Ce début août est capital pour Benoît Paris qui cumule les performances. Deuxième de la Risoul-Vauban, derrière Emilien Viennet, il enchaîne avec le Tour de la Drôme pour la caisse avec une deuxième place sur la dernière étape et il vient de gagner la première édition du Tour de l’Ain cyclosportif. Beau coureur, toujours souriant, décontracté, il répond à nos questions.

Tout d’abord Benoît, peux-tu te présenter ?
Je viens d’Evian-Vélo en Haute-Savoie, où j’ai commencé le vélo, je cours en deuxième catégorie, avec un profil plutôt de grimpeur. Il y a peu sur le Tour de la Drôme, je suis passé au travers de la première étape car je m’étais fait manipuler par l’osthéo, après, je l’ai pris relax et j’ai bien fait dans la derniére étape. Je suis étudiant en école de commerce, au Ceram à Sophia-Antipolis, où je commence un stage à compter de fin août.

Comment as-tu géré cette cyclo sur 4 étapes ?
D’abord, il faut gérer, surveiller les gars qui sont dangereux pour le général, surtout avec les coureurs qui sont inscrits sur une seule étape comme c’était le cas samedi. Il fallait laisser partir et bien surveiller. On a laissé partir l’Italien (Gianluigi Piacentini) mais on l’a repris et j’ai su que c’était bon. Quand je suis passé parmi les premiers au sommet du Grand Colombier, je savais que c’était bien parti.

Commet faisais-tu pour bien récupérer ?
D’abord, il faut assez vite manger, c’est le secret. Ensuite essayer de ne pas se disperser, de mon côté, j’étais en autonomie complète, avec la tente et je préparais ma tambouille, donc je me couchais tôt, tous les soirs et ça permet de bien tenir sur 4 jours comme ça.

Tu connaissais déja ces routes de l’Ain ?
Oui, pour une bonne partie, car la région Rhônes-Alpes est très active en matière d’organisations, et en particulier le département de l’Ain, ici, c’est toujours bien organisé et les routes sont superbes.

Tu fais des études de commerce, option finances, on pourrait t’imaginer dans le monde du vélo?
Oui, si j’en ai l’occasion, j’aimerais bien allier travail et plaisir ou plutôt passion pour le vélo, l’appel est lancé. (vélo 101 fera suivre les demandes).

Propos recueillis le 14 août 2010 à Belley.