’un grand week-end sera un avantage pour notre affluence plutôt qu’un frein car nous pouvons désormais proposer au grand public trois jours d’événements cyclistes de qualité, ce qui n’est pas très courant. De plus, nous espérons que cela encouragera les spectateurs à venir en famille à Plumelec et pourquoi pas à rester quelques jours de plus pour visiter le Morbihan. Après tout, Plumelec n’est qu’à trente minutes des menhirs de Carnac, des plages du Morbihan et de la forêt de Brocéliande.

Comment se répartit l’audience entre coureurs du cru et ceux qui font le déplacement depuis les départements hors Bretagne ?
En 2011 nous avions réalisé un sondage auprès de nos participants et nous avions noté que même si les Morbihannais sont bien évidemment les plus nombreux, la Morbihannaise Jean Floc’h attire de plus en plus de cyclistes hors Bretagne. Ainsi, l’année dernière, près de 35 % de nos participants étaient Morbihannais, 60 % étaient Bretons et 40 % venaient d’autres régions de France. Enfin, nous avons aussi découvert que l’événement attirait même des cyclosportifs de Grande-Bretagne et de Belgique, c’est donc devenu quasiment une épreuve internationale.

En général, les coureurs restent-ils pour vivre le Grand Prix de Plumelec-Morbihan aux premières loges ?
Oui, d’habitude les participants de la Morbihannaise Jean Floc’h viennent plusieurs jours et assistent aux épreuves organisées les vendredi 25 et samedi 26 mai. Ils peuvent ainsi profiter d’un spectacle de qualité avant de monter à leur tour sur leurs machines et affronter la célèbre côte de Cadoudal.

Allez-vous proposer des produits week-end plus courses ?
Il est vrai qu’avec l’organisation d’une Coupe de France Dames le vendredi, d’une Coupe de France Hommes le samedi et d’une cyclosportive le dimanche, proposer un produit week-end ne serait pas illogique. Nous sommes d’ailleurs en discussions avec certains partenaires pour développer ce type d’offres week-end, notamment à destination des cyclosportifs. Mais comme vous l’avez rappelé précédemment notre épreuve est encore jeune, ces offres verront donc sûrement le jour dans les éditions à venir.

Quelles sont vos ambitions pour cette édition 2012 ?
Comme chaque année, et comme chaque organisateur, notre ambition est avant tout d’organiser un beau week-end cycliste qui contentera nos nombreux spectateurs et participants. Maintenant nous avons aussi des objectifs en termes de participations, ce qui est normal. Ainsi, si le dimanche 27 mai nous dépassons la barre des 600 cyclosportifs au départ de la Morbihannaise Jean Floc’h nous pourrons dire : contrat rempli !

Quels contacts peut-on donner ?
Pour toutes informations sur nos événements ou sur les conditions d’inscriptions à la Morbihannaise Jean Floc’h, n’hésitez pas à consulter notre site internet : www.grand-prix-plumelec.com ou à nous contacter au 02.97.01.01.36 ou à contact@grand-prix-plumelec.com. Pour rappel, les inscriptions à la Morbihannaise Jean Floc’h sont d’ores et déjà ouvertes sur Vélo 101.

Propos recueillis le 20 avril 2012.