La Grand Bo’ était à mon programme pour améliorer la forme et profiter du parcours pour faire des cols avec du pourcentage. Et dans la perspective de l’Etape du Tour, cela m’a permis de reconnaître la descente de la Colombière qui a été refaite.

Que dirais-tu de la qualité de l’organisation ?
Ça reste une cyclo familiale organisée par l’Office de Tourisme. Au niveau des prestations, c’est vraiment bien. La sécurité est très bonne, avec de nombreuses motos, le fléchage très bien fait. On trouve de nombreux signaleurs et le repas à l’arrivée est toujours très bon avec son reblochon fermier « made in Grand Bo ». Difficile d’imaginer une retouche du parcours quand on connaît les difficultés pour organiser, même si une longue partie assez vallonnée et assez monotone mériterait d’être repensée. Mais déjà, rester à ce niveau est un défi.

Tu gagnes avec trois minutes d’avance, avais-tu prévu un tel scénario ?
Non, je n’avais pas prévu cela, mais Florian Hudry a lancé les hostilités dans le Mont-Saxonnex, j’ai ensuite réagi et je me suis retrouvé seul pour la montée de la Colombière. Dès le pied, j’ai trouvé un très bon rythme avant de finir fort les trois derniers kilomètres. C’était donc plus une adaptation aux circonstances de course.

Avec des cyclos chaque week-end, on imagine des semaines plus light, quel va être ton programme des deux semaines à venir jusqu’à l’Etape du Tour ?
C’est vrai que maintenant, il ne reste plus qu’à entretenir la forme jusqu’au jour J. Je vais avoir encore quelques séances de spécifique ainsi que d’endurance mais le plus gros du travail est maintenant derrière moi. Dimanche, j’irai courir la JPP, même si au départ je pensais rester chez moi en famille pour m’entraîner. Mais après discussion avec Benoit Nave, mon entraîneur, nous avons décidé de courir la JPP-Neuf de Coeur. Ça fera un bon entraînement grandeur nature à une semaine de l’Etape. Et en plus les fonds sont reversés à l’association de Jean-Pierre Papin.

Dirais-tu que sur l’Etape du Tour, sans un bon dossard et au delà du premier sas, on ne peut pas prétendre à la victoire ?
Je dirais qu’au-delà du sas 1, il est presque impossible de prétendre gagner l’Etape du Tour. Et là, je pense qu’on a donné un très bon indice sur le numéro du dossard qui sera le mien le 10 juillet ! Je crois même que l’on a éliminé une grande partie des numéros aujourd’hui !